La Jonque, Lausanne

La Jonque est un assez ancien restaurant chinois familial de Lausanne qui se situe entre la gare et Ouchy, pas loin du parc de Milan. Si je ne me trompe pas, l’actuel chef et patron a repris l’établissement vers 2013. Mon dernier repas était en 2012 avant le changement de propriétaire.

L’établissement est de taille moyenne avec environ une cinquantaine de places. Un cadre assez typique asiatique, pas trop chargé. Ouvert du lundi au samedi midi et soir, dimanche soir, fermé dimanche midi.

Une carte classique de mets chinois orientés cuisine cantonaise, quelques plats assez intéressants.

Exemples de prix :
– potage aigre piquant (11 chf)
– boeuf croustillant (29 chf)
– Coca-Cola 33 cl. (4.30 chf)
– café (3.60 chf)

La Jonque
Avenue de Cour 15
1007 Lausanne
+41 21 616 55 11
www.lajonque.com

Crédit photo : foodaholic

6 mars 2023

Lundi, 13h00, en solo sans réservation.

13 heures, c’était encore passablement rempli. Une seule personne en salle, une très jeune femme, voire une adolescente, probablement la fille du patron. Un service gentil, un bon français, pas mauvais, mais on ressent « une grosse envie de ne pas être là ». Le chef est sorti de la cuisine faire un peu de service, saluer ses clients, vêtu d’une tenue complète de cuisinier comme il est exigé. 

J’ai eu directement la carte avec les plats du jour, j’aurais bien voulu voir le menu à la carte, mais je n’avais pas le sentiment que je l’aurais eu avec le sourire.

J’ai pris l’un des plats du jour à choix, c’était du poulet au basilic (18 chf), riz sauté avec une entrée (crevettes panées ou salade). C’était plutôt bon, bien servi, le poulet était tendre et bien assaisonné. Le riz sauté avec oeuf et petits pois était bon. Leur recette de poulet au basilic ressemble beaucoup à celle du Canard Pékinois.

La Jonque, Lausanne
La Jonque, Lausanne

Pour résumer, un restaurant chinois sympathique proposant une cuisine cantonaise, ce qui est de plus en plus rare dans le coin, des prix dans la moyenne, dommage pour le service loin dêtre chaleureux, voire un peu froid.

1 menu du jour, 1 minérale, 1 café : ~25 francs pour une personne.

Swagat, Vevey

Le Swagat à Vevey est un restaurant indien situé à environ dix minutes à pied de la gare. Assez facile d’accès en bordure de la vieille-ville sur l’une des routes principales traversant Vevey. En voiture, je pense que le plus simple est le parking de la gare si on n’est pas contre un peu de marche.

L’établissement est assez petit, un peu moins de quarante couverts, c’est très serré. Un cadre dans les tons sombres et rouges une ambiance assez intimiste, mais pas très intime, car nous sommes parfois serrés comme des sardines. Attention à la table ronde du fond coincée dans un coin, une table que personne ne voulaient pas.

Je ne connais pas bien la cuisine indienne, mais la carte m’a semblé assez typique, classique, proche de celle des autres restaurants, peut-être un plus courte. Ils sont ouverts du lundi au dimanche, midi et soir.

Exemples de prix :
– Shiraz 10 cl. (6 chf)
– San Pellegrino 100 cl. (8.50 chf)
– Coca-Cola 33 cl. (5 chf)
– café (3.50 chf)

Swagat
Rue du Simplon 7
1800 Vevey
+41 21 921 29 54
www.swagat.ch

Crédit photo : foodaholic

3 mars 2023

Vendredi, 19h00, trois personnes avec réservation.

Moi, dans un indien ? Bon j’avoue que ce n’étais pas moi qui ai choisi le restaurant.

Il y avait du monde sans être complètement plein. Beaucoup de clients et beaucoup de commandes à l’emporter. Une clientèle uniquement européenne, majoritairement féminine. Trois personnes en salle, un service rapide, sympathique et souriant, parlant français.

