Nikkei Nine, Montreux

Le Nikkei Nine à Montreux était l’un des restaurants du Fairmont Montreux Palace qui propose des concepts de cuisines éphémères. Le Nikkei Nine proposait comme son nom l’indique, une cuisine nikkei, un mélange de cuisine péruvienne et japonaise. Le dernier service du Nikkei Nine était à la fin du mois d’avril, il laissera place à (selon le maître d’hôtel) une cuisine libanaise supervisée par un chef étoilé de Paris.

Le restaurant est situé au 1er étage du Palace qui lui-même possède une très belle ambiance belle époque que j’aime beaucoup, c’est chic, élégant sans paraitre trop fastueux. La salle à manger est séparée en divers espaces, c’est grand, vaste avec un très haut plafond et une jolie vue sur le lac. Un cadre chic, pas guindé, plutôt même décontracté.

Une carte de mets nikkei, fusion, inspiration péruvienne et japonaise avec des prix relativement élevés à classer dans la catégorie gastronomique.

Exemples de prix :
– Henniez 50 cl. (6.50 chf)
– Coca-Cola 33 cl. (5.50 chf)
– café (6 chf)

Swagat, Vevey

Nikkei Nine
Montreux Palace
Avenue Claude Nobs 2
1820 Montreux
+41 21 962 12 12
www.fairmont.com

Crédit photo : foodaholic

6 avril 2023

Jeudi, 19h00, trois personnes avec réservation.

J’ai découvert ce lieu grâce à mon amie Nathalie (www.lasemainedunegourmette.com) qui aime beaucoup ce lieu. Je me décide donc de tester avant sa fermeture malgré mon manque d’enthousiasme pour la cuisine péruvienne, mais j’adore la cuisine japonaise.

C’était une soirée très calme avec que quelques tables occupées. Personnel en nombre, quatre ou cinq, un service aux petits soins, attentionné, sympathique, décontracté.

Les prix annoncent vite la couleur, ça tape fort, mais rien de surprenant, nous sommes à Montreux, de plus dans un palace. Les plats ne me disaient rien, je me suis donc orienté sur plusieurs entrées ce qui m’a permis de tester plus de plats.

En entrées : tartare de boeuf wagyu (36 chf), huîtres grillées (29 chf), thon mariné (34 chf), tempura de crabe mou (32 chf). En plat : faux filet de wagyu (68 chf) et aubergine au miso (44 chf). En dessert : millefeuille et glace café-caramel (18 chf).

Notre repas débute par un petit plat rempli de plusieurs crackers japonais croquants et gourmands.

Le tartare de boeuf wagyu avec du caviar Osciètre était dressé sur des chips de tapioca. Des petites bouchées gourmandes avec un visuel plutôt réussi.

Trois huîtres grillées à la chalaca au soja-yuzu, piment et coriandre étaient sympathiques, mais sans plus.

Le balfego tuna zuke. Un thon rouge de méditerranée en tartare avec oeufs de saumon, shiso et sauce wafu (truffe?). Assez gourmand, très moelleux, mais peut-être trop de goût, ça cache un peu le goût unique d’un bon thon rouge.

Le tempura de crabe mou était servi avec une salade d’épinard accompagné d’une sauce yuzu, truffe et ponzu. J’adore le crabe mou frit, mais la salade d’épinard, ça fait un peu « simple », par contre la sauce légère et parfumée était sympathique.

L’aubergine au miso « dengaku » était appétissant, mais 44 francs pour deux quartiers d’aubergine, ce sera pas pour tous les jours.

Même constat pour le faux-filet de boeuf wagyu qui était très tendre avec une belle cuisson, mais seulement trois morceaux et avec un accompagnement relativement simple, cela fait un peu trop léger.

Une bonne chose était que les plats sont accompagnés séparement de divers petits plats à partager. Du riz, des épinards au sésame et des champignons sautés.

Le millesfeuille et glace café-caramel était très sympathique, pas trop lourd, une jolie pâte feuilletée et une glace au goût profond.

Pour résumer, je m’attendais à mieux, ce n’était pas décevant, parfois même bon, mais pour le prix, pas assez wow. Par contre, rien à redire sur le cadre et le service.

4 entrées, 2 plats, 1 dessert, 1 dl. vin, 4 minérales, 3 cafés : ~315 francs pour trois personnes.

Swagat, Vevey
Swagat, Vevey
Swagat, Vevey