L’Appart, Lausanne

Chouette découverte avec ce nouvel établissement ouvert en mars 2023, L’Appart à Lausanne qui remplace le restaurant italien Il Corso. Le chef Louis Zuzarte et son équipe nous proposent un restaurant gastronomique décomplexé.

Près de la place Saint-François, l’établissement est situé sur la célèbre rue de Bourg. Je ne sais pas comment c’était du temps du restaurant pizzeria italien Il Corso, car je n’y étais jamais allé, mais l’équipe de L’Appart a totalement rénové l’endroit. L’accès est discret, petit couloir, un escalier, une porte qui ne fait pas restaurant, plutôt amusant. J’ai trouvé le cadre un peu atypique, une ambiance légèrement différente d’une salle de restauration classique, il y a divers petits coins, de grands tableaux, des couleurs douces, des tons clairs, pastels, gris, blanc, bleu et il ne faut pas oublier la très belle vue sur la cathédrale.

Pour le moment, ils ne sont ouverts que les soirs du mardi au samedi, fermé les midis, dimanche et lundi, mais j’ai vu qu’ils cherchaient à recruter pour étendre leurs heures d’ouverture.

Pas plats à la carte, mais uniquement un menu avec belle carte de vins.

Exemples de prix :
– Shiraz 10 cl. (6 chf)
– biancho di chiara 2020 (92 chf)
– limonade maison 30 cl. (5 chf)
– café (5 chf)

L’Appart
Rue du Bourg 29
1003 Lausanne
+41 21 323 88 09
www.appart-lausanne.ch

Crédit photo : foodaholic

15 avril 2023

Découverte de ce nouveau restaurant en compagnie de Nathalie (www.lasemainedunegourmette.com) et Sonia (www.quandestcequonmange.ch) ainsi que leurs conjoints respectifs. Samedi soir, restaurant presque complet, quatre personnes en salle, le service était sympathique, décontracté et convivial.  Bonne ambiance, belle soirée.

Je ne vais pas faire un résumé détaillé du repas, mais plus un ressenti global, car c’était un repas entre amis et je voulais plus passer un bon moment que d’essayer de retenir le contenu de mes assiettes, en plus, les énoncés étaient tellement longs et détaillés qu’il n’est pas possible de tout retenir.

Il n’y a qu’un seul menu (130 chf) composé de sept plats, adaptable selon les allergies ou les souhaits, supplément fromages (18 chf) en option. Chose agréable, les eaux minérales à volonté sont inclus dans le prix.

Le chef Louis Zuzarte nous a servi une cuisine très personnelle, un style très visuel avec des assiettes hautes en couleurs et très détaillées. Les plats étaient composés avec de nombreux produits, beaucoup de goûts ou de parfums. Peut-être un peu trop par moment.

Pour résumer, une jolie découverte, une belle soirée. L’expérience gastronomique décontractée, l’ambiance, le repas, tout était sympathique. La cuisine très personnelle du chef, on aime ou pas. Pour peu que l’on soit épicurien, gourmand ou curieux, mérite d’être tester au moins une fois.

Samedi, 19h30, cinq personnes avec réservation.
5 menus, 2 limonade maison,  2 verre de vin, 2 btl vin, 2 cafés : ~920 francs pour cinq personnes.

Swagat, Vevey

Nikkei Nine, Montreux

Le Nikkei Nine à Montreux était l’un des restaurants du Fairmont Montreux Palace qui propose des concepts de cuisines éphémères. Le Nikkei Nine proposait comme son nom l’indique, une cuisine nikkei, un mélange de cuisine péruvienne et japonaise. Le dernier service du Nikkei Nine était à la fin du mois d’avril, il laissera place à (selon le maître d’hôtel) une cuisine libanaise supervisée par un chef étoilé de Paris.

Le restaurant est situé au 1er étage du Palace qui lui-même possède une très belle ambiance belle époque que j’aime beaucoup, c’est chic, élégant sans paraitre trop fastueux. La salle à manger est séparée en divers espaces, c’est grand, vaste avec un très haut plafond et une jolie vue sur le lac. Un cadre chic, pas guindé, plutôt même décontracté.

