Sushizen, Lausanne

Sushizen est une chaine de sushis qui a commencé à Lausanne. Je les ai découvert autour de 2004 et à ce moment là, il n’existait que deux succursales, celle de la rue Etraz et celle d’Epalinges qui était aussi le centre de production. Depuis, ils se sont énormément développé avec de multiples boutiques et points de vente à Lausanne ainsi que dans d’autres villes de la Suisse Romande et aussi deux restaurants : le Sushizen Grancy et le Sushizen Palace qui a fermé définitevement le 13 décembre 2022.

Sushizen a été l’un de mes premiers pas dans la gastronomie japonaise. J’ai beaucoup fréquenté au début les succursales d’étraz et d’Epalinges, puis beaucoup le PSZ à ses début, testé une fois Fusion de Grancy, mais jamais depuis qu’il est devenu un ramen et depuis quelques années, le service de livraison.

Le système d’emballage de Sushizen est très hygiénique, mais pas très écologique et aussi très agacant quand on a pris plein de nigiris, makis ou california, car ils sont emballés à l’unité ou par paire, sans oublier les petits sachets de sauce ou de gingembre.

La livraison est plus plaisante et aussi un peu plus écolo, moins d’emballage et de déballage, mais surtout qu’il ont une zone de livraison assez large, c’est gratuit et assez respectueuxs des heures de livraison.

La carte est classique avec beaucoup de sushis à base de saumon et de thon, puis peu flexible, car souvent par quatre, cinq, six ou huit pièces.

26 décembre 2022.

Lundi soir, commande faite à 17h40, heure de livraison choisit 18h30-18h45, livré à 18h34. Parfait.

Commande livrée à l’heure, rien de renversé, tout était là, aucun oubli.

Les california Koyuki (16.50 chf) au saumon, avocat, oeufs de poissons volants et graines de sésame étaient bons. Par huit pièces « uramaki », ces inside-out sont plutôt larges et peuvent facilement être copieux.

Chinatown, Lausanne

En nigiris, j’ai pris ceux au saumon (11.50 chf), noix de St-Jacques (14 chf), thon gras (17 chf) et oeufs de saumon (16 chf), tous par quatre. Dans l’ensemble, c’était pas mal, un peu trop de riz, mais bien garni.

Pour des sushis industriels, c’est très honorables.

Chinatown, Lausanne

Le thon gras est une bonne affaire pour les amateurs de cette délicatesse, il est bien plus abordable que dans la plupart des restaurants japonais en propose, mais c’est aussi un jeu de hasard, car la qualité fluctue des fois.

Chinatown, Lausanne
Chinatown, Lausanne
Chinatown, Lausanne

Je trouve que les oeufs de saumon ont un peu changé ces dernières années, pas que chez Sushizen, mais également dans les autres restaurants. Ils me paraissent plus petits, moins onctueux, s’approchant des oeufs de truite. Il doit y avoir une nouvelle marque, gamme, produit moins cher que les oeufs de saumon que je connaissais.

Chinatown, Lausanne

Pour résumer, Sushizen n’est pas le top du top en matière de sushis, surtout que le choix à livrer reste basique, mais c’est un très bon choix pour des sushis à se faire livrer chez soi, sans frais et toujours à l’heure.

16 nigiris, 1 california : ~ 75 chf. pour une personne.

Sushizen
Grande Rue 89
1844 Villeneuve
+41 21 960 31 36
www.sushizen.ch/livraison

Crédit photo : foodaholic

Myõ Sushi Bar, Lausanne

Ouvert en 1996, Le Myõ Sushi Bar est le premier restaurant japonais de Lausanne. J’ai probablement mangé pour la première entre 2005 et 2010. Il a toujours eu une bonne réputation dans la région avec une clientèle d’habitués, des connaisseurs ou amateurs. Il est mentionné au Guide Michelin et noté 15/20 au Gault et Millau en 2022. Réservation conseillée les midis et les soirs en fin de semaine, surtout quand la terrasse est fermée, car ce n’est pas très grand.

