Römerhof, Loèche-les-Bains

Le Römerhof est un hôtel-restaurant 3* de Loèche-les-Bains ou Leukerbad en allemand. Un lieu connu pour ses bains thermaux comme Yverdon, Lavey, Ovronnat, etc.

Le restaurant est assez grand avec une salle et une terrasse pour un total de 180 couverts. Ambiance traditionnelle « chalet ».

Ils sont ouverts tous les jours, toute l’année.

La carte propose un style international avec des plats italiens, pizzas, grillades, spécialités valaisannes, fondue chinoise.

Exemples de prix : tomate mozzarella (18 chf), crème de bolets (9.80 chf), spaghetti carbonara (21.50 chf), pizza margherita (16 chf), steak de boeuf, 200 gr. (40 chf), boule de glace (4 chf) Coca cola 33 cl. (4.80 chf), café (4 chf).

Ryô, Paris

Vendredi 22 juillet 2022

Dernier jour de mon petit séjour à Sierre où nous avons visité le Barrage de la Grande Dixence et celui du Lac de Moiry.

Repas à cinq, sans réservation, nous étions sur la terrasse, il n’y avait pas grand monde, peut-être à cause de la chaleur, des vacances ou les travaux de la route juste à côté expliquent cela. Heureusement qu’ils ont attendu 14 heures avant de commencer à scier la route, un bruit infernal, je plains les clients de l’hôtel.

En entrée, j’ai pris une petite, simple et correcte salade verte (8.50). Ensuite j’ai pris sur le conseil de mon amie qui vient souvent dans ce restaurant, un plat qu’on ne trouverait pas ailleurs selon elle, des spaghetti aux bolets et filet de boeuf (21.50 chf) en demi-portion. Je ne suis pas certains que c’est un plat si rare que ça, mais c’était bien préparé, même en demi-portion, j’ai trouvé relativement copieux, car je ne suis pas un mangeur de pâtes. C’était gourmand, cuisson « al dente », généreux en bolet, un boeuf tendre. Un plat plutôt bien réussi.

Ryô, Paris
Ryô, Paris

Pour résumer, un repas assez sympathique, ambiance décontractée, malgré la chaleur un peu écrasante.

Römerhof
Rathausstrasse 16
3954 Leukerbad
+41 27 472 99 99
www.hotelroemerhof.ch

Crédit photo : foodaholic

Amici, Lausanne

 Ouvert en 2014 ou 2015, noté 13/20 au Gault et Millau, l’Amici est un restaurant italien à Lausanne qui a remplacé le Café des Amis. L’Amici est un peu le petit frère d’un autre restaurant italien à Lausanne, le St-Paul.

Un peu excentré, l’établissement est situé en haut de la rue Saint-Martin, juste en face de l’hôtel de police. Il y a quatre places de parking réservées aux clients.

L’établissement est petit avec une petite terrasse, une quarantaine de couverts à l’intérieur. Les tables sont petites et serrées, bois, carrelage, une ambiance bistrot, c’est assez bruyant.

Ils sont ouverts du lundi au vendredi, fermés les samedis et les dimanches, horaires coupés.

Une carte italienne décrite souvent du sud, mais on y trouve également des plats du nord. Plutôt petite avec peu de viande ou de poisson en plat principal, mais un choix intéressant de pâtes et une jolie liste de desserts.

Exemples de prix : plats du jour (16/18 chf),  risotto aux gambas (27 chf), filet de loup de mer (39 chf), tagliata de boeuf (42 chf), panna cotta (9.50 chf), thé froid 33 cl. (4.50 chf), San Pellegrino 50 cl. (4.80 chf), café (3.90 chf).

Attention aux prix figurant sur le menu de leur site web, ils ne sont pas à jour, il y a parfois de sacrés écarts.

Repas du 3 juin 2022.

Premièr repas chez eux et sachant qu’ils ont bonne réputation, j’ai pris soin de réserver. 1h30 avant le service de midi un vendredi, c’est un peu tard, mais j’ai quand même pu avoir une table. La petite table juste derrière l’entrée, pas terrible, mais c’est mieux que rien.