Une carte de mets nikkei, fusion, inspiration péruvienne et japonaise avec des prix relativement élevés à classer dans la catégorie gastronomique.

Exemples de prix :
– Henniez 50 cl. (6.50 chf)
– Coca-Cola 33 cl. (5.50 chf)
– café (6 chf)

Swagat, Vevey

Nikkei Nine
Montreux Palace
Avenue Claude Nobs 2
1820 Montreux
+41 21 962 12 12
www.fairmont.com

Crédit photo : foodaholic

6 avril 2023

Jeudi, 19h00, trois personnes avec réservation.

J’ai découvert ce lieu grâce à mon amie Nathalie (www.lasemainedunegourmette.com) qui aime beaucoup ce lieu. Je me décide donc de tester avant sa fermeture malgré mon manque d’enthousiasme pour la cuisine péruvienne, mais j’adore la cuisine japonaise.

C’était une soirée très calme avec que quelques tables occupées. Personnel en nombre, quatre ou cinq, un service aux petits soins, attentionné, sympathique, décontracté.

Les prix annoncent vite la couleur, ça tape fort, mais rien de surprenant, nous sommes à Montreux, de plus dans un palace. Les plats ne me disaient rien, je me suis donc orienté sur plusieurs entrées ce qui m’a permis de tester plus de plats.

En entrées : tartare de boeuf wagyu (36 chf), huîtres grillées (29 chf), thon mariné (34 chf), tempura de crabe mou (32 chf). En plat : faux filet de wagyu (68 chf) et aubergine au miso (44 chf). En dessert : millefeuille et glace café-caramel (18 chf).

Notre repas débute par un petit plat rempli de plusieurs crackers japonais croquants et gourmands.

Le tartare de boeuf wagyu avec du caviar Osciètre était dressé sur des chips de tapioca. Des petites bouchées gourmandes avec un visuel plutôt réussi.

Trois huîtres grillées à la chalaca au soja-yuzu, piment et coriandre étaient sympathiques, mais sans plus.

Le balfego tuna zuke. Un thon rouge de méditerranée en tartare avec oeufs de saumon, shiso et sauce wafu (truffe?). Assez gourmand, très moelleux, mais peut-être trop de goût, ça cache un peu le goût unique d’un bon thon rouge.

Le tempura de crabe mou était servi avec une salade d’épinard accompagné d’une sauce yuzu, truffe et ponzu. J’adore le crabe mou frit, mais la salade d’épinard, ça fait un peu « simple », par contre la sauce légère et parfumée était sympathique.

L’aubergine au miso « dengaku » était appétissant, mais 44 francs pour deux quartiers d’aubergine, ce sera pas pour tous les jours.

Même constat pour le faux-filet de boeuf wagyu qui était très tendre avec une belle cuisson, mais seulement trois morceaux et avec un accompagnement relativement simple, cela fait un peu trop léger.

Une bonne chose était que les plats sont accompagnés séparement de divers petits plats à partager. Du riz, des épinards au sésame et des champignons sautés.

Le millesfeuille et glace café-caramel était très sympathique, pas trop lourd, une jolie pâte feuilletée et une glace au goût profond.

Pour résumer, je m’attendais à mieux, ce n’était pas décevant, parfois même bon, mais pour le prix, pas assez wow. Par contre, rien à redire sur le cadre et le service.

4 entrées, 2 plats, 1 dessert, 1 dl. vin, 4 minérales, 3 cafés : ~315 francs pour trois personnes.

Swagat, Vevey
Swagat, Vevey
Swagat, Vevey

La Table de la Mainaz, Gex, France

La table de la Mainaz à Gex est le restaurant étoilé de l’Hôtel de la Mainaz et qui possède 1* au Guide Michelin en 2022. L’établissement est situé sur les hauteurs de Gex à proxmité du Col de la Faucille. Il est ouverts aux clients de l’hôtel ainsi qu’aux gens de passage.

L’hôtel propose deux restaurants, deux ambiances. Le Panorama, plus classique et décontracté et La Table de Mainaz qui est gastronomique. La salle est plutôt petite, mais propose quand même huit ou neuf grandes tables rondes de 4 couverts chacune, sans oublier la terrasse. Le cadre est épuré, simple, chic et décontracté, des couleurs claires et une pièce lumineuse. Ils sont ouverts du mercredi au dimanche, horaires coupés, fermé les lundis et les mardis.

