La Table de la Mainaz, Gex, France

La table de la Mainaz à Gex est le restaurant étoilé de l’Hôtel de la Mainaz et qui possède 1* au Guide Michelin en 2022. L’établissement est situé sur les hauteurs de Gex à proxmité du Col de la Faucille. Il est ouverts aux clients de l’hôtel ainsi qu’aux gens de passage.

L’hôtel propose deux restaurants, deux ambiances. Le Panorama, plus classique et décontracté et La Table de Mainaz qui est gastronomique. La salle est plutôt petite, mais propose quand même huit ou neuf grandes tables rondes de 4 couverts chacune, sans oublier la terrasse. Le cadre est épuré, simple, chic et décontracté, des couleurs claires et une pièce lumineuse. Ils sont ouverts du mercredi au dimanche, horaires coupés, fermé les lundis et les mardis.

C’est le chef Julien Thomasson qui est au fourneau des deux restaurants. Côté étoilé, pas de plats à la carte, mais un menu à cinq, six ou sept services.

Exemple de prix :
– menu 5 services (109)
– menu 6 services (129)
– menu 7 services (149)

17 septembre 2022.

Dans le cadre de notre weekend à Gex, nous avons profité de notre séjour à l’Hôtel de la Mainaz pour diner dans leur restaurant gastronomique étoilé.

Nous avons opté pour le menu à 7 services.

Pour débuter, trois mises en bouche, une cuillère chèvre et truite fumée, des tomates cerise partiellement enrobées de graines et des pommes croquettes sauce mayo aigre.

Charme Thaï, Denens
Charme Thaï, Denens

1er service : lapin et glace aux petits pois. C’était sympa, un lapin tendre et juteux, cuit rosé, peut-être en basse température, mais dommage, c’était servi très froid, trop froid.

Charme Thaï, Denens

2ème entrée : une déclinaison de tomates. En tartare, confit, coulis, glace et siphon. Frais, très rafraîchissant, mais encore servi trop froid.

Charme Thaï, Denens

3ème service : loup de mer rôti, céleri, cannelloni aux champignons. Délicieux avec un poisson très bien cuit.

Charme Thaï, Denens

4ème service : lotte, sauce au vin rouge, betterave. La lotte était bien cuite avec une sauce épaisse et corsée, mais j’ai trouvé le plat trop puissant, trop salé à mon goût.

Charme Thaï, Denens

5ème service : une selle d’agneau tendre et juteux cuite rosée, accompagnée d’une feuille de chou farcie d’une brunoise de céleri. mini oignon et carotte.

Charme Thaï, Denens

6ème service : le chariot de fromage. Une jolie sélection de la région, nous avons choisi de ne prendre qu’une assiette pour trois. Un bleu de la Marre, un lait de vache aux raisins, du Comté, un champagnolet, du chèvre.

Charme Thaï, Denens

En pre-dessert, une figue rôtie.

Charme Thaï, Denens

7ème service : un dessert autour de la mirabelle.

Charme Thaï, Denens

Quelques mignardises pour accompagner nos cafés.

Charme Thaï, Denens
Charme Thaï, Denens

Pour résumer, le repas en soi était plutôt bon, j’ai beaucoup aimé le loup de mer et l’agneau.

Le point négatif concerne le service qui était très confus avec un manque d’attention. Il était difficile de redemander l’eau, on demande certaines choses à un serveur, mais un second serveur n’en tient pas compte et si certaine personne au service était plutôt sympathique, certain  était assez fermé, antipathique, peu souriant, parlait vite, coupait sec.

La table de la Mainaz
Hôtel de la Mainaz
Route du Col de la Faucille
lieu-dit La Mainaz
01170, Gex, France

+33 4 50 41 31 10
www.la-mainaz.com

Crédit photo : foodaholic

Le Cygne, Lausanne

Le Cygne à Lausanne est une brasserie traditionnelle qui possède une très longue histoire, puisqu’il existe depuis 1902, il fait partie des 44 cafés historiques de la ville. L’équipe actuelle a repris cette institution depuis 2018.

La brasserie est située au centre-ville à la Place Chauderon, juste derrière l’imposant bâtiment de la BCV. La Place Chauderon est bien desservi par les bus, mais il y a aussi quelques places de parking dans les rues alentour.