11h40, presque personne. Un client attablé et deux personnes assises probablement à la « table des habitués ». Il y a toujours une table qui est sans être, LA table des habitués avec souvent, une attention particulière.

J’ai bien fait de réserver, car le restaurant était plein à craquer, il y avait même des gens qui mangeaient au bar.

En salle, un patron ou responsable avec deux personnes. Un service « italien » souriant, sympathique et amical. Le premier contact était en italien, peu pratique, heureusement qu’ils parlent aussi français. 

Beaucoup d’italophones ou des habitués parmi la clientèle. Étant ni l’un, ni l’autre, je me suis senti un peu seul, surtout que j’ai mangé seul ! 

La carte m’a vraiment tapé dans l’oeil avec des tartares, un carpaccio, du cru, tout ce que j’aime.

Première surprise, la carte est plus étoffée que celle sur leur site web, cool. Deuxième surprises, les prix sont tous plus chers que celle sur le site web, de 4 francs pour les entrées, jusqu’à 12 francs pour un plat. Un peu moins cool, personnellement, cela ne me gêne vraiment, car je ne regarde pas trop à la dépense quand il s’agit de bouffe, mais j’imagine l’étonnement de certains clients.

J’ai commencé par un duo de poissons (21 chf) : tartare de loup de mer au melon et carpaccio de poulpe avec des artichauts grillés.

Bien, sympa, le poulpe était bon, j’ai trouvé la petite vinaigrette légèrement sucrée plutôt agréable. Le loup de mer au melon était intéressant, un mariage qui marche plutôt bien, mais le poisson m’a paru un peu « fatigué ».

En matière de mariage, les combinaisons sont infinies, parfois folles, mais au final, c’est rarement mauvais, tout au plus bizarre, ça reste une question de goût personnel. Certains aiment le sucré salé, d’autres détestent, il y en a qui mettent de la mayonnaise partout. bref, vraiment une question de goût.

Amici, Lausanne
Amici, Lausanne

Ensuite, je me suis laissé tenter par le rouleau de sole (20 chf) farci aux gambas sauvages et pommes de terre, sur une émulsion de brocoli et romanesco.

Un plat qui sentait très bon. La sole était bonne et tendre, mais il y avait une amertume qui me dérangeait un peu. L’émulsion de brocoli et romanesco était plus un coulis ou purée, ce qui rend l’entrée plus copieuse qu’imaginée.

Amici, Lausanne

Puis j’ai pris le tartare de veau « fassone » (29 chf) émincé au couteau, parsemé de noisettes et copeaux de Parmigiano Reggiano.

J’aurais dû le prendre en « entrée », mais j’adore tellement les tartares que je l’ai pris en « plat ». Après avoir goûté cette jolie assiette, je me suis dit dans quoi je me suis embarqué …

Quatre belles quenelles … La première a passée relativement facilement, j’ai dû me battre pour la deuxième, utilisé mes dernières cartouches pour la troisième et j’ai failli rendre les armes pour la quatrième.

Un combat épique, heureusement que j’avais du thé froid et de l’eau. Le problème n’était pas la quantité, mais il était très brut, grossier, sans harmonie, ni équilibre, un manque de finesse. Le parmesan c’est bon, mais quand il y en a trop, cela devient lourd et la viande était coupée trop gros, il fallait bien mâcher, sans compter quelques nerfs qui n’ont pas facilité la tâche.

Amici, Lausanne
Amici. Lausanne

Pour clôturer ce repas, j’ai pris un tiramisu (9.90 chf), malgré un tartare qui a failli me mettre KO. Il est passé très facilement, comme quoi, ce n’était vraiment pas une question de quantité. Le tiramisu était vraiment très bon, délicieux. Il était très « mouillé » et la mascaprone « travaillée » avec des oeufs la rendant très aérée et légère.

Amici, Lausanne

Pour résumer, malgré un bon duo de poissons et un délicieux tiramisu, j’ai été un peu déçu, j’en attendais peut-être un peu trop par rapport aux commentaires et à leur réputation.