C’est le chef Julien Thomasson qui est au fourneau des deux restaurants. Côté étoilé, pas de plats à la carte, mais un menu à cinq, six ou sept services.

Exemple de prix :
– menu 5 services (109)
– menu 6 services (129)
– menu 7 services (149)

17 septembre 2022.

Dans le cadre de notre weekend à Gex, nous avons profité de notre séjour à l’Hôtel de la Mainaz pour diner dans leur restaurant gastronomique étoilé.

Nous avons opté pour le menu à 7 services.

Pour débuter, trois mises en bouche, une cuillère chèvre et truite fumée, des tomates cerise partiellement enrobées de graines et des pommes croquettes sauce mayo aigre.

Charme Thaï, Denens
Charme Thaï, Denens

1er service : lapin et glace aux petits pois. C’était sympa, un lapin tendre et juteux, cuit rosé, peut-être en basse température, mais dommage, c’était servi très froid, trop froid.

Charme Thaï, Denens

2ème entrée : une déclinaison de tomates. En tartare, confit, coulis, glace et siphon. Frais, très rafraîchissant, mais encore servi trop froid.

Charme Thaï, Denens

3ème service : loup de mer rôti, céleri, cannelloni aux champignons. Délicieux avec un poisson très bien cuit.

Charme Thaï, Denens

4ème service : lotte, sauce au vin rouge, betterave. La lotte était bien cuite avec une sauce épaisse et corsée, mais j’ai trouvé le plat trop puissant, trop salé à mon goût.

Charme Thaï, Denens

5ème service : une selle d’agneau tendre et juteux cuite rosée, accompagnée d’une feuille de chou farcie d’une brunoise de céleri. mini oignon et carotte.

Charme Thaï, Denens

6ème service : le chariot de fromage. Une jolie sélection de la région, nous avons choisi de ne prendre qu’une assiette pour trois. Un bleu de la Marre, un lait de vache aux raisins, du Comté, un champagnolet, du chèvre.

Charme Thaï, Denens

En pre-dessert, une figue rôtie.

Charme Thaï, Denens

7ème service : un dessert autour de la mirabelle.

Charme Thaï, Denens

Quelques mignardises pour accompagner nos cafés.

Charme Thaï, Denens
Charme Thaï, Denens

Pour résumer, le repas en soi était plutôt bon, j’ai beaucoup aimé le loup de mer et l’agneau.

Le point négatif concerne le service qui était très confus avec un manque d’attention. Il était difficile de redemander l’eau, on demande certaines choses à un serveur, mais un second serveur n’en tient pas compte et si certaine personne au service était plutôt sympathique, certain  était assez fermé, antipathique, peu souriant, parlait vite, coupait sec.

La table de la Mainaz
Hôtel de la Mainaz
Route du Col de la Faucille
lieu-dit La Mainaz
01170, Gex, France

+33 4 50 41 31 10
www.la-mainaz.com

Crédit photo : foodaholic

Sushi B, Paris

Le Sushi B est un restaurant japonais gastronomique à Paris qui est situé dans le 2e à côté du Square Louvois. En 2022, il possède 1* Michelin depuis 2019. Il fait parti d’un « chaîne », car le nom existe aussi à Villars (CH), Ginza (JP) et Milan (IT), mais qui semble fermé maintenant.

C’est minuscule, c’est un restaurant de poche avec juste huit places au comptoir. Un cadre moderne, sobre, austère, très simple, presque sans décoration.

Ils sont ouverts du mercredi au dimanche, horaires coupés, fermés les lundis et les mardis. Les services commencent à 12h30, 19h00 et 21h30, pas avant, ni après.

Il n’y a pas de menu à la carte. Deux menus omakase à midi et 1 le soir. Pas de menu végétarien.

Exemples de prix : menu sushi, midi (78), menu omakase midi (110), menu omakase, soir (190), eau minérale 75 cl. (8), bière Asashi 33 cl. (10), thé vert / grillé (10). café (5)

Sushi B, Paris

Vendredi 8 juillet 2022

4e jour de notre séjour  « Paris GT 2022« , repas de midi.