Nous avons pris un lamb korma (29 chf), deux butter chicken (28 chf), compléter par une entrée banjan pakora (9 chf) et accompagné de naan fromage (6 chf), naan ail et fromage (7 chf), un riz au safran (7 chf) et un raita (5 chf).

J’ai bien aimé les aubergines frites (banjan pakora), une entrée généreuse, pas trop grasse et relativement légère. Mes amis ont pris le butter chicken et moi le lamb korma, c’était correct, d’habitude je n’aime pas trop la viande mijotée, encore plus quand la viande n’est pas très tendre, mais avec une abondance de sauce, ça passe plus ou moins et c’était sympathique pour saucer avec le riz et les naans.

Pour résumer, un restaurant assez chouette avec une équipe sympathique qui marche visiblement bien. Il y a un certain engouement pour la cuisine indienne qui pourtant n’est pas franchement bon marché, presque 30 francs pour un bol avec huit morceaux de viande baignant abondamment dans une sauce alors que certaines personnes critiquent négativement le nombre de crevettes dans les nouilles sautées dans les restaurants asiatiques.

1 entrée, 3 plats, 5 accompagnements, 1 verre de vin, 3 minérales, 1 litre, 1 thé, 2 cafés : ~170 francs pour trois personnes.

Swagat, Vevey
Swagat, Vevey
Swagat, Vevey
Swagat, Vevey
Swagat, Vevey

Hungky, Genève

Le Hungky est un restaurant chinois ouvert en 2017 à Genève qui est situé à cinq minutes de la gare, derrière la rue du Mont-Blanc. Létablissement est plutôt récent, mais leur nom est plus ancien, ils étaient à un autre emplacement pas très loin de l’actuel mais qui a brûlé. C’est d’ailleurs devenu aussi un établissement chinois.

L’établissement est de petite taille, c’est serré avec une cinquantaine de places. Un cadre chinois assez dans le temps favorisant le nombre de places et mettant de côté la décoration.

Une belle carte de mets avec les classiques et pour une fois, des plats plus particuliers qui ne sont pas du nord avec plein d’huile et de piment, ce que j’apprécie beaucoup plus. Attention aux prix, ceux sur leur site web sont « à l’emporter » ou « à livrer » et ceux qui sont sur Google dant de 2021 ont subis la hausse de prix. Par exemple le poisson vapeur à 33 francs est maintenant à 34.90 francs.

Exemples de prix :
– menu du jour (20.90 chf)
– Coca-Cola Zero33 cl. (5.00 chf)

Hungky
Rue Chaponnière 3
1201 Genève
+41 22 732 20 77
www.hungky.ch

Crédit photo : foodaholic

8 mars 2023

Mercredi, 12h00, à deux sans réservation.

Le service était rapide, francophone, il y avait trois ou quatre personnes, plutôt nombreux pour une salle pas si grande que cela, de plus pas que des asiatiques, ce qui est assez rare dans la restauration asiatique. Peut-être un manque de main d’oeuvre ou une volonté de toucher une clientèle plus francophone ou internationale.

C’était passablement plein. Une clientèle variée, toutes nationalités, tout âges. Un restaurant qui attire tout le monde.

Par contre, le service manque un peu manque de sympathie, car nous avions une petite table pour deux et avec le nombre de plats commandés, c’était trop serré. Au début, ils ont bien voulu nous laisser la table adjacente mais on nous la repris avant la fin de notre repas qui resteras vide lors de notre départ. Dommage de traiter de la sorte des clients qui apportent plus de chiffres d’affaires que la moyenne des clients de midi qui mangent un simple plat du jour.

Nous avons commandé des raviolis vapeur Ha Kao (9.50 chf), des aubergines et petites crevettes séchées (17.90 chf) au sel et poivre, des langues de Canard (17.90) au sel et poivre, une daurade entière au gingembre (34.90 chf) à la vapeur et deux bols de riz nature (3 chf). Cela fait pas mal de sel et poivre, attention au sel, en consommer trop n’est pas bon pour la santé !