Ce bistrot traditionnel propose une soixantaine de couverts à l’intérieur, probablement plus, ainsi qu’une terrasse. Un bon vieux cadre typique avec des boiseries. des banquettes et carrelages, c’est lumineux et spacieux. Ils sont ouverts tous les jours (fermé le lundi dès octobre), horaires continus avec des horaires de cuisine coupés

La carte propose les classiques de la brasserie, des plats de la région ou des inspirations un peu plus dans le temps comme des burgers.

Exemple de prix :
– salade verte (6.50 chf)
– fondue moitié-moitié (25 chf)
– cordon bleu (35 chf)
– Arkinaz 50 cl. (5 chf)
– café (4 chf)

9 septembre 2022.

Vendredi midi, seul, sans réservation. environ 13 heures. Le Cygne n’était pas mon premier choix, mais l’autre établissement était plein et je n’avais pas réellement envie de manger dans un restaurant bondé, après avoir hésité entre de la cuisine chinoise, japonaise, voire thaïlandaise, j’ai posé mes fesses au Cygne, pourquoi pas, ma dernière visite remonte à 2015 …

Trois personnes en salle, le patron était présent, un service sympathique et souriant. Du monde sur la terrasse, plutôt calme à l’intérieur. Ambiance très joyeuse, surtout en cuisine, l’équipe était d’humeur à chanter et rire.

Pas facile de faire un choix, beaucoup de plats faisaient envie : croustillant de saucisse au chou, escargots, joue de porc au cidre, bavette de boeuf, tartare de féra …

Finalement, en entrée, un os à moelle (14 chf) en croûte d’amandes et d’herbes servi avec du pain grillé et un peu de verdure. C’était correct, gourmand, mais pas sensationnel, la croûte n’était pas géniale, car le gras de la moelle l’a rendue molle.

Le Cygne, Lausanne

Ensuite, en plat, un roastbeef (29 chf) avec sauce tartare, frites maison et salade. Visuellement, la viande avait une très jolie couleur et paraissait délicieuse, c’était le cas, elle était tendre et humide. La sauce tartare était croquante et onctueuse. Les frites étaient correctes, ni fines ou épaisses, pas vraiment croustillantes ou molles. Dommage pour la salade « cuite » à cause de la sauce et qui a perdu de sa fraîcheur et de son croquant.

Le Cygne, Lausanne
Le Cygne, Lausanne

Pour finir, en dessert, un moelleux au chocolat (15 chf) à la crème anglaise au thé Earl-Grey. Bonne cuisson, un coeur fondant, la crème anglaise était sympathique, mais le goût subtil a vite été effacé par la puissance du chocolat.

Le Cygne, Lausanne

Pour résumer, un lieu sympathique avec une ambiance joyeuse pour le peu que j’ai pu voire, le court échange avec le patron était chouette également. La carte est alléchante, des prix corrects, une cuisine plaisante.

Entrée, plat et dessert, une minérale, un café : ~ 70 chf. pour une personne.

Le Cygne
Rue du Maupas 2
1004 Lausanne
+41 21 312 21 80
www.lecygnebrasserie.ch

Crédit photo : foodaholic

La Pomme de Pin, Lausanne

La Pomme de Pin est un établissement traditionnel à Lausanne, il fait partie des 44 cafés historiques de la ville. Aux commandes et derrière le fourneau, il y a le patron et chef, Georges Croset, présent depuis de très nombreuses années. D’ailleurs, cet établissement était déjà durant mon adolescence, il y a plus de vingt ans, un lieu connu des épicuriens du coin.

Ce café, restaurant et brasserie est situé dans quartier historique de la Cité, positionné sur une colline, traversé par de petites ruelles presque piétonnes, c’est un coin tranquille où se promener, c’est d’ailleurs l’un des lieux touristiques de la ville avec le Château St-maire, l’Ancienne Académie et surtout la Cathédrale. Mis à part le parking de la place du Château, c’est un peu mal desservi par les transports publics qui passent tout autour, mais pas au centre, il faut donc marcher peu et certains chemins sont un peu pentus, voir très, essayez donc les Escaliers du Marché depuis la Place de la Palud !

Ce bistrot traditionnel est composé d’une partie restaurant, d’un côté brasserie de 24 couverts et d’une terrasse de 24 couverts également. Cadre typique de ces bons vieux bistrots vaudois, c’est simple, charmant. Ils sont ouverts du mardi au samedi, fermés les dimanches et les lundis. (attention, leur site web ne semble pas être à jour.)