Réservation pour trois personnes, 12h30. Six clients en tout. Informations bancaires demandées lors de la réservation, des frais seront facturés, 70€ à midi et 140€ le soir par personne en cas d’annulation tardive, non présentation ou convive manquant.

Leur site web vaut le coup d’oeil pour la longue liste de « règles » à respecter. J’ai eu un peu peur, mais au final, le repas s’est bien passé.

Nous avons choisi le menu sushi (78) :  amuse-bouche, sushis, dessert.

Le repas a commencé par un tofu au sésame frit qui était très chaud, la première bouchée à mordre avec précaution. C’était rigolo, mou, moelleux, un peu comme un soufflé en moins aeré.

Sushi B, Paris

Duo de petites entrées avec des nouilles de seiche en sauce et une boulette de volaille froide.

Sushi B, Paris

Le chef travaille par séquences, il préparait les sushis par groupe. Nous étions six clients, il préparait pour la personne seule, puis mes amis et moi, ensuite un couple. Il change de poisson et recommence.

Des sushis d’excellente qualité, ils seront les meilleurs sushis que nous avons pu trouver et déguster durant notre séjour à Paris. Les sushis étaient fins, légers, préparés avec beaucoup de minutie. Le riz vinaigré était différent, probablement une recette avec du vinaigre rouge ou du vin. Le chef Isao Horai était très méticuleux dans ses préparations, précis avec un mouvement perpétuel, c’était un spectacle presque envoutant.

Le chef nous a préparé de la barbue, seiche, langoustine, chinchard, saumon sauvage, thon rouge, thon gras, anguille grillée, maki thon gras et shiso et omelette façon castella, très peu sucrée.

Tous les sushis étaient très bons, mais le chinchard était pour moi au-dessus du lot, suivi du thon gras et de l’anguille.

Nous n’avons pas eu le traditionnel gingembre mariné, mais des fines lamelles de daikon mariné qui étaient doux, acidulées, croquantes, c’était beaucoup plus facile et agréable.

Nous avons eu la possibilité de commander quelques pièces en plus, nous avons donc sauté sur l’occasion et avons repris du chinchard (8) et du thon gras (18). Nous avons commandé sans connaître les prix, heureusement que nous avons été raisonnables, car à 18€ le nigiri de thon gras, nous aurions pu finir sur la paille.

Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris

En dessert, glace au riz avec quelques gouttes d’huile d’olive et un chou au thé vert.

Sushi B, Paris
Sushi B, Paris

Pour résumer, c’était excellent, un japonais dans la plus pure tradition avec ses codes, on mange comme le chef a prévu de manger ses sushis, il vous sera demandé si la quantité de wasabi est convenable, mais ça s’arrête là, ne pensez même pas à tremper vos sushis dans de la sauce soja.

3 menus sushi, 4 chinchard, 4 thon gras, 2 minérales 75 cl, 2 thés à volonté, 1x bière et 3x cafés, environ 400€ pour trois personnes.

Pensez à passer aux toilettes, experience ludique garantie.

Sushi B
 5 rue Rameau
75002 Paris, France
+ 33 1 40 26 52 87
www.sushi-b-fr.com

Crédit photo : foodaholic

Sushi B, Paris

Marsan, Paris

Marsan est le restaurant gastronomique 2* Michelin (2022) à Paris d’Hélène Darroze, connue comme jurée de l’émission Top Chef, elle a également d’autres restaurants étoilés dont un 3* à Londres. Marsan est situé dans le 6e à Saint-Germain-des-Prés.

L’établissement est grand, sur deux étages, il abrite plusieurs concepts. Au rez, « la table de partage », une très grande table de ferme de vingt couverts ainsi que la cave. À l’étage, « la table du chef », une table située devant la grande cuisine ouverte pouvant accueillir jusqu’à sept convives et permettant de voir la brigade en direct. Puis « la salle à manger » avec un cadre chic, lumière très tamisée, grandes tables, de jolis volumes et espaces.

Ils sont ouverts du mardi au samedi, horaires coupés, fermés les dimanches et les lundis.

Différents menus selon les concepts. Celle de la salle à manger propose un menu pour le déjeuner et un le soir en deux versions.