Les raviolis aux crevettes étaient plutôt bons, un classique, j’en mange pas souvent, je ne saurais dire s’ils sont faits maison. J’ai bien aimé les aubergines légères, fondants et croustillantes avec les petites crevettes séchées apportant une touche salée. Les langues de canards étaient bonnes, bien frites, croustillantes, pas trop grasses, un plat gourmand, même s’il n’y a pas grande chose « à manger », comme des pattes de poulet. Dommage pour la daurade, correcte, mais sans plus, je l’ai trouvé légèrement trop cuite.

Hungky, Genève
Hungky, Genève
Hungky, Genève
Hungky, Genève
Hungky, Genève

Pour résumer, un établissement chinois plutôt sympathique avec une carte orientée plus « cantonaise » avec moins d’huile et de piment, elle me plait assez  et ça change de la cuisine sichuanaise à la mode en ce moment. La cuisine dans l’ensemble était bonne, dommage pour le poisson vapeur qui n’était pas mauvais, correct mais pas inoubliable. Les prix sont attirants, mais le service est un peu brusque, on sent qu’ils cherchent à remplir au max les tables sans penser au comfort des clients.

1 entrée, 3 plats, 2 accompagnements, 2 minérales : ~95 francs pour deux personnes.

L’Orchidée, Lausanne

L’Orchidée est un restaurant vietnamien de Lausanne ouvert depuis fort bien longtemps, tellement longtemps que je ne sais même pas ce qu’il y avait avant ! Il est vraiment bien situé au centre dans une rue pietonne, pas loin de Chauderon, Bel-air ou la Riponne.

L’établissement est de taille moyenne avec une terrasse. Le cadre a été rénové il y a quelques années, peu typé asiatique. L’ambiance est bon vivant, une clientèle avec de tout, des asiatiques, des européens, jeunes et moins jeunes. Il est ouvert du lundi au samedi toute la journée, fermé les dimanches, cuisine non-stop.

Une carte est d’une longueur relativement raisonnable pour un restaurant asiatique. Les classiques, des spécialités.

Exemples de prix :
– crêpe « banh cuon » (8 chf)
– soupe pho (22 chf)
– Coca-Cola 33 cl. (4.70 chf)

2 mars 2023

Jeudi, 13h30, en solo, sans réservation.

Après le rush de midi, il ne restait que quelques tables occupées, plus calme aussi. Une à deux personnes en salle, un service rapide et souriant, parlant français. Petit bémol pour la personne qui débarrasse, nettoie, manipule divers objets comme des torchons, produits ou cendriers et qui sert sans trop se laver les mains.

Cela faisait environ une année que je n’étais plus revenu, pourtant l’Orchidée possède de nombreux points forts : il est situé au centre, cuisine non-stop, terrasse, mets intéressants.

Comme d’habitude, j’ai pris des nems (10 chf) car j’aime en manger, j’ai également pris une salade de boeuf (18 chf) à la citronnelle, car j’adore aussi ce plat et un boeuf croustillant (29 chf), ce n’est pas un plat que je prends souvent, mais pourquoi pas aujourd’hui, puis aussi un riz nature (4 chf) pour compléter le tableau.

Les nems étaient très bons. Bien grillés, colorés, pas trop gras. Des petites feuilles de menthe et une grande unique feuille de salade, pas pratique.

La salade de boeuf était mortellement bonne. Cela faisait très longtemps que j’en n’avais pas manger d’aussi délicieuse. C’est dommage, cela montre que la qualité n’est pas constante. La viande était tendre et juteuse avec une couleur rosée à faire baver.

Le boeuf croustillant m’a un peu déçu. Il n’y a pas vraiment de bonnes ou de mauvaises recettes car chacun l’aime différemment, mais là, il était un peu « gros », difficile à mâcher. Je le préfère fin et sec, sans trop de sauce, bien croustillant.

Makhaao Thai Food, Morges
Makhaao Thai Food, Morges
Mokhaao Thai Food, Morges

Pour résumer, si on fait abstraction des habitués parfois originaux, c’est un restaurant vietnamien sympathique d’une qualité supérieure à la moyenne. Bonne situation, quelques spécialités, prix corrects et surtout ouvert avec cuisine non-stop.