La carte propose de grands classiques avec des suggestions de saison, des propositions sur ardoise, j’ai aussi remarqué une formule pour les étudiants.

Exemple de prix :
– rognons de veau (35 chf)
– émincé de veau (38 chf)
– San Pellegrino 50 cl. (5.80 chf)

31 août 2022.

Repas un mercredi soir, seul, sans réservation. Je suis arrivé peu avant 19 heures. Il y avait du monde en terrasse en train de prendre l’apéro et deux personnes à l’intérieur, mais cela allait être très fréquenté, la brasserie et la terrasse seront complètes.

De ce que j’ai pu voire, une clientèle d’habitués, les gens viennent assez tard, je suis parti vers 20h30 et ils attendaient encore du monde. Ils étaient au moins trois en cuisine et une personne en salle, bonne organisation, ce n’était pas rapide, mais convenable, il faut savoir apprécier sa soirée en prenant son temps. Ambiance décontractée, amicale, la personne en salle qui était seule a su bien gérer.

Plusieurs plats manquaient en milieu de soirée, mais un stock limité, c’est plutôt bon signe.

En entrée, j’ai pris une cassolette de ris de veau (20 chf) aux échalotes, tomates et persil. Une petite portion, c’était délicieux, gourmand et bien parfumé. Le ris de veau était coupé en petits morceaux et passé à la farine, c’était légèrement croustillant et tendre.

La Pomme de Pin, Lausanne

Ensuite, en plat, j’ai choisi une suggestion affichée sur l’ardoise, une caille rôtie (30 chf), désossée, risotto au fromage avec une salade en entrée que je n’ai pas voulu. C’était très bon, malgré une cuisson demandée « rosée », mais qui était venu un peu trop cuit. La viande n’était pas très juteuse, mais encore assez tendre, sa peau bien grillée, croustillante était délicieuse. La sauce était bonne, bien corsée. Le risotto n’était pas très « al dente », mais pas grave, cela me convient parfaitement aussi.

La Pomme de Pin, Lausanne

Pour finir, en dessert, j’ai opté pour le chaud froid au citron (16 chf). Il s’agit d’un soufflé au citron avec en son coeur une glace vanille. Plutôt bien réussi, pas trop sucré, ni trop acide, onctueux, une glace ferme, c’était bien équilibré. Un dessert qui nécessite un peu de technique.

La Pomme de Pin, Lausanne

Pour résumer, bien, c’était très bien, une cuisine simple et bien faite. Je reviendrai avec plaisir si j’en ai l’occasion, car ce n’est pas vraiment un quartier où j’ai souvent l’occasion de venir.

Quel hasard, en fouillant mes vieilles photos, je vois que ma dernière visite date exactement de huit ans et c’était le 1er septembre 2014.

Entrée, plat et dessert, une minérale : 70 chf. pour une personne.

La Pomme de Pin
Rue Cité Derrière 11
1005 Lausanne
+41 21 323 46 56
www.lapommedepin.ch

Crédit photo : foodaholic

GrandCoeur, Paris

Le GrandCoeur est un restaurant & brasserie française à Paris, il est situé dans le 4e, le quartier des Marais. Une table portée par le chef Mauro Colagreco, connu pour son restaurant 3*, le Mirazur à Menton.

L’établissement se trouve au milieu d’une cour pavée qui est entourée de studios de danse. Une salle avec un côté rustique avec ces pierres brutes et poutres, la terrasse peut être couverte, mais il manque un peu de confort avec ces petites tables et chaises pliantes en métal.

Ils sont ouverts tous les jours, horaires coupés.

La carte propose une cuisine simple et très alléchante à la lecture et aussi fort abordable.

Exemples de prix : finocchina (17), poulpe de roche (24), linguine de homard (48), poisson sauvage pêché à la ligne 33), assortiment de fromages (17), eau minérale 75 cl. (6.50), café (2.80).

Samedi 9 juillet 2022

5e et dernier jour de notre séjour « Paris GT 2022« , repas de midi.

Réservation pour trois personnes à 12h30. Nous avons mangé sur la terrasse sur fond de musique des écoles de danse autour. Les mangent assez tard, même à 12h30, il n’y avait personnes, mais la terrasse s’est vite remplie.