C’est rigolo, les cuisiniers adorent décorer les plats avec des fruits, un peu comme une signature, j’en ai eu partout sauf … avec le dessert.

Amici
Rue Docteur César-Roux 5
1005 Lausanne
+41 21 311 54 58
www.ristoranteamici.ch

Crédit photo : foodaholic

1820, Montreux

Le 1820 à Montreux est un restaurant et bar à cocktails qui a été entièrement rénové, peut-être fin 2018.

L’établissement est situé au bord des quais à deux pas du lac et à cinq minutes de la gare. Il y a des places de parking un peu partout dans les alentours, le long de la rue, le parking du marché ou celui de la gare.

Ils sont ouverts tous les jours, cuisine non-stop avec une petite carte durant l’après-midi.

L’établissement est assez grand avec une terrasse. Le cadre est un mélange de moderne et de rustique avec du bois du sol au plafond, une ambiance un peu chalet de luxe. Il y a un grand bar dans la salle, une grande cuisine et vitrée.

La carte est très longue. Les cartes italiennes, spécialement celle avec des pizzas sont rarement courtes, mais là, il y a vraiment du choix ! Même trop, un peu difficile de choisir quand on ne sait pas trop quoi manger. Petite carte durant l’après-midi.

Exemples de prix : plat du jour (17 chf),  soupe du jour (9 chf), salade verte (6 chf), pizza margherita (16 chf), penne all’arrabiata (21 chf), burger 1820 (28 chf), Coca 33 cl. (5 chf), San pellegrino 50 cl. (6 chf), café (3.70 chf).

Repas du  30 mai 2022.

Samedi soir, 19 heures 30, sans réservation. Un accueil rapide et souriant. Un service décontracté et amical. La cuisine était rapide. Il y avait pas mal de monde, presque plein.

J’ai suivi mon ami et nous avons pris une pizza primavera (26 chf) à la tomate, mozzarella, jambon cru de Parme, Grana, roquette et tomates cerise. Une pizza sympathique et bien garnie. La pâte était fine, les bords par trop épaisses et croustillantes. De bons produits.

1820, Montreux
1820, Montreux

Pour résumer, je ne connais pas très bien Montreux et son marché gastronomique, mais le 1820 me semble être un lieu incontournable du coin avec une situation privilégiée et une clientèle d’habitués et de touristes.

Difficile de se faire une bonne idée de la cuisine avec juste une pizza, mais était plus que satisfaisante.

Les commentaires du web ne sont pas vraiment tendres vis-à-vis du service, mon expérience n’a rien trouvé de particulier à ce sujet.

1820
Grand’rue 58
1820 Montreux
+41 21 963 27 10
www.1820restaurant.ch

Crédit photo : foodaholic

Eligo, Lausanne

Ouvert fin 2014, l’Eligo est un restaurant italien situé dans le quartier du Rôtillon, à Lausanne. Son chef, Enrico Ferrari  propose une cuisine bistronomique italienne notée 14/20 au Gault et Millau (2022).

L’établissement est situé dans l’hypercentre, quartier du Rôtillon, juste à côté de la Place Saint-Francois. Le grand parking payant du Rôtillon est à deux pas.

J’ai souvent passé devant, ça m’avait l’air grand, mais c’est plutôt petit en fait. Deux étages, environ vingt couverts au rez où il y a le bar (pas de place pour s’asseoir) et la cuisine vitrée, dix couverts à l’étage et une terrasse de dix places sur une ruelle piétonne. Le cadre est sympathique, un style industriel moderne, des murs bruts en béton, un second étage mezzanine, des lampes suspendues, j’ai presque l’impression d’être dans une maison d’architecte ou un espace décoration.

Ils sont ouverts du mardi au samedi, fermés les dimanches et les lundis, horaires coupés.

La carte propose une cuisine italienne bistronomique, courte et variée, des cartes différentes le midi et le soir. J’ai été un peu surpris par les prix, mais après le repas, c’est plus compréhensible. Les prix de la carte de midi sont un peu plus doux que ceux du soir.