Exemples de prix : menu déjeuner (95), menu 6 services (175), menu 9 services (225), San Pellegrino (7€), thé vert gyokuro (7), café (7).

Marsan, Paris

Jeudi 7 juillet 2022

3e jour de notre séjour « Paris GT 2022« , repas du soir.

Réservation pour trois personnes, 19h45. Restaurant complet. Une garantie bancaire a été demandée lors de la réservation (en ligne), en cas d’annulation tardive, non présentation ou convive manquant, des frais de 175€ par personne seront facturés.

Nous avons tous choisi le menu en 6 services (175).

L’anchois des pêches de la Côte Basques
salade de haricots verts, groseilles et amandes fraîches,
stracciatella, poutargue royale

ou

Caviar Krystal (+55)
thon rouge, melon, bouillon d’algues

* * *

Foie gras de canard des Landes
cardamone, cerises bigareaux, gelée à éla kriek,
pistaches et fleur de sureau

* * *

Rouget grondin, pavé cuit sur binchotan
courgettes, olives et basilic
vinaigrette, jus de rouget, aïoli au youzu kosho

* * *

Agneau de lait des Pyrénées
selle en rognonnade, chuletilla grillée
artichaut violet, pistou à la menthe, jus aux câpres

ou

Boeuf Wagyu A5 de Gunma (+85)
filet grillé, carpaccio à la crème d’ail rose
oignon calçot laqué, jus de boeuf au poivre vert

* * *

L’ardi Gasna d’estives
confiture de cerises noires

* * *

Autour du chocolat Nyambo et du thé rouge

ou

Baba au rhum (+18)
rhubarbe et chantilly à la vanille bourbon

Le repas a commencé par quelques tuiles aux parfums différents et un amuse bouche à base de maquereau cru, romarin frais ciselé à table, à manger comme un tacos, rigolo, mais surtout délicieux, j’ai adoré.

Marsan, Paris
Marsan, Paris

1er service :

Mes amis ont choisi l’anchois des pêches de la Côte Basque … accompagne une salade de haricots verts de chez Patricia Dondaine, de groseilles et d’amandes fraîches, straciatella, poutargue royale.

Je me suis laissé tenter par la surprenante association du caviar Krystal du lac aux mille mots … avec thon rouge de St Jean de Luz et le melon piel del sapo, bouillon d’algues légèrement fumé, caviar noir de la rivière Amor.

C’était excellent, un plat très frais et gourmand, légèrement acidulé, doux, croquant.

Marsan, Paris
Marsan, Paris

2e service : Le foie gras de canard des Landes trié par Robert Duperier … légèrement assaisonné de cardamone noire d’Inde, puis confit, cerises bigareaux, gelée à la kriek, pistaches de Sicile et fleurs de sureau.

C’était bon et fin, des goûts subtils, le fois gras était fondant.

Marsan, Paris

3e service : le gros rouget grondin de Saint-Jean de Luz … pavé cuit sur le binchotan … courgettes blanches, olives Taggiasches et basilic en vinaigrette de pépins de tomates relevée de harissa, jus de rouget, aïoli au yuzu kosho.

Un plat qui claque, la vinaigrette et l’aïolia ont donné beaucoup de punch à un rouget très bien cuit.

Marsan, Paris

4e service :

Mes amis ont pris le boeuf Wagyu A5 de la préfecture de Gunma au Japon … filet grillé à la cheminée, carpaccio à la crème d’ail rose de Lautrec … oignon calçot laqué, jus de boeuf au poivre vert fermenté.

J’ai goûté au filet et oh mon Dieu, que c’était tendre, je n’ai jamais mangé un morceau aussi délicieux et fondant. J’ai déjà eu l’occasion de manger du boeuf de Kobe, mais ça n’avait rien de « délicieux », intéressant, fondant, mais gras et écoeurant à la longue. Comme le carpaccio, intéressant, très beau visuellement, persillé, mais trop gras en bouche. Il y avait aussi une sorte de ragoût au goût corsé dressé sur une sorte de pain chinois, mentionné nulle part.