L’établissement est situé au centre-ville, dans un parc, proche de la Place Saint-François, à moins de cinq minutes à pied des bus et du métro. Places de parking à proximité, juste à côté du tribunal et également en dessous, celui de Montbenon.

Le cadre est sympathique, simple et très lumineux avec ses grandes baies vitrées. C’est petit avec seulement 36 places, tables étroites, style comptoir et chaises hautes, un confort un peu particulier, assez bruyant quand c’est plein avec un certain manque d’intimité, car l’espace est petit. Gros point positif avec une très grande et jolie terrasse ombragée de cent places avec vue sur le parc, le lac et les montagnes. Ils sont ouverts du mardi au samedi, midis et soirs, fermés les dimanches et les lundis, Vente à l’emporter.

La carte propose surtout des sushis et sashimis avec quelques entrées, plats et un petit choix de desserts. Un choix de poissons assez varié mais néanmoins classique. Ils mettent en avant l’utilisation de poissons sauvages et des vins biodynamiques.

Exemples de prix :
– soupe miso (8 chf)
– poulet teriyaki (42 chf)
– fondant au chocolat (15 chf)
– thé vert (6.50 chf)
– Coca Cola 33 cl. (5 chf)
– San Pellegrino 100 cl. (9.50 chf).

Myo Sushi Bar, Lausanne

Pour résumer, c’est pour moi l’un des tops japonais de la région lausannoise, une très jolie terrasse, une superbe équipe et une ambiance décontractée. Bien que leur cuisine soit bonne et généreuse, je mange surtout les sushis, car ils sont à mon goût : pas trop gros et assez légers. De plus le maquereau qui est l’une de mes garnitures préférées en sushis est mariné maison. Comparer aux tops genevois, les prix sont un peu plus doux, mais restent assez onéreux pour Lausanne.

Le MYO
Esplanade de Montbenon
Allée Ernest–Ansermet 1
1003 Lausanne
+41 21 323 22 88
www.myo.ch

Crédit photo : foodaholic

7 décembre 2022

Mercredi, 12h00, en solo avec réservation.

Une belle journée claire et froide. Un restaurant qui me semble s’est vite rempli, même peut-être complet.

Deux personnes au service, comme d’habitude, c’était sympa, décontracté et attentionné. Deux aux sushis, deux en cuisine, pas trop d’attente.

Comme souvent, une première commande pour jauger la qualité : saumon ventrèche (11 chf), seiche (10 chf), maquereau (10 chf), loup de mer (12 chf) et aujourd’hui il y avait en plus à la carte, de la sériole (14 chf) et de la daurade (12 chf), des poissons qui ne sont pas toujours à la carte.

C’était bien, c’était bon. Les poissons étaient tops, surtout le loup de mer qui était délicieux, il était au-dessus des autres aujourd’hui. Le maquereau était bon également, bien qu’une teinte légèrement jaunâtre m’a fait un peu peur avec un goût rance, mais au final, c’était bon, même très fondant. La seiche était bien ferme.

En dessert, un mochi glacé au thé vert. Simple, bon et fraîchissant.

24 nigiris, 1 dessert, 1 thé : ~ 145 chf pour une personne.

Ce repas confirme sa position dans le haut du classement en sushis de qualité dans la région lausannoise, surtout avec la prochaine fermeture définitive du Palace Sushizen au 31 décembre 2022.

Myo Sushi Bar, Lausanne

11 octobre 2022

Mardi midi, seul avec réservation. Je suis arrivé vers 12h30 et c’était déjà bien rempli avec passablement du monde sur la terrasse, car il faisait beau et pas trop froid.

C’est mon deuxième repas avec des sushis préparé par leur nouveau chef qui a commencé juste après leur retour de vacance en août et j’avais donc fait un repas le 4 août pour tester, mais malheureusement, ce n’était pas aussi bon que d’habitude. Un riz pas très bien formé, une apparence un peu « triste » et surtout un maquereau sec. Disons que c’était le retour de vacance et le manque d’habitude du nouveau chef.