Exemples de prix : menu à midi E/P/D (35 chf), menu dégustation, le soir (140 chf), risotto au foie de canard (43 chf), poitrine de boeuf braisée (48 chf), cabillaud skrei (49 chf), minérales filtrées 50 cl. (5 chf), café (4.70 chf).

Repas du 28 mai 2022

J’aurais mis presque huit ans pour franchir le pas de la porte, mais aujourd’hui, ce sera enfin fait.

Samedi soir, 19h30, j’arrive au restaurant sans réservation, que voulez-vous, j’aime vivre dangereusement … bon vous savez quoi, j’ai fini sur la terrasse, car il n’y avait plus de places à l’intérieur, en plus il faisait assez froid à cause de la bise. Quand on joue, il faut savoir perdre (^_^).

Je n’ai pas vraiment trouvé de plat principal qui me plaisait complètement, je suis donc parti sur trois entrées.

L’accueil était sympathique et instantané, Prise de commande rapide. J’étais seul, tranquille, sur ma terrasse « privée ». D’habitude, je mange au chaud en regardant les gens marcher dehors, cette fois, je mange dans le froid en regardant les gens manger dedans. Heureusement, je ne suis pas frileux.

Les mises en bouche sont vite arrivées. La première était à base de tomate, câpre et olive, la seconde était à base de betterave, raifort et fromage.

Eligo, Lausanne

Première entrée : oeuf carbonara, jaune d’œuf cuit à basse température, mousse au pecorino, lard de bajoue, pain noir au poivre (23 chf). Une entrée tiède avec un jaune d’oeuf onctueux, assez simple d’apparence, mais qui finalement recele pas mal de travail. Comme ce pain noir décliné en trois textures : en pain, en mini croûtons et en poudre. 

Eligo, Lausanne

Seconde entrée : « tagliatelle » de seiche, chicorée asperge et caviar (36 chf). Plutôt sympathique, des goûts très natures, on sentait assez bien le caviar. Les « tagliatelle » de seiche étaient très fines. Petit bémol au niveau de l’excédent de « jus » provenant de la seiche. J’imagine que c’est un morceau de seiche cuite, congelée, puis coupée à la trancheuse.

Eligo, Lausanne

Troisième entrée : tartare de boeuf, câpres siciliens et mousse d’anguille fumée (28 chf). Un tartare agréable à manger, peu assaisonné, il était vraiment coupé ou haché très fin. Un plat avec beaucoup de textures et de goûts différents. 

J’ai été surpris par le goût de la mousse d’anguille qui avait le goût du thon, j’ai tellement l’habitude de manger l’anguille « kabayaki » dans les restaurants japonais que j’ai oublié son goût d’origine.

Eligo, Lausanne

Après la troisième entrée, une table s’était libérée et on m’a proposé de me mettre à l’intérieur. J’ai un peu hésité, car le froid ne me dérangeait pas trop, mais je suis quand même allé finir le repas dedans. Et j’ai bien fait, car quand je suis sorti du restaurant, il faisait tellement froid !

J’ai failli reprendre un plat, mais je me suis dit que c’était peut-être un peu trop et je risquais de ne pas pouvoir finir. Je me suis donc rabattu sur deux desserts, c’était plus sage !

Donc, en premier dessert : crémeux au yaourt acidulé et miel à l’essence de pin, sorbet à la mangue (16 chf). Un dessert assez acidulé, j’ai presque eu la larme à l’oeil. Le sorbet à la mangue étonne avec son goût très dense. L’essence de pin dans le miel, je n’ai pas un palais assez fin pour le sentir.

Eligo, Lausanne

Et pour finir, le deuxième dessert : le tiramisu Eligo (16 chf). Il n’était pas très volumineux, mais très bon, agréable, peu sucré, généreux en mascarpone et surtout mouillé de café à la dernière minute devant vous. J’ai beaucoup aimé les petites miettes croustillantes, croquantes qui avaient un léger goût amer.

Eligo, Lausanne

Pour résumer, c’était un joli repas, j’ai dû un peu braver le froid, mais quand on a connu la chaleur des fourneaux à cuisinier en plein été, il faut savoir apprécier ce froid.