Marsan, Paris
Marsan, Paris
Marsan, Paris

J’ai pris l’agneau de lait des Pyrénées Axuria … la selle est rôtie en rognonnade, la chuletilla est grillée au barbecue … artichaut violet comme à Rome, pistou à la menthe, jus aux câpres de Pantelleria.

C’était délicieux, la viande était tendre et juteuse, les rognons en mousse, artichauts très grillés, croustillants.

Marsan, Paris

5e service : L’ardi Gasna d’estives de la vallée d’Urkulu … sélectionné par Béñat, notre fromager à Saint-Jean de Luz, confiture de grosses cerises noires d’Itxassou.

Le fromage a été râpé à table sur une tuile façon « merveille ». Mon amie a adoré ce plat, mais moi, je n’ai pas pu. L’odeur de ce fromage de Brebis au parfum puissant, m’a un peu retourné l’estomac, cela allait encore avec la délicieuse confiture, mais je n’ai pas réussi sans.

Marsan, Paris

6e service : autour du chocolat Nyambo du Ghama au thé rouge de Chine fumé … la noisette s’invite pour un jeu de texture. 

Une note de douceur pour finir. Un dessert frais, doux et croquant, légère amertume.

Marsan, Paris

Mon amie a opté pour le véritable baba, signature de nos maisons … il est imbibé de l’armagnac Darroze de votre choix et accompagné de rhubarbe Goliath de chez Mathieu Vermes cuite en croûte de sucre et de rose et de chantilly à la vanille bourbon caramélisée.

Elle avait le choix entre trois armagnacs d’âges différents, elle a apprécié le baba et la chantilly, mais pas trop la rhubarbe que j’ai mangé, c’est vrai qu’elle était hyperacide, j’ai presque versé une larme.

Quelques mignardises pour accompagner nos cafés en fin de repas : chocolat, gâteau, guimauve, dommage, mais c’était beaucoup trop sucré, lourd et dense.

Marsan, Paris
Marsan, Paris
Marsan, Paris

Pour résumer, nous avons passé une bonne soirée, malgré une table forte bruyante, nous avons eu du mal à parler entre nous, mais cela aurait pu être pire, on aurait pu être assis à côté de leur table.

Jolie prestation globale de l’équipe en salle avec une mention pour le directeur, le sommelier ou les personnes à l’accueil, dommage pour les quelques personnes un peu « fermées », ils ont juste fait leur travail, mais sans plus, sans échanges. Nous avons salué la cuisine en sortant, mais nous avons reçu aucune réponse.

Très beau menu dans l’ensemble avec quelques plats excellents, mais les mignardises étaient trop sucrées.

Dommage pour les eaux minérales qui ont été facturées à l’unité, mais je ne suis pas plus étonné que ça, c’est pareil en Suisse, La bonne surprise c’était d’avoir eu un « forfait » eau à volonté chez La Scène.

3 menus « 6 services » (1  caviar, 2 wagyu, 1 baba), 1 verre de vin rouge, 5 bouteilles d’eau, 2 cafés, 1 thé, environ 840€.

Marsan
4 rue d’Assas
75006 Paris, France
+33 1 42 22 00 11
www.marsanhelenedarroze.com

Crédit photo : foodaholic

Komatsubaki, Paris

Le Komatsubaki est un restaurant japonais à Paris situé dans le 8e.

C’est un petit restaurant sur deux étages. Au rez, une petite pièce utilisée comme hall multi usages avec un comptoir où il y a des futs de bière stockés en dessous, un accès à une réserve et les toilettes. Le restaurant est situé à l’étage, il y a un comptoir de dix places, une table de quatre et une pièce japonaise pouvant accueillir six à huit personnes. Un cadre japonais classique, simple, austère, lumineux, quelques décorations. Une ambiance calme, un service traditionnel et décontracté.

Ils sont ouverts du mardi au dimanche, uniquement le soir.

Pour le moment, pas de choix à la carte. Trois menus omakase à choix, un orienté sushi, un autre kaiseki et le dernier shôjin orienté vegan (sans viande, ni poisson).

Exemples de prix : omakase sushi (120), omakase kaiseki (120), omakase shôjin (120), Coca 33 cl. (5) thé glacé, verre (5).

Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris

Mercredi 6 juillet 2022

2e jour de notre séjour  « Paris GT 2022« , repas du soir.

Réservation pour deux personnes, 19 heures, c’était complet.

Des officiels de l’ambassade du Japon étaient dans la salle « japonaise », peut-être l’ambassadeur lui-même accompagné de deux jeunes subordonnés ainsi qu’un officiel de Paris, c’était rigolo de voir le côté hiérarchie et protocole.

Mon ami et moi avons opté pour le menu KOMA (120) qui est orienté sushi.

Kobachi
(amuse-bouche)

Wanmono
(soupe de saison)

Otsukuri
(sashimi)

Hassun
(entrée de saison)

Assortiment de sushis

Misoshiru
(soupe miso)

Dessert

Le repas a commencé avec un appétissant amuse-bouche qui était une feuille de shiso en tempura garnie d’un tartare de loup de mer et oeufs de saumon. C’était délicieux, mais pas facile à manger en une bouchée.

Komatsubaki, Paris

Suivi d’une soupe de saison composée d’un puissant dashi aux coquillages, garnie d’une tomate et moules.

Komatsubaki, Paris

Petit assortiment de sashimi sympathique composé de thon gras, loup de mer et sériole. Qualité excellente, fraîs, une chair ferme, pleine de goût.

Komatsubaki, Paris

L’assortiment d’entrées de saison avec un petit mot pour le « tanabata », la fête des étoiles. Tartare de thon gras, mochi au sésame, edamame en tempura, barbue au yuzu kosho.

Komatsubaki, Paris

Le défilé des sushis commence. Ils étaient préparés à la minute et servis les uns après les autres sur un plat placé entre le chef et les clients. Une manière de faire particulière ici, mais c’est une pratique traditionnelle courante au Japon.

Thon rouge « akami », thon gras « chutoro », ventrèche de saumon, barbue au shiso et prune aigre « umeboshi », noix de Saint-Jacques, sériole et poutargue.

Bien, bon, excellent. bonne taille, extra fraîs, rien à redire. Mis à part la barbue, un choix de produit assez standard et similaire par rapport à la Suisse.

Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris

J’ai pris en supplément le homard gratiné (+30), une spécialité de la maison, gratiné sans fromage. Présentation simple, mais jolie, très parfumé, mais je suis déçu du goût. C’était servi très chaud, presque brûlant, lourd et surtout beaucoup trop cuit, toute la finesse du homard avait disparu.

J’en avais commandé qu’un, car mon ami n’est pas amateur de crustacés, mais nous avons tous deux reçu une portion. Double dose pour moi au final.

Komatsubaki, Paris

Reprise du menu avec une soupe miso. Contrairement en Suisse, leur soupe miso est très rougeâtre avec un goût corsé et assez âpre.

Komatsubaki, Paris

Mini portion de riz garni d’oeufs de saumon et graine de sésame.

Komatsubaki, Paris

Derniers sushis avec un nigiri de seiche et yuzu kosho, un à la ventrèche de saumon grillée avec un topping à base de soja, un goût qui m’a rappelé la cuisine chinoise avec les haricots noirs fermentés et une délicieuse anguille grillée et pour finir un temaki au thon gras et ciboulette. J’ai enfin pu manger une délicieuse anguille à Paris !

Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris

Mon ami et moi avons commandé quelques sushis en supplément. On n’allait pas passer à côté de cette occasion alors qu’on a enfin trouvé des sushis de qualité. Les nigiris en plus ont coûté entre 5 et 8€ la pièce.

Pour le dessert, un mochi à la fraise et haricots rouges et un tiramisu.

Komatsubaki, Paris

Pour résumer, c’était un excellent repas. Les chefs ont expliqué chaque plat, ambiance décontractée. Dommage pour les verres de thé glacé facturé à l’unité, mais ce n’est pas nouveau, c’est pareil au Kozan à Genève.

Deux menus KOMA, 1 supplément homard, 8 suppléments nigiris, 4 verres de thé glacé, 2 coca.
Environ 340€ pour deux personnes

Komatsubaki
3 Rue d’Artois
75008 Paris, France
+ 33 1 42 25 26 78
www.komatsubaki-paris.com

Crédit photo : foodaholic