Aujourd’hui, c’était nettement mieux. L’apparence et le dressage manquait un petit peu d’élégance, les nigiris étaient bons, pas trop gros, ni trop petits, mais il manquait aussi un petit quelque chose pour être « beau », peut-être à cause du stress lors du service, le manque de temps, de mains, car il faut le dire, ils n’étaient que deux pour préparer les sushis.

En tout cas, la qualité du poisson était bien, bon, j’ai adoré le maquereau (10 chf) d’aujourd’hui, peu mariné, très lisse, fondant, il était délicieux. le chinchard (12 chf), la seiche (10 chf), le loup de mer (12 chf), la ventrèche de saumon (11 chf).

Le service était comme à son habitude, attentionné et sympathique dans une ambiance décontractée.

22 nigiris, 2 minérales : ~ 120 chf pour une personne.

23 septembre 2022

Le Myo a un nouveau chef sushi depuis août 2022, j’étais déjà venu une fois quelques jours après sa prise d’emploi juste après leur pause estivale, mais faut avouer que ce n’était pas vraiment top, une baisse de qualité, le maquereau était sec et le riz un peu mal tenu. Disons que c’était pas de chance, le retour des vacances, un nouveau chef …

Aujourd’hui, vendredi midi, je reviens tester, seul avec réservation. Pas de chance, le chef n’était pas présent, renvoyé chez lui, car c’était calme, bon, ce sera les sushis du chef Tim qui possède une bonne technique.

Un midi très calme, deux personnes en salle, deux aux sushis et trois en cuisine. Une ambiance sympathique et décontractée, un service souriant. Comme a mon habitude, je pris place au bar.

Première commande avec du maquereau (10 chf), saumon ventrèche (11 chf), seiche (10 chf) et loup de mer (12 chf). Les poissons étaient bons dans l’ensemble, mais aujourd’hui, rien qui sortait de l’ordinaire, de plus, problèmes de communication, je me suis retrouvé avec des maquereaux grillés au chalumeau, argh, quelle horreur.

Lors de la seconde commande, j’ai repris de la seiche, du maquereau et de l’anguille (12 chf) en plus. L’anguille était froide avec peu de sauce et le maquereau était encore grillé, pourtant demandé non-grillé, une chance dans mon malheur, il ne l’était que légèrement grillé.

Myo Sushi Bar, Lausanne
Myo Sushi Bar, Lausanne

27 mai 2022

Retour au Myo un vendredi soir de ce long weekend de l’Ascension. Réservation pour 19 heures, petite balade avant par le parc de Montbenon où avait lieu un rassemblement de vélos « critical mass » (tous les derniers vendredis du mois). Je me serais plutôt cru à un concert de techno, heureusement la manifestation a bougé vers le centre peu avant 19 heures.

Tous les clients étaient installés sur la terrasse, car il faisait très beau, mais il y avait aussi beaucoup de vent, petit à petit, vers 21 heures, nous étions presque tous à l’intérieur.

Chouette ambiance ce soir, c’était souriant, convivial et décontracté. Peu d’attente entre mes commandes.

je prends quasiment toujours le même trio de nigiris que j’adore : maquereau, seiche et ventrèche de saumon, puis quelques autres, histoire de vérifier s’ils ne sont pas, particulièrement bons ce soir.

Le maquereau (10 chf) que je préfère non flambé est mon péché mignon, est un poisson aux goûts prononcés à chair grasse. Il est mariné dans  un mélange de vinaigre, sucre et sel. Il était fondant, la marinade était équilibrée. Par contre, attention, ça donne une de ces haleines !

La seiche (10 chf) avait une chair ferme au début qui requiert de mâcher un peu pour libérer son goût, la chair devient visqueuse, il faut aimer ce genre de texture.

La ventrèche de saumon (11 chf) avait une coupe assez épaisse, je le demande toujours flambé.

Parmi ceux que je prends de manière aléatoire, il y a l’omelette (8 chf). Elle n’était pas trop sucrée, ferme, assez spongieuse et humide. On y sentait bien le goût des oeufs.

Le loup de mer (12 chf) avait une texture assez ferme, une légère mâche pas désagréable, c’était plutôt bon, mais malheureusement, il n’avait pas le même niveau que celui j’ai mangé à Genève récemment.