J’ai beaucoup aimé le service très attentionné, je disais que les prix étaient un peu surprenant, mais quand on voit le nombre de personnes en cuisine et en salle pour un établissement pas si grand que ça, ainsi que les détails dans les assiettes, c’est plus compréhensible.

Eligo
Rue du Flon 8
1003 Lausanne
+41 21 320 00 03
www.eligo-restaurant.ch

Crédit photo : foodaholic

Ulivo, Lausanne

Premier repas chez Ulivo, un restaurant italien ouvert à Lausanne vers, il me semble fin 2016. Ils font partie de cette vague de nouveaux restaurants italiens un peu chic qui avaient emboîté le pas du St-Paul. Parmi eux, on peut citer l’Amici, La Poesia, l’Osteria Balsamico, etc.  Ils figurent au Gault & Millau avec un 12/20 (2022).

Situé dans une petite ruelle discrète, juste à côté de l’hôtel de police, l’établissement est légèrement excentré. Places de parking dans les rues au alentour, mais également celui de la Place du Tunnel à quelques minutes.

Ils sont ouverts du mardi au samedi, fermés les dimanches et les lundis. Horaires de cuisine coupés.

Un établissement de petite, moyenne taille d’une quarantaine de couverts avec également une terrasse d’environ vingt places partiellement sortie au vu du temps un peu maussade d’aujourd’hui. à noter la présence d’un petit coin enfants. Le cadre est moderne, des tons blancs, beiges, bruns et noirs, lumières tamisées, une décoration légère, une ambiance sympathique sur un fond de jazz.

La carte est plutôt courte, mais complétée avec des plats du jour, des suggestions à midi et du soir. Des plats d’inspiration plus semi-gastro que classique.

Exemple de prix : antipasto Ulivo, 2 pers. (37.50 chf), salade verte (9 chf), maccheroni à l’espadon (21.50/26.50 chf), entrecôte de boeuf (52.50 chf), cabillaud à la vicentina (39.50 chf), tiramisu (10.50 chf), minérale 50cl. (5.00 chf).

Dernière visite : 26 avril 2022.

Un accueil pro, rapide et attentionné, je me serais presque cru dans un gastronomique. Deux personnes en salle ce midi-là, un service décontracté, chaleureux et très attentionné, très « italien ». La cuisine était rapide. Un mardi midi assez calme avec un peu de monde.

Le repas a bien débuté avec deux bruschettas tièdes garnies d’une purée d’olive, pancetta fumée et tomate séchée, arrosé d’un filet d’huile d’olive à table.

Le tartare de thon rouge au balsamique de 12 ans d’âge et stracciatella (26.50 chf) était malheureusement sans intérêt, trop commun, dommage, moi qui adore les tartares. J’étais impatient d’y goûter, car c’était du thon rouge de provenance méditerranéenne sur la carte, j’ai de plus, redemandé confirmation lors de la commande, mais à la dégustation, j’ai un gros doute, il n’avait pas ce goût particulier, sauvage, sanguin d’un thon rouge, pour moi c’était du thon albacore.

Pour suivre, j’ai pris l’oeuf 64° à l’épinard, fondue de parmesan et croûtons arômatisés croquants (17.50 chf). Une entrée assez réussie. L’oeuf était onctueux, la fondue goûtue, un plat avec beaucoup de caractères. Les croûtons étaient plus une fine panure.

En plat, j’ai opté pour le dernier chant de la caille (40.50 chf). Une caille farcie à la saucisse et scamorza. Le plat sentait très bon, une belle odeur grillée. Coupé en trois morceaux, la caille était tendre et juteuse, mais juste un morceau car les autres étaient bizarrement secs, sans vraiment comprendre pourquoi. Je n’ai pas vu, ni sentie la scarmoza. Le jus était bon, mais en quantité un peu légère. La caille était dressée sur une purée bonne et agréable, une texture assez fine, légèrement granuleuse.

Pour finir, en dessert : un parfait glacé à la ricotta, poire et ganache de chocolat (12.50 chf). Visuellement sympathique, rafraichissant, gourmand, mais le goût des quelques morceaux de poires présents, était écrasé par celui du chocolat ou des filets d’oranges.