2 entrées, 1 plat, 1 riz, 1 minérale PET : ~65 francs pour 1 personne.

L’Orchidée
Rue de l’Ale 25
1005 Lausanne
+41 21 312 86 86
www.restaurantorchidee.ch

Crédit photo : foodaholic

Kozan, Genève

Ouvert en 2017, le Kozan est l’un de mes restaurants japonais favoris à Genève, probablement même de Suisse Romande. Propriétaire et également chef, Hiroshi Machida avec plus de 20 ans d’expérience, propose des sushis traditionnels avec sa petite touche personnelle. Son épouse Makiko, oeuvre en cuisine. C’est une adresse que je conseille vivement à tous ceux qui cherchent des sushis de qualité.

Le restaurant est situé dans le quartier des Grottes, à cinq petites minutes à pied derrière de la gare de Cornavin, très pratique si on vient en train, bus ou à pieds, mais en voiture, le parking de la gare de Cornavin est le choix le plus sûr, à moins de vouloir tenter sa chance dans les rues aux alentours.

L’établissement est assez petit, cinq places au comptoir, une salle principale climatisée et une petite pièce, une trentaine de couverts, quarante, tout au plus avec une terrasse ombragée sur le trottoir de 16 places, pas très glamour, mais c’est mieux que rien. Un cadre simple à la japonaise, des tons clairs, un mobilier en bois, des tables dressées très simplement. Ils sont ouverts du mardi au samedi, fermés les dimanches et les lundis. Horaires coupés. Vente à l’emporter.

La carte axée très sushis & sashimis, grand choix d’entrées, quelques plats principaux. Belle variété de poisson et crustacés, des propositions folles (wagyu, caviar, botan ebi, natto).

Exemples de prix :
– edamame (8 chf)
– poulet teriyaki (34 chf
– thé vert froid 3 dl. (5 chf)
– thé vert, tasse (4 chf)
– café (4 chf)

Dans une ville où les restaurants japonais pullulent dans tous les coins et malgré des prix assez élevés, ils ont réussi en quelques années à se faire une très bonne réputation auprès d’une clientèle exigeante. C’est souvent plein, il vaut mieux réserver ou venir tôt.

J’aime beaucoup les sushis du Kozan, car les nigiris sont petits et légers avec la petite touche personnelle du chef quand il ne croule pas sous les commandes. Comme le riz n’est pas trop serré, il faut un peu de dextérité lors de la manipulation et surtout éviter de trop les tremper dans la sauce soja.

Je ne conseille pas trop le gunkan super luxe au wagyu, oursin et caviar, un mélange qui se marie mal, vaut mieux les manger séparement.

Kozan
Rue Jean-Jacques-de-Sellon 7
1201 Genève
+41 22 740 30 80
www.kozan-geneve.ch

Crédit photo : foodaholic

 Repas du 21 février 2023

Mardi, 12 heures, à deux avec réservation.

Mon dernier repas au Kozan datait de septembre 2022. C’est toujours aussi fréquenté, il n’est pas facile d’obtenir une table à midi à la dernière minute. Les sushis étaient toujours aussi bons, fins, légers, de très bonne qualité. Un service jeune et sympathique, il faut aimer le style « détendu ». Le Kozan reste pour moi l’un des tops japonais de Genève.

Les brochettes de poulet (14 chf) au wasabi étaient délicieuses, ils sont les seuls à les proposer de cette facon. La qualité du thon gras dans le negitoromaki (16 chf) était très bonne. Le takokara (19 chf), des bouchées de poulpe frits bien croustillantes, tendres et légères. Le gourmand mais onéreux ika uni (20 chf), de la seiche coupée en spaghetti mélangé avec du corail d’oursin.

On ne le trouve pas partout, on profite du crabe mou en uramaki (21 chf). Je n’oublie pas mon nigiri favori, le maquereau mariné (9 chf), sans oublier quelques classiques, comme la daurade (10 chf), le loup de mer (10 chf), l’anguille (12 chf) ou le saumon saisi (11 chf). Un peu déçu de la seiche (9 chf), je préfère la version du Myo Sushi Bar à Lausanne qui est coupée de façon plus épaisse.