J’ai aussi testé l’anguille (12 chf). Je ne suis pas sur à 100%, mais je pense que le chef le prépare lui-même, il avait vraiment une texture différente, moins sucré, moins de sauce, une couleur plus claire, une chair plus ferme. Si c’est vraiment le cas, il est le seul qui le prépare.

C’est rare, mais pour une fois, j’ai pris du crabe (12 chf). C’était correct, sans plus, juste de la chair émiettée, pas spécialement intéressant pour moi.

Pour finir le repas en beauté, une petite boule de glace yuzu (4 chf). Elle était assez sucrée, mais j’avais besoin d’un peu d’acidité pour « alléger » tout ses sushis que j’avais avalé.

Bon ben, je me suis surpassé ce soir avec trente nigiris, une boule de glace, 1 litre de flotte et un café. La petite balade pour prendre le bus de retour ne sera pas superflue.

Myo, Lausanne

Crédit photo : foodaholic

Myo, Lausanne
Myo, Lausanne

Namura, Genève

Découverte du Namura, un restaurant japonais à Genève qui a ouvert récemment, il va fêter ses trois mois en novembre. Il est voisin du Na Village et ont les mêmes propriétaires d’où le jeu de mot : Na et Mura (village en japonais). Il n’est pas vraiment situé au centre de Genève, légèrement excentrée, à quinze ou vingt minutes à pied de la Gare de Cornavin.

Une devanture discrète, mais signalée par d’immenses et sobres enseignes que l’on ne remarque pas forcément du premier coup. D’un côté, le Na Village et de l’autre le Namura, on entre par le jardin qui est très beau, fort bien aménagé, il y a même un étang avec des poissons, mais attention à ne pas perdre l’équilibre en traversant la petite passerelle. Il est fort étonnant de trouver un tel jardin, on n’a pas l’impression d’être à Genève.

L’établissement est assez petit avec un maximum de 37 couverts. Une pièce principale où la cuisine ouverte, au centre, imposante, presque majestueuse, est le centre de notre attention. Il y a aussi la présence d’une petite pièce composée de deux à trois tables tatamis modulables et qui propose une ambiance plus intime. J’ai trouvé que le cadre était original, très beau, bien que la beauté soit une notion très personnelle, nous allons dire qu’ils ont mis beaucoup d’effort dans la décoration pour permettre une grande immersion.

Les tables basses tatami, sans chaussures, avec un creux sous la tables sont assez confortables, mais requiert un peu d’agilité pour s’asseoir. Pour les personnes avec une mobilité réduite, il y a aussi des chaises classiques au bar ou quelques tables traditionnelles.

Il est ouvert du mardi au samedi, midi et soir. Fermé le samedi midi, dimanche et lundi.

La carte est sympathique, assez classique, de beaux produits, mais un choix un peu limité, surtout en sushi et sashimi. Leur grillade au charbon est un plus. Les prix sont élevés, même pour Genève.

Exemple de prix :
– edamame (9 chf)
– tofu frit (22 chf)
– Coca Cola 33 cl. (7 chf)
– thé genmaicha (8 chf)
– café (4.50 chf)

Namura, Genève
Namura, Genève
Namura, Genève

25 octobre 2022.

Mardi soir, repas à trois, réservation, je suis arrivé un peu avant 19 heures. Le restaurant ne sera pas plein, mais avec quand une bonne affluence pour un mardi soir, malgré la situation et les prix.

J’ai eu plaisir à revoir les chefs Kiyomi et Shigeki que j’ai déjà eu l’occasion de rencontrer au Lausanne Palace entre autres.

Le service était fort sympathique et souriant. Sauf erreur, ils étaient trois en salle et trois en cuisine. Tout aussi rapide en salle qu’en cuisine.

En amuse bouche, quelques cacahuètes au wasabi. Plutôt original, ça change des petits pois verts au wasabi ou des edamames.

Namura, Genève

En entrée, j’ai pris un omakase zensai (18 chf), un plat composé de petits amuses bouche inédits un peu différent de la carte. Il y avait de la seiche au miso, un flan au poulet, du boeuf tataki et une salade d’algues au saumon. Très bon dans l’ensemble avec une préférence pour la seiche et le flan.