Nous sommes deux a avoir succombé aux charmes du gaspacho de poivron, cerise et maquereau (19) qui a été une  grosse surprise. Un plat qui claquait visuellement, haut en couleur, frais, délicieux et gourmand, un maquereau sublime.

Pendant toute la semaine, j’ai espéré pouvoir trouver un super bon maquereau dans un japonais et de pouvoir en manger jusqu’à plus faim et ce n’est que le dernier jour que je le trouve et en plus dans une brasserie française.

GrandCoeur, Paris

Le troisième comparse a choisi le cecina de bœuf wagyu et son pain à l’ail (18).

GrandCoeur, Paris

En plat, mon ami a pris une seconde entrée, un vitello tonnato aux câpre, copeaux de parmesan (19). Apprêté différemment de la classique sauce au thon épaisse qui nappe les tranches de veau. La version du GrandCoeur était bien plus élégante et surtout appétissante, rien que la couleur des tranches de veau faisait très envie.

GrandCoeur, Paris

En plat, j’ai pris une suggestion du jour, c’était un tartare de boeuf (29) accompagné de quelques pommes de terre rôties bien fondantes. Un tartare simple et bon, une viande tendre, bien coupée, bonne taille.

GrandCoeur, Paris
GrandCoeur, Paris

Notre amie a choisi en plat, une entrée, un arlequin de tomates et burrata (19). Une entrée colorée qui m’a parue assez copieuse.

GrandCoeur, Paris

En dessert, notre amie n’a pas su résister à l’appel du clafoutis aux cerises (14) qui était plus gateau que flan, le rendant assez copieux, mais pas moins gourmand.

GrandCoeur, Paris

Pour résumer, cette adresse a été une très belle surprise, le gaspacho et maquereau était simplement sublime, parmi mes plats préférés de tout notre séjour. J’ai remarqué après coup qu’un café nous a été facturé en plus, mais bon, à 2.80€, le moins cher de notre séjour, pas quoi de faire des histoires. 

GrandCoeur
41 rue du Temple
75004 Paris, France
+33 1 58 28 18 90
www.grandcoeur.paris

Crédit photo : foodaholic

Marsan, Paris

Marsan est le restaurant gastronomique 2* Michelin (2022) à Paris d’Hélène Darroze, connue comme jurée de l’émission Top Chef, elle a également d’autres restaurants étoilés dont un 3* à Londres. Marsan est situé dans le 6e à Saint-Germain-des-Prés.

L’établissement est grand, sur deux étages, il abrite plusieurs concepts. Au rez, « la table de partage », une très grande table de ferme de vingt couverts ainsi que la cave. À l’étage, « la table du chef », une table située devant la grande cuisine ouverte pouvant accueillir jusqu’à sept convives et permettant de voir la brigade en direct. Puis « la salle à manger » avec un cadre chic, lumière très tamisée, grandes tables, de jolis volumes et espaces.

Ils sont ouverts du mardi au samedi, horaires coupés, fermés les dimanches et les lundis.

Différents menus selon les concepts. Celle de la salle à manger propose un menu pour le déjeuner et un le soir en deux versions.

Exemples de prix : menu déjeuner (95), menu 6 services (175), menu 9 services (225), San Pellegrino (7€), thé vert gyokuro (7), café (7).

Marsan, Paris

Jeudi 7 juillet 2022

3e jour de notre séjour « Paris GT 2022« , repas du soir.

Réservation pour trois personnes, 19h45. Restaurant complet. Une garantie bancaire a été demandée lors de la réservation (en ligne), en cas d’annulation tardive, non présentation ou convive manquant, des frais de 175€ par personne seront facturés.

Nous avons tous choisi le menu en 6 services (175).

