La Galette, Lausanne
Fin mai 2022, La Galette à Lausanne vient de rouvrir avec de nouveaux tenanciers. Dans les années 2000, c’était un bar à tapas où j’ai eu l’ccasion de passer quelques soirées quand j’étais plus jeune. En vingt ans, le nom est resté, mais il a surement eu le temps de changer à plusieurs reprises de propriétaires.
Il est situé en haut de la rue Saint-Martin, juste derrière l’hôtel de police. Un peu excentré, un quartier relativement calme.
C’est un petit établissement d’une vingtaine de places avec une petite terrasse. Le cadre a été rénové, simple, sympathique, sans décoration particulière.
Ils sont ouverts tous les jours, non-stop. Horaires de cuisine coupés.
Une carte d’inspiration internationale qui propose des tapas et des planchettes, des plats du jour et des cocktails.
Exemples de prix : plats du jour (17.50, 23.50 et 26.50 chf), boeuf mariné (13.50 chf), wrap aux légumes (8.50 chf), frites artisanales (6/9 chf), moelleux chocolat, glace (11.50 chf), eau filtrée 50 cl. (3.90 chf), Henniez 50 cl. (5.50 chf), café (3.80 chf).
Repas du 2 juin 2022.
En fouillant Google Map à la recherche de restaurants, je tombe sur La Galette, un lieu que j’ai connu il y a plus de vingt ans et Je remarque qu’il y a du nouveau avec une nouvelle équipe, la carte m’a appâté, je me décide d’y aller en mode découverte.
Jeudi, 12 heures, sans réservation. Aucun client, même pas à la terrasse. Une personne en salle.
Soyons fou, j’ai commencé tranquillement par un cocktail … sans alcool. Un « temptation » (11 chf) qui est à base de fruits rouges, Il était coloré comme un milkshake fraise, bien servi, frais, peut-être un demi-litre peut-être. Un cocktail dominé par le goût de l’ananas et de la pastèque.

En tapas, j’ai voulu tester le boeuf mariné (13.50 chf) et le poulet yakitori (11.50 chf). Je me suis ravisé après m’être renseigné sur la taille des portions, J’ai décidé de rester sage et de ne prendre que le poulet yakitori.
Heureusement, car il était bien servi. De la poitrine coupée en gros dés dans une sauce douce et servie dans un bol. Sympathique, mais un peu trop cuit à mon goût et je ne m’attendais pas vraiment à de la poitrine.
Le mot « yakitori » est peu trompeur, car « yaki » et « tori » se traduit par « poulet » et « grillé », ce qui n’est pas une erreur de leur part, mais dans mon esprit, quand je vois « yakitori », je pense directement à « brochette ».

En plat, j’ai été attiré par le plat du jour au nom très gourmand. c’était un magret de canard et son nappage de foie gras, pomme de terre confite à l’huile d’olive et légumes (26.50 chf). Prometteur sur le papier.
Mais malheureusement, j’ai été un peu déçu. La viande était trop cuite à mon goût. Si je ne dis pas de connerie, un canard se sert généralement rosé, du moins, on me l’a toujours servi par défaut, rosé. La sauce n’avait pas le goût du foie gras.
À travers cette assiette, je sens un cuisinier qui a certaines envies, il y a une inspiration d’une cuisine un peu plus raffinée que la classique « entrecôte, frites, légumes ».
Sans parler de qualité ou de quantité, juste le prix de 26.50 francs pour un plat du jour, sans entrée, ce n’est pas commun. Celui du restaurant de l’hôtel La Paix (hôtel 4*) est à 26 francs. Le Chat Noir (15/20 G&M) est à 22 francs, tandis que la moyenne dans Lausanne, est à quoi, 16 à 20 francs avec souvent une salade ou un potage. Je sais qu’il y avait du magret et du foie gras, mais j’ai peur qu’ils ne vendent pas beaucoup de plats du jour à ce prix.

Pour s’excuser de la cuisson du magret, ils m’ont offert le dessert. Ils ont proposé un Banofie (9.50 chf) qui est le dessert signature du chef. C’est un dessert à base de caramel croustillant, banane flambée, mascarpone et crème fouettée.
Un dessert gourmand, sacrément calorique et sucré. Ça devrait plaire au bec sucré, mais un peu trop pour moi.

Pour résumer, j’ai trouvé le lieu sympathique, mais d’un point de vue culinaire, je n’ai pas vraiment été emballé, cependant, l’ouverture est encore récente, il faut en tenir compte. J’espère que c’était simplement un « mauvais » jour.
J’ai beaucoup apprécié le temps passé à discuter avec la personne en salle qui n’est pas le patron, c’est un ancien restaurateur qui a de l’expérience.
La Galette
Rue Louis-Auguste Curtat 13
1003 Lausanne
+41 78 205 16 10
www.lagalette.ch
Crédit photo : foodaholic