Namura, Genève

Pour compléter mon assortiment d’entrées, j’ai pris une brochette de poulet (7 chf). Elle était bonne, tendre, mais petite avec une amertume assez marquée. Attention à la commande, c’est 7 francs la brochette.

Namura, Genève

Egalement en plus, une aubergine au miso (14 chf) aussi appelé nasu dengaku. C’était très bon, délicieux, une demi aubergine fondante, pas trop nappée de sauce miso et un peu croquante.

Namura, Genève

En plat, j’ai pris un chirashi (58 chf) qui vient avec une soupe miso. Il était bon, très bon, surtout les poissons qui étaient délicieux, frais ou fondants. Il y avait du saumon, de la daurade, du thon rouge, du thon gras, une crevette cuite,  des crevettes douces crues, de la noix de Saint-Jacques et des oeufs de saumons. Il y avait aussi une tranche d’un genre de saucisson à base de poissons cuits que j’ai trouvé dense et sèche.

Namura, Genève

Pour résumer, le restaurant est très beau, un service sympathique, les plats étaient joliment présentés, des poissons de très bonne qualité, mais la carte est un peu trop classique à mon goût et surtout un manque de choix parmi les garnitures sushis, sans parler des prix assez élevés. Mais je ne doute pas sur leur capacité à attirer du monde, car c’est un endroit assez unique.

6 entrées, 2 plats, 3 makis, 1 minérale, 1 bière, 1 alcool, 1 café : ~ 270 chf. pour trois personnes.

Namura
Rue de St-Jean 55
1203 Genève
+41 22 344 35 53
www.restaurantnamura.ch

Crédit photo : foodaholic

Miyako, Lausanne

Le Miyako est un restaurant japonais à Lausanne. Il est situé à Ouchy au sein de l’hôtel Beau-Rivage Palace, voisin également du Café Beau-Rivage et du restaurant Anne Sophie Pic. Il n’est pas étoilé, mais figure dans le Guide Michelin 2022 et est noté 13 au Gault & Millau.

L’établissement est séparé en deux parties, une première salle avec le coin sushi d’environ 20 couverts, une seconde salle avec le teppanyaki qui doit avoir à peu près le même nombre de places et ainsi qu’une belle terrasse. Le cadre est de style contemporain avec un esprit japonais, le côté simple, mais néanmoins assez chic. Des murs de couleurs beige, ornés de gigantesques tableaux, carrelage noir, un mobilier foncé, banquette en cuir, grandes baies vitrées donnant sur le jardin et le lac. Il est ouvert du mardi au samedi, midi et soir.

La carte est sympathique, classique, bien fournie grâce aux plats du teppanyaki. Les prix sont élevés, après tout, il est affilié au Beau-Rivage Palace, un palace 5*.

Exemple de prix :
– salade d’algues (21 chf)
– brochettes de poulet (24 chf)
– mochi glacé (7 chf)
– Henniez 50 cl. (8 chf)
– Thé genmaicha (9 chf)

1er octobre 2022.

Samedi midi, seul, sans réservation, un peu avant 13h00. Il y avait déjà pas mal de monde, heureusement que je ne suis pas venu encore plus tard, car le restaurant était plein, peut-être complet. Beaucoup des gens présents étaient des clients de l’hôtel, quelques passants, mais ils sont minoritaires.

Je n’ai pas souvent fréquenté le Miyako, une fois celui de Genève et trois ou quatre fois celui de Lausanne entre 2007 et 2015 puis plus rien jusqu’à aujourd’hui. Probablement à cause des prix élevés, trop par rapport à la prestation globale, ce n’est pas mauvais, mais pas assez bon.

Il y avait quatre personnes au service en salle, c’était pro, sympathique, souriant et décontracté, mais peut-être un poil trop. Pour un tel établissement, ne serait-il pas normal que le personnel vous ouvre la porte ? Surtout que le desk est littéralement à deux pas de la porte. En cuisine, deux personnes au sushi et deux au teppanyaki, c’était rapide.