L’anchois des pêches de la Côte Basques
salade de haricots verts, groseilles et amandes fraîches,
stracciatella, poutargue royale

ou

Caviar Krystal (+55)
thon rouge, melon, bouillon d’algues

* * *

Foie gras de canard des Landes
cardamone, cerises bigareaux, gelée à éla kriek,
pistaches et fleur de sureau

* * *

Rouget grondin, pavé cuit sur binchotan
courgettes, olives et basilic
vinaigrette, jus de rouget, aïoli au youzu kosho

* * *

Agneau de lait des Pyrénées
selle en rognonnade, chuletilla grillée
artichaut violet, pistou à la menthe, jus aux câpres

ou

Boeuf Wagyu A5 de Gunma (+85)
filet grillé, carpaccio à la crème d’ail rose
oignon calçot laqué, jus de boeuf au poivre vert

* * *

L’ardi Gasna d’estives
confiture de cerises noires

* * *

Autour du chocolat Nyambo et du thé rouge

ou

Baba au rhum (+18)
rhubarbe et chantilly à la vanille bourbon

Le repas a commencé par quelques tuiles aux parfums différents et un amuse bouche à base de maquereau cru, romarin frais ciselé à table, à manger comme un tacos, rigolo, mais surtout délicieux, j’ai adoré.

Marsan, Paris
Marsan, Paris

1er service :

Mes amis ont choisi l’anchois des pêches de la Côte Basque … accompagne une salade de haricots verts de chez Patricia Dondaine, de groseilles et d’amandes fraîches, straciatella, poutargue royale.

Je me suis laissé tenter par la surprenante association du caviar Krystal du lac aux mille mots … avec thon rouge de St Jean de Luz et le melon piel del sapo, bouillon d’algues légèrement fumé, caviar noir de la rivière Amor.

C’était excellent, un plat très frais et gourmand, légèrement acidulé, doux, croquant.

Marsan, Paris
Marsan, Paris

2e service : Le foie gras de canard des Landes trié par Robert Duperier … légèrement assaisonné de cardamone noire d’Inde, puis confit, cerises bigareaux, gelée à la kriek, pistaches de Sicile et fleurs de sureau.

C’était bon et fin, des goûts subtils, le fois gras était fondant.

Marsan, Paris

3e service : le gros rouget grondin de Saint-Jean de Luz … pavé cuit sur le binchotan … courgettes blanches, olives Taggiasches et basilic en vinaigrette de pépins de tomates relevée de harissa, jus de rouget, aïoli au yuzu kosho.

Un plat qui claque, la vinaigrette et l’aïolia ont donné beaucoup de punch à un rouget très bien cuit.

Marsan, Paris

4e service :

Mes amis ont pris le boeuf Wagyu A5 de la préfecture de Gunma au Japon … filet grillé à la cheminée, carpaccio à la crème d’ail rose de Lautrec … oignon calçot laqué, jus de boeuf au poivre vert fermenté.

J’ai goûté au filet et oh mon Dieu, que c’était tendre, je n’ai jamais mangé un morceau aussi délicieux et fondant. J’ai déjà eu l’occasion de manger du boeuf de Kobe, mais ça n’avait rien de « délicieux », intéressant, fondant, mais gras et écoeurant à la longue. Comme le carpaccio, intéressant, très beau visuellement, persillé, mais trop gras en bouche. Il y avait aussi une sorte de ragoût au goût corsé dressé sur une sorte de pain chinois, mentionné nulle part.

Marsan, Paris
Marsan, Paris
Marsan, Paris

J’ai pris l’agneau de lait des Pyrénées Axuria … la selle est rôtie en rognonnade, la chuletilla est grillée au barbecue … artichaut violet comme à Rome, pistou à la menthe, jus aux câpres de Pantelleria.

C’était délicieux, la viande était tendre et juteuse, les rognons en mousse, artichauts très grillés, croustillants.

Marsan, Paris

5e service : L’ardi Gasna d’estives de la vallée d’Urkulu … sélectionné par Béñat, notre fromager à Saint-Jean de Luz, confiture de grosses cerises noires d’Itxassou.

Le fromage a été râpé à table sur une tuile façon « merveille ». Mon amie a adoré ce plat, mais moi, je n’ai pas pu. L’odeur de ce fromage de Brebis au parfum puissant, m’a un peu retourné l’estomac, cela allait encore avec la délicieuse confiture, mais je n’ai pas réussi sans.

Marsan, Paris

6e service : autour du chocolat Nyambo du Ghama au thé rouge de Chine fumé … la noisette s’invite pour un jeu de texture. 

Une note de douceur pour finir. Un dessert frais, doux et croquant, légère amertume.

Marsan, Paris

Mon amie a opté pour le véritable baba, signature de nos maisons … il est imbibé de l’armagnac Darroze de votre choix et accompagné de rhubarbe Goliath de chez Mathieu Vermes cuite en croûte de sucre et de rose et de chantilly à la vanille bourbon caramélisée.