Kozan, Genève
Kozan, Genève
Kozan, Genève
Kozan, Genève
Kozan, Genève
Kozan, Genève

13 septembre 2022

Il y a en ce moment à Genève, beaucoup de chamboulements concernant les restaurants japonais. La fermeture du Sauan, le Kakinuma qui n’accueille plus de clients le soir, l’Izumi qui ne renouvelle plus sa « licence Nobu » dont le chef va aller au Sachi du Mandarin Oriental, sans compter le projet Gaku.

Mardi midi, seul, sans réservation, peu avant midi. Il y avait déjà pas mal de monde, il ne me restait que la petite salle au fond, le bar ou la terrasse. Comme à mon habitude, j’ai choisi le bar, rien de plus plaisant que de voir le chef à l’oeuvre, surtout quand on mange seul.

Comme souvent, j’ai fait une première commande histoire de jauger la qualité des poisons du jour, car ce qui est magique avec les sushis, nous pouvons manger à chaque fois les mêmes poissons sans qu’ils soient la même chose, car les goûts et surtout la texture peuvent changer.

Comme la daurade que j’ai mangée une fois était fabuleuse, la dernière, elle était assez commune et aujourd’hui il n’y en a pas.

Les brochettes de poulet (14 chf) au wasabi étaient délicieuses, la viande était tendre et moelleuse, le wasabi et l’ail donnent un bon coup de fouet sans arracher le nez. Pas de daurade disponible aujourd’hui, j’ai donc pris du loup de mer (10 chf) à la place qui était bon, gras, mais une chaire un peu molle. La sériole (15 chf) était bonne aussi, mais sa chair était aussi molle. Pareil pour la seiche (9 chf), bon goût, mais aussi mou. Dommage. j’aime bien quand le poisson est un peu ferme sous la dent. Le saumon grillé (10 chf) était bon, fondant et parfumé. Le maquereau (9 chf) était excellent, lisse et fondant, légèrement acidulé, c’est vraiment l’un des poissons que j’adore le plus chez eux, le Kozan a vraiment la meilleure recette.

Kozan, Genève
Kozan, Genève
Kozan, Genève

20 mai 2022

J’ai débarqué du train à Cornavin un jeudi soir à 18h50, sans réservation nulle part, le premier restaurant japonais appelé était complet, mais heureusement, il y avait encore de la place au Kozan.

Arrivé au restaurant, il n’y avait que le chef, ne parlant pas bien le français et soucieux de l’accueil, il est vite allé chercher quelqu’un, ah si je pouvais parler japonais. L’accueil était sympathique, souriant, je pouvais choisir une place en salle ou au bar, le comptoir évidemment, par contre les tabourets sont assez bas par rapport à la hauteur du comptoir. Durant la soirée, trois personnes en salle, un service souriant et convivial, deux en cuisine et le chef Machida derrière son comptoir à faire les sushis.

Il était à peine 19 heures, que le chef Machida était déjà pleinement occupé par des commandes à l’emporter.

Petite mise en bouche pour commencer. Du saumon frit dans une petite sauce aigre-douce, servi froid, un classique.

Arrive en premier une paire de brochettes de poulet au wasabi (12 chf), sakiyabi en japonais. J’adore ces brochettes, elles étaient tendres, nappées d’une sauce sucrée légèrement épaisse et recouvertes surtout de racine de wasabi hachée, juste ce qu’il faut pour chatouiller les narines.

Kozan, Genève

Puis arrivent les sushis, par paires lors de la commande. Un peu au compte goûte quand on est assis au comptoir. Dans l’ensemble, ils étaient tous très bons, celui à la daurade était ce soir au-dessus des autres, tandis que celui au thon gras un peu en-dessous.

Les nigiris à la seiche (9 chf) avaient une chair ferme au début qui requiert un peu de « mâchouiller » pour développer son goût. « customisé » avec une feuille de shiso et un coulis d’umeboshi. À éviter si vous n’aimez pas les textures visqueuses.