En mise en bouche, quelques edamame froids.

J’ai commencé par un tofu frit (24 chf), J’ai un excellent souvenir d’un tofu frit chez eux en 2014, les cubes étaient enveloppés d’une couche blanche et translucide, croquante et aussi un peu élastique comme du mochi, c’était assez extraordinaire. Mais aujourd’hui, déception, un « simple » tofu frit à la farine de blé, pas mauvais, plutôt bon, le bouillon était particulièrement bon, équilibré, mais tout de même 24 francs !

Miyako, Lausanne

J’avais aussi un très bon souvenir de leur kaki age (36 chf), mais malheureusement, ce n’était pas aussi bien qu’auparavant. C’est un plat, donc c’est assez copieux, sympathique, mais un peu lourd, trop gras, j’ai en mémoire d’une friture plus légère dans le temps.

Miyako, Lausanne

Pour les sushis, c’était dans l’ensemble pas mal, les nigiris par paires, n’étaient pas trop gros, ni trop petits et avec une bonne forme. Je ne pense pas que le maquereau (13 chf) soit préparé maison, la sériole (16 chf) était assez bonne, le thon gras (19 chf) était très bon, bien fondant. Le maki thon gras (18 chf) était très bon aussi et à un prix relativement « raisonnable ».

Miyako, Lausanne
Miyako, Lausanne

Puisque je suis là, autant me faire plaisir, j’ai donc pris des nigiris de ventrèche de thon (21 chf), du otoro alors qu’avant c’étaient du toro. Le otoro était fondant, mais aussi plus gras, plus persillé, ce requiert de plus mâcher. Je me suis aussi laissé tenter par un sashimi de thon gras (48 chf) qui est à un prix bizarrement raisonnable. Cela faisait longtemps que j’en avais plus mangé à cause de son prix et je me suis rendu compte, que le thon gras sans riz, je n’arrive plus à le manger, trop vite écoeurant.

Miyako, Lausanne
Miyako, Lausanne

Pour résumer, c’était correct, sympathique, mais cher, trop cher. Je pense que les restaurants japonais de Genève sont mieux, de meilleure qualité, plus de choix, moins cher, mais il faut faire la route. J’ai bien aimé le service, mais il sera peut-être pas assez bon pour les clients exigeants habitués aux palaces et tables gastronomiques.

1 entrée, 1 plat, 8 nigiris, 6 makis, 1 minérale, 1 thé : ~ 210 chf. pour une personne.

Miyako
Beau-Rivage Palace
Place du port 17-19
1006 Lausanne
+41 21 613 33 33
www.brp.ch

Crédit photo : foodaholic

Sushi B, Paris

Le Sushi B est un restaurant japonais gastronomique à Paris qui est situé dans le 2e à côté du Square Louvois. En 2022, il possède 1* Michelin depuis 2019. Il fait parti d’un « chaîne », car le nom existe aussi à Villars (CH), Ginza (JP) et Milan (IT), mais qui semble fermé maintenant.

C’est minuscule, c’est un restaurant de poche avec juste huit places au comptoir. Un cadre moderne, sobre, austère, très simple, presque sans décoration.

Ils sont ouverts du mercredi au dimanche, horaires coupés, fermés les lundis et les mardis. Les services commencent à 12h30, 19h00 et 21h30, pas avant, ni après.

Il n’y a pas de menu à la carte. Deux menus omakase à midi et 1 le soir. Pas de menu végétarien.

Exemples de prix : menu sushi, midi (78), menu omakase midi (110), menu omakase, soir (190), eau minérale 75 cl. (8), bière Asashi 33 cl. (10), thé vert / grillé (10). café (5)

Sushi B, Paris

Vendredi 8 juillet 2022

4e jour de notre séjour  « Paris GT 2022« , repas de midi.

Réservation pour trois personnes, 12h30. Six clients en tout. Informations bancaires demandées lors de la réservation, des frais seront facturés, 70€ à midi et 140€ le soir par personne en cas d’annulation tardive, non présentation ou convive manquant.