Elle avait le choix entre trois armagnacs d’âges différents, elle a apprécié le baba et la chantilly, mais pas trop la rhubarbe que j’ai mangé, c’est vrai qu’elle était hyperacide, j’ai presque versé une larme.

Quelques mignardises pour accompagner nos cafés en fin de repas : chocolat, gâteau, guimauve, dommage, mais c’était beaucoup trop sucré, lourd et dense.

Marsan, Paris
Marsan, Paris
Marsan, Paris

Pour résumer, nous avons passé une bonne soirée, malgré une table forte bruyante, nous avons eu du mal à parler entre nous, mais cela aurait pu être pire, on aurait pu être assis à côté de leur table.

Jolie prestation globale de l’équipe en salle avec une mention pour le directeur, le sommelier ou les personnes à l’accueil, dommage pour les quelques personnes un peu « fermées », ils ont juste fait leur travail, mais sans plus, sans échanges. Nous avons salué la cuisine en sortant, mais nous avons reçu aucune réponse.

Très beau menu dans l’ensemble avec quelques plats excellents, mais les mignardises étaient trop sucrées.

Dommage pour les eaux minérales qui ont été facturées à l’unité, mais je ne suis pas plus étonné que ça, c’est pareil en Suisse, La bonne surprise c’était d’avoir eu un « forfait » eau à volonté chez La Scène.

3 menus « 6 services » (1  caviar, 2 wagyu, 1 baba), 1 verre de vin rouge, 5 bouteilles d’eau, 2 cafés, 1 thé, environ 840€.

Marsan
4 rue d’Assas
75006 Paris, France
+33 1 42 22 00 11
www.marsanhelenedarroze.com

Crédit photo : foodaholic

La Scène, Paris

La Scène est le restaurant gastronomique 2* Michelin (2022) à Paris de Stéphanie Le Quellec, gagnante de la saison 2 de Top Chef. Il est situé dans le 8e près du Ministère de l’Intérieur.

L’entrée se fait par le bistrot au rez, la salle à manger est au sous-sol. Une salle en longueur avec une cuisine ouverte, un peu moins de trente couverts, une ambiance chic, feutrée. lumière tamisée.

Ils sont ouverts du lundi au vendredi, horaires coupés, fermés les samedis et les dimanches.

Il n’y a pas de menu à la carte, mais trois menus surprises, un au déjeuner et deux le soir. Accords mets et vins.

Exemples de prix : menu « résumé« , 4 actes (135), menu « version originale« , 7 actes (250), menu « riche histoire« , 10 actes (335), Chateldon 75 cl. (10€), Billecart-Salmon rosé 10 cl. (34), café (8).

Mardi 5 juillet 2022

1er jour de notre séjour « Paris GT 2022« , repas du soir.

Réservation pour  trois personnes à 19h45. Restaurant complet. Une emprunte bancaire a été demandée lors de la réservation (en ligne), en cas d’annulation tardive, non présentation ou convive manquant, des frais de 250€ par personne sera prélevée.

Quelques mises en bouche en guise d’apéro pendant que nous choisissons le menu.  Mini tartelette de haricots coco et bulot ainsi qu’une petite tarte au foie gras et menthe. Pour accompagner, un verre de champagne Billecart-Salmon Rosé (34) et deux cocktails sans alcool (17).

La Scène, Paris
La Scène, Paris

Nous avons choisi le menu « version originale » en sept actes (250).

Huîtres et coquillages de pêches à pied
fine gelée de crevettes grises

Thon rouge de mediterannée
haricots verts, cerises, herbes fraîches

Caviar Kristal
pain mi-perdu, mi-soufflé, pomme pompadour

Turbot de ligne
céleri, celtuce, fleur d’oranger

Petit pois
à la française

Ris de Veau
artichauts, tomates, olives noires, truffe noire

Vanilles d’origine
Tahiti en crème brûlée, Madagascar en crème glacée

La Scène, Paris
La Scène, Paris

1er acte : huîtres et coquillages de pêches à pied, fine gelée de crevettes grises.

Kumquats, salicornes, vongoles, palourdes, couteaux, la gelée de crevettes grises était très puissante, un petit plat frais, légèrement acidulée, 

La Scène, Paris

Pour ceux qui n’aimait pas les coquillages, ils avaient préparés du chou kalé au caviar croquant qui a simplement fait un aller retour.