Les nigiris à la daurade (9 chf) étaient incroyables, excellents. Un poisson plein de significations au Japon. La chair était souple et ferme, goûtu, j’ai été agréablement surpris. Je le choisis rarement, car la daurade ou le loup de mer que j’ai pu manger dans le passé étaient souvent peu intéressants. Si la qualité au Kozan reste constante, je vais le prendre beaucoup plus souvent.

Kozan, Genève

Les nigiris au maquereau mariné (9 chf) avaient une chair fondante, lisse, légèrement acidulée et douce, garnis d’une petite algue marinée légèrement croquante. Qualité constante, vraiment top.

Kozan, Genève

Les nigiris au thon gras (20 chf) étaient aujourd’hui corrects, satisfaisants. Le thon était fondant et goûtu, bien coupé dans le sens de la membrane, mais on sentait quand même un peu de nerfs en bouche.

Les makis thon gras et ciboulette (15 chf) étaient bien garnis, on y sentait bien le thon et la ciboulette, un thon fondant et goûtu. Puisqu’il est haché, les quelques nerfs possibles passent inaperçus.

Les nigiris au saumon flambé (10 chf) étaient fondants, garnis d’un topping amer et piquant, de l’ail râpé peut-être ?

Kozan, Genève

Les nigiris anguille (12 chf) étaient servis chauds, une tranche épaisse, gélatineux, un mélange de texture souple, élastique et ferme. Quand c’est réussi, c’est vraiment un délice.

L’omelette (8 chf) en format izakaya, sans riz, était bonne, spongieuse, pas trop sucrée.

Kozan, Genève

La boule de sorbet citron et gingembre (8 chf) était bonne, goût équilibré, on sentait bien les deux ingrédients, assez sucré quand même, mais son prix fait un peu mal au cul. Pas trop le choix, après un copieux repas, j’aime finir sur un truc bien froid, glacé et si possible acide.

6 mai 2022

Sortant d’un autre restaurant japonais, mais qui n’était pas trop à mon goût, j’ai décidé de finir mon repas au Kozan, car assez proche, à 13h15, je n’avais pas énormément de choix.

Je suis arrivé à l’improviste, il restait encore de la place au bar. Ayant déjà mangé un peu, je mangerais moins, mais je vais me faire plaisir en testant des sushis un peu fous.

Les nigiris botan ebi (30 chf) étaient une première pour moi. C’était bon et fin, bien en chair, de couleur blanche, un peu rouge et translucide comme si elle était cuite, mais elle est bien crue. Garni d’oeufs de poisson volant. Attention, une grosse crevette crue, comme ça, peut s’avérer un peu écoeurant.

Kozan, Genève

Les gunkans au wagyu, oursin et caviar (80 chf) sont la proposition la plus luxueuse, mais dommage, ce n’est pas réussi, ça ne se marie simplement pas bien. À peine servie, j’ai fait l’erreur de sauter dessus, le caviar venait de sortir du frigo, donc trop froid, ses saveurs étaient atténuées. Le wagyu, flambé, était très fondant, mais l’oursin masquait son goût, ainsi que celui du caviar. Au final, une bouchée onctueuse au goût d’oursin, un peu cher payé pour cette expérience. Puis si on laisse au caviar se réchauffer pour gagner plus de saveur, le wagyu qui est flambé, refroidit et perd en qualité.

Kozan, Genève

Les nigiris au maquereau mariné (9 chf) étaient toujours aussi bons, fondant, d’une qualité constante, parmi les meilleurs que j’ai pu trouver.

Kozan, Genève

Les makis au thon gras et ciboulette (15 chf) étaient, délicieux, bien garnis, on y sentait bien le goût du thon.

Kozan, Genève

Les brochettes de poulet au wasabi (12 chf) étaient bonnes, bien grillées, tendres, douces, légèrement grasses, ce qu’il faut de piquant pour titiller le nez.

Kozan, Genève
Kozan, Genève
Kozan, Genève
Kozan, Genève