Leur site web vaut le coup d’oeil pour la longue liste de « règles » à respecter. J’ai eu un peu peur, mais au final, le repas s’est bien passé.

Nous avons choisi le menu sushi (78) :  amuse-bouche, sushis, dessert.

Le repas a commencé par un tofu au sésame frit qui était très chaud, la première bouchée à mordre avec précaution. C’était rigolo, mou, moelleux, un peu comme un soufflé en moins aeré.

Sushi B, Paris

Duo de petites entrées avec des nouilles de seiche en sauce et une boulette de volaille froide.

Sushi B, Paris

Le chef travaille par séquences, il préparait les sushis par groupe. Nous étions six clients, il préparait pour la personne seule, puis mes amis et moi, ensuite un couple. Il change de poisson et recommence.

Des sushis d’excellente qualité, ils seront les meilleurs sushis que nous avons pu trouver et déguster durant notre séjour à Paris. Les sushis étaient fins, légers, préparés avec beaucoup de minutie. Le riz vinaigré était différent, probablement une recette avec du vinaigre rouge ou du vin. Le chef Isao Horai était très méticuleux dans ses préparations, précis avec un mouvement perpétuel, c’était un spectacle presque envoutant.

Le chef nous a préparé de la barbue, seiche, langoustine, chinchard, saumon sauvage, thon rouge, thon gras, anguille grillée, maki thon gras et shiso et omelette façon castella, très peu sucrée.

Tous les sushis étaient très bons, mais le chinchard était pour moi au-dessus du lot, suivi du thon gras et de l’anguille.

Nous n’avons pas eu le traditionnel gingembre mariné, mais des fines lamelles de daikon mariné qui étaient doux, acidulées, croquantes, c’était beaucoup plus facile et agréable.

Nous avons eu la possibilité de commander quelques pièces en plus, nous avons donc sauté sur l’occasion et avons repris du chinchard (8) et du thon gras (18). Nous avons commandé sans connaître les prix, heureusement que nous avons été raisonnables, car à 18€ le nigiri de thon gras, nous aurions pu finir sur la paille.

Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris

En dessert, glace au riz avec quelques gouttes d’huile d’olive et un chou au thé vert.

Sushi B, Paris
Sushi B, Paris

Pour résumer, c’était excellent, un japonais dans la plus pure tradition avec ses codes, on mange comme le chef a prévu de manger ses sushis, il vous sera demandé si la quantité de wasabi est convenable, mais ça s’arrête là, ne pensez même pas à tremper vos sushis dans de la sauce soja.

3 menus sushi, 4 chinchard, 4 thon gras, 2 minérales 75 cl, 2 thés à volonté, 1x bière et 3x cafés, environ 400€ pour trois personnes.

Pensez à passer aux toilettes, experience ludique garantie.

Sushi B
 5 rue Rameau
75002 Paris, France
+ 33 1 40 26 52 87
www.sushi-b-fr.com

Crédit photo : foodaholic

Sushi B, Paris

Komatsubaki, Paris

Le Komatsubaki est un restaurant japonais à Paris situé dans le 8e.

C’est un petit restaurant sur deux étages. Au rez, une petite pièce utilisée comme hall multi usages avec un comptoir où il y a des futs de bière stockés en dessous, un accès à une réserve et les toilettes. Le restaurant est situé à l’étage, il y a un comptoir de dix places, une table de quatre et une pièce japonaise pouvant accueillir six à huit personnes. Un cadre japonais classique, simple, austère, lumineux, quelques décorations. Une ambiance calme, un service traditionnel et décontracté.

Ils sont ouverts du mardi au dimanche, uniquement le soir.

Pour le moment, pas de choix à la carte. Trois menus omakase à choix, un orienté sushi, un autre kaiseki et le dernier shôjin orienté vegan (sans viande, ni poisson).

Exemples de prix : omakase sushi (120), omakase kaiseki (120), omakase shôjin (120), Coca 33 cl. (5) thé glacé, verre (5).

Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris

Mercredi 6 juillet 2022

2e jour de notre séjour  « Paris GT 2022« , repas du soir.