La Scène, Paris

2e acte : thon rouge de méditerannée, haricots verts, cerises, herbes fraîches.

Une tranche de thon rouge accompagnée d’une tomate fatiguée (très mure ?) dans son jus, sorbet aux herbes. Un plat simple, frais, mais assez quelconque. C’était correct, sans plus, je n’ai pas trouvé le thon fantastique, même assez fade.

La Scène, Paris

3e acte : Caviar Kristal, pain mi-perdu, mi-soufflé, pomme pompadour.

Un plat servi tiède, très gourmand, un cube croustillant dehors et moelleux dedans. Le caviar était agréable, pas trop salé, ni trop iodé. Totalement en contraste avec le plat précédent.

Ce caviar Kristal, j’aurais l’occasion de le voir un peu partout durant notre séjour, il semble être utilisé par beaucoup de restaurants. Il s’agit d’un caviar provenant de Chine, j’entends déjà les mauvaises langues, mais il n’est pas de si mauvaise qualité, ce n’est pas non plus le moins cher sur le marché.

La Scène, Paris

4e acte : Turbot de ligne, céleri, celtuce, fleur d’oranger.

J’ai beaucoup aimé la sauce de ce plat, puissant et corsé, à base d’arrêtes du turbot. Garni de céleri et celtuce, je ne connaissais pas ce légume aussi connu sous le nom de laitue chinoise ou laitue asperge.

Petit bémol pour la cuisson, un brin trop longue, car un jus coagulé a commencé à se former.

La Scène, Paris

5e acte : petit pois à la française.

Un plat amusant avec une déclinaison autour du petit pois.

La Scène, Paris

Petite pause avec un granité à l’agastache, une plante, fleur de couleur violette. Première fois que j’en mangeais.

6e acte : ris de Veau, artichauts, tomates, olives noires, truffe noire.

Un plat plein de punch, très gourmand. Un ris croustillant, moelleux, mais un petit peu trop cuit, il avait un peu perdu de sa souplesse. Le jus était gourmand, une touche d’agrume avec du kalamansi, mais il était trop réduit, trop salé, je n’ai vraiment pas pu sentir la truffe noire.

C’est osé de servir un abat dans un menu surprise. Coup de malchance pour mes amis qui n’aiment pas ce genre de produit, mon ami a avalé sans réfléchir et son amie a goûté et j’ai fini son plat.

La Scène, Paris

Pré dessert avec une déclinaison autour du pain.

La Scène, Paris

7e et dernier acte : vanilles d’origine, Tahiti en crème brûlée, Madagascar en crème glacée.

J’ai beaucoup aimé cette crème brûlée, fine, facile à manger, un appareil très léger.

La Scène, Paris

Pour finir notre repas et accompagner nos cafés (8) : un gâteau nantais, des sablés bretons, une mousse au chocolat, huile d’olive et fleur de sel, un mélange étonnant qui se mariait bien.

La Scène, Paris

Bon, bon, bon, pour résumer, un repas plutôt plaisant dans l’ensemble et pour tous les convives, mes amis ont fortement aimé le service, mais on regrette que la cheffe Le Quellec n’ai pas fait un tour un salle, elle s’était éclipsée avant la fin de service.

J’ai trouvé le service très, trop « insistant », évoquant trop de détail, mais je me suis trompé, car j’ai oublié le contexte, tout est travaillé pour donner une impression de « pièce de théatre » comme les mots utilisés un peu partout : la scène, version originale, riche histoire, la troupe, représenation, etc.

3 menus, 1 verre de champagne, 2 cocktails sans alcool, 3 cafés, eau à volonté. Environ 850€ pour trois personnes.

J’ai beaucoup aimé le  système « forfait » où l’on facture seulement une bouteille d’eau pour un service à volonté tout au long du repas. Pour des personnes comme moi qui ne boivent pas d’alcool, c’est vraiment très chouette de ne pas devoir payer 50 francs en eaux minérales. 

Les toilettes valent le détour pour un jeter un coup d’oeil, ils sont plutôt originaux.

La Scène
32 Av. Matignon
75008 Paris, France
+33 1 42 65 05 61
www.la-scene.paris

Crédit photo : foodaholic

La Scène, Paris