Pour résumer : le cadre est sympathique, la carte alléchante, le service attentionné, une chouette ambiance, mais la cuisine était correcte, bonne, mais dommage pour la cuisson de la caille, ainsi que le tartare.

Ulivo
Chemin de Couvaloup 13
1005 Lausanne
+41 21 544 66 82
www.restaurant-ulivo.ch

Crédit photo : foodaholic

Uolivo, Lausanne
Ulivo, Lausanne
Ulivo, Lausanne
Ulivo, Lausanne
Ulivo, Lausanne

perBacco, Lausanne

Première visite en solo, un vendredi midi au PerBacco à Lausanne, un café, lounge et restaurant italien ouvert en 2017 qui propose une cuisine authentique italienne dans l’esprit « casalingo » inspiré du nord de l’Italie.

L’établissement est situé au centre-ville dans une petite ruelle piétonne du quartier du Rôtillon, un petit quartier moderne totalement refait et finit en 2014. En voiture, le parking du Rôtillon est à deux pas.

Ils sont ouverts du mardi au samedi, fermés les dimanches et les lundis. 11h – 23h, horaires de cuisine coupés.

Un cadre plutôt petit et intime dans un décor vintage musical et un côté industriel avec un plafond en béton brut apparent, ventilation et tuyauterie. La salle pièce principale et lounge bar propose 32 couverts dans un aménagement assez serré, il y a une petite terrasse de 6 places, la vue n’est pas très belle, mais c’est calme. Il y a une seconde salle pour des événements pour un total de 60 couverts cumulés. Une ambiance assez chouette avec un fond sonore pas trop forte.

La carte est plutôt courte avec des plats à partager, des spécialités piémontaises, antipasti, pâtes et desserts, Pas de viandes ou poissons à la carte mais il y en aura peut-être parmi les suggestions du moment.

Exemple de prix : plat du jour (18.00 chf), planchette de charcuterie (12/21 chf), tartare di fassona, 195 gr. (34 chf), orecchiette all’arrabbiata (23 chf), minérale 50cl. (5.00 chf).

Dernière visite : 22 avril 2022.

Un accueil rapide et sympathique par le patron, lui-même en salle, un service sympathique, décontracté, assez amical. J’imagine une personne en cuisine, rapide. C’était une ambiance calme, il n’y avait pas grand monde, cinq tables pour huit couverts, probablement à cause des vacances de Pâques et du festival TheFork.

Impossible pour moi, de ne pas prendre le carpaccio piémontais nappé d’un filet de gorgonzola doux et saupoudré de noisette d’Alba  (19 frs). Il était correct, j’ai bien aimé la combinaison gorgonzola et noisette qui apportait onctuosité, goût corsé et croustillant, un résultat gourmand, mais malheureusement c’était servi trop froid, la viande était glacée, par endroits encore légèrement congelés. Il aurait été préférable de le servir cinq minutes plus tard.

La tagliata de boeuf au rucola et parmesan (34.50 chf) était sympa. Une viande saignante, tiède, tendre, garniture abondante.

Le Masterpiece (10 chf), un tiramisu maison à la crème de châtaigne et pain d’épices était bon, une texture assez dense, il n’est pas très volumineux, mais mine de rien, rassasie bien.

Pour résumer : une ambiance assez fraîche car il ne faisait déjà pas très beau ce jour-là, la porte était restée grande ouverte tout le long du repas et il n’y avait pas grand monde, mais cela n’a pas semblé gêner les autres clients, ni moi. J’ai plus été charmé par le cadre et le patron que par la cuisine avec un carpaccio servi trop froid et un tartare di fassona indisponible, de plus je ne suis pas amateur de pâtes, pas de chance. Café offert, petit geste toujours apprécié, merci.

PerBacco
Ruelle des Tanneurs
Rue du Flon 12
1003 Lausanne
+41 21 311 18 65
www.perbaccooo.com

Crédit photo : foodaholic

Perbacco, Lausanne
Perbacco, Lausanne
Perbacco, Lausanne