Réservation pour deux personnes, 19 heures, c’était complet.

Des officiels de l’ambassade du Japon étaient dans la salle « japonaise », peut-être l’ambassadeur lui-même accompagné de deux jeunes subordonnés ainsi qu’un officiel de Paris, c’était rigolo de voir le côté hiérarchie et protocole.

Mon ami et moi avons opté pour le menu KOMA (120) qui est orienté sushi.

Kobachi
(amuse-bouche)

Wanmono
(soupe de saison)

Otsukuri
(sashimi)

Hassun
(entrée de saison)

Assortiment de sushis

Misoshiru
(soupe miso)

Dessert

Le repas a commencé avec un appétissant amuse-bouche qui était une feuille de shiso en tempura garnie d’un tartare de loup de mer et oeufs de saumon. C’était délicieux, mais pas facile à manger en une bouchée.

Komatsubaki, Paris

Suivi d’une soupe de saison composée d’un puissant dashi aux coquillages, garnie d’une tomate et moules.

Komatsubaki, Paris

Petit assortiment de sashimi sympathique composé de thon gras, loup de mer et sériole. Qualité excellente, fraîs, une chair ferme, pleine de goût.

Komatsubaki, Paris

L’assortiment d’entrées de saison avec un petit mot pour le « tanabata », la fête des étoiles. Tartare de thon gras, mochi au sésame, edamame en tempura, barbue au yuzu kosho.

Komatsubaki, Paris

Le défilé des sushis commence. Ils étaient préparés à la minute et servis les uns après les autres sur un plat placé entre le chef et les clients. Une manière de faire particulière ici, mais c’est une pratique traditionnelle courante au Japon.

Thon rouge « akami », thon gras « chutoro », ventrèche de saumon, barbue au shiso et prune aigre « umeboshi », noix de Saint-Jacques, sériole et poutargue.

Bien, bon, excellent. bonne taille, extra fraîs, rien à redire. Mis à part la barbue, un choix de produit assez standard et similaire par rapport à la Suisse.

Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris

J’ai pris en supplément le homard gratiné (+30), une spécialité de la maison, gratiné sans fromage. Présentation simple, mais jolie, très parfumé, mais je suis déçu du goût. C’était servi très chaud, presque brûlant, lourd et surtout beaucoup trop cuit, toute la finesse du homard avait disparu.

J’en avais commandé qu’un, car mon ami n’est pas amateur de crustacés, mais nous avons tous deux reçu une portion. Double dose pour moi au final.

Komatsubaki, Paris

Reprise du menu avec une soupe miso. Contrairement en Suisse, leur soupe miso est très rougeâtre avec un goût corsé et assez âpre.

Komatsubaki, Paris

Mini portion de riz garni d’oeufs de saumon et graine de sésame.

Komatsubaki, Paris

Derniers sushis avec un nigiri de seiche et yuzu kosho, un à la ventrèche de saumon grillée avec un topping à base de soja, un goût qui m’a rappelé la cuisine chinoise avec les haricots noirs fermentés et une délicieuse anguille grillée et pour finir un temaki au thon gras et ciboulette. J’ai enfin pu manger une délicieuse anguille à Paris !

Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris

Mon ami et moi avons commandé quelques sushis en supplément. On n’allait pas passer à côté de cette occasion alors qu’on a enfin trouvé des sushis de qualité. Les nigiris en plus ont coûté entre 5 et 8€ la pièce.

Pour le dessert, un mochi à la fraise et haricots rouges et un tiramisu.

Komatsubaki, Paris

Pour résumer, c’était un excellent repas. Les chefs ont expliqué chaque plat, ambiance décontractée. Dommage pour les verres de thé glacé facturé à l’unité, mais ce n’est pas nouveau, c’est pareil au Kozan à Genève.

Deux menus KOMA, 1 supplément homard, 8 suppléments nigiris, 4 verres de thé glacé, 2 coca.
Environ 340€ pour deux personnes

Komatsubaki
3 Rue d’Artois
75008 Paris, France
+ 33 1 42 25 26 78
www.komatsubaki-paris.com

Crédit photo : foodaholic