Hôtel des Patients, Lausanne

Ouvert en 2016, l’Hôtel des Patients est un établissement plutôt atypique de Lausanne, car c’est un hôtel qui accueil une clientèle tout autant touristique, d’affaire que des patients et leurs familles. Il est situé sur le site hospitalier du CHUV avec un accès rapide et direct en métro au centre-ville, la gare ou Ouchy pour une durée de trajet entre cinq et quinze minutes.

L’établissement est un hôtel 3 étoiles supérieur d’une centaine de chambres divisée en quatre catégories : single, twin, double, supérieure. Il est confortable et spacieux avec du mobilier contemporain, certaines chambres single sont accessibles en fauteuil roulant. En partenariat avec le CHUV, le bâtiment de l’hôtel abrite également divers services du CHUV et possède un centre de soin pour le suivi médial des patients ainsi et il s’occupe aussi de l’organisation des transports pour les examens dans les bâtiments du site hospitalier.

Cette collaboration permet aussi de développer la formation professionnelle proposée par le CHUV, notamment en accueillant des apprentis « Spécialiste en hôtellerie » pour la partie pratique. L’hôtel sert aussi de lieu de formation pour des stagiaires en vue de leur intégration à l’Ecole Hôtelière de Lausanne.

Le restaurant Mill’Feuilles est ouvert à tous, mais le matin, l’espace est réservé aux petits-déjeuner des résidents. Il est ouvert tous les jours, horaires coupés, attention, il ferme le soir assez tôt. En dehors des heures d’ouverture, le bar reste ouvert avec une petite carte de snack.

La carte des mets du restaurant est plutôt variée, complète sans un choix immense. Une carte fixe avec des plats du jour et des suggestions qui changent chaque semaine.

30 janvier au 6 février 2023

Mon aventure hospitalière a commencé à la mi janvier par un passage aux urgences, suivi d’un séjour au CHUV d’environ deux semaines et j’ai atteris à l’Hôtel des Patients pour une durée d’une semaine plutôt agréable, malgré un transfert précipité et un peu mal organisé.

Après avoir passé plus de quinze jours à manger un régime spécial bouilli, mixé et liquide, je ne pouvais que m’en réjouir. Me voilà donc à l’Hôtel des Patients dans une chambre familiale. Dans mes malheurs, j’ai eu un peu de chance, le service où j’étais devait probablement avoir besoin de ma place et il ne restait probablement plus chambre standard à l’Hôtel des Patients. J’imagine que j’ai été surclassé.

La chambre

Les chambres supérieures sont situées aux derniers étages, font entre 33 à 42 m2 et peuvent accueillir jusqu’à quatre personnes. Il me semble avoir eu l’une des plus grande, elle était orientée sud-est avec une terrasse, une chambre avec salon et salle de bain douche et wc. Il y a de gros vis-à-vis, mais la chambre est équipée de stores éléctriques et de rideaux.

Le lit était grand et très confortable, moelleux avec plein de coussins, encore plus en stock. TV, bureau, chaise, canapé-lit, table basse et grande armoire avec coffre fort et sèche cheveux. Wifi gratuit, téléphone avec appel illimité en Suisse, bouilloir avec thés et cafés.

Il y a tout un sytème de commande lumière et store via trois interrupteurs avec chacun six à huit boutons, j’avoue ne pas avoir compris à 100% toute la subtilité et les possibilité qui m’étais permis.

La restauration

Le matin, l’espace restauration est réservé pour le petit-déjeuner des résidents entre 6h30 et 10h00. Il est ouvert à tous, résidents et externes à midi et le soir ainsi que pour un moment de détente l’après-midi.

Comparer à un restaurant traditionnel, le cadre est un peu froid, du genre cantine, mais c’est très lumineux, propre, cuisine ouverte, haut plafond.

Le personnel est très nombreux, un ratio un peu inhabituel du probablement au statu un peu particulier de l’établissement. Le service est sympathique, souriant et attentionné, très à l’écoute des demandes des patients.

Le buffet du matin est composé de produits basiques et classiques, mais il est gourmand et varié, il y a vraiment de tout. Viennoiseries en tout genre, assortiment de fruits, fromages et charcuteries, produits laitiers, jus de fruits et boissons chaudes.

Hôtel des Patiens, Lausanne

La cuisine

Difficile de ne pas faire une comparaison avec les repas du CHUV qui ne sont pas mauvais, mais je déplore une très nette baisse de qualité ces dernières années. Je n’en connais pas la cause, peut-être un changement de structures ou de processus, réduction de personnel ou de budget, c’était pourtant très bon à un certain moment, je le sais, car je mange leurs plateaux régulièrement depuis plus de trente ans.

Par rapport au CHUV, la qualité des repas à l’Hôtel des Patients est bien meilleure, c’est plus plaisant, il y a plus de choix. Ce n’est pas vraiment comparable, nombre de cuisiniers et quantité à cuisiner sont tellement différents, mais même si j’étais plutôt très satisfait au début, plus les jours passaient, plus je trouvais les plats ennuyeux, ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé presque toute la carte.

Un gros bon point, c’est l’équipe qui se plie vraiment en quatre pour satisfaire toutes les allergies et les envies. Pas de ci, pas de ça, comme ci, comme ça, je connais certains établissements avec beaucoup moins de patience. Par-contre, ils font de leur mieux, mais ce qui sort de cuisine n’est pas toujours top.

Il m’est arrivé plusieurs fois de demandé un hamburger sans buns, donc un steak haché avec frites, je l’ai parfois regretté.

Les soins

D’un point de vue confort et cuisine, il n’y a pas de doute, l’Hôtel des Patients remporte haut la main. Concernant les soins, faut avouer qu’il n’est pas des plus pratique selon la situation.

Les soins se font dans un espace dédié et jamais en chambre (sauf exception). Les examens et consultations se font au CHUV ou dans les bâtiments annexes et sur appel, donc un peu à l’improviste, il faut parfois se tenir prêt pour un éventuel appel au dernier moment.

Si l’Hôtel des Patients offre beaucoup de liberté, il faut aussi savoir être minimum indépendant, vous êtes moins assisté, il y a moins d’interactions sociales, vous êtes plus isolé.

Je ne parle pas d’un manque de visites de la famille ou des amis, mais de cette présence passive continue que peut offrir un lit dans un service classique comme son voisin de chambre, l’équipe médicale ou les aides. Ce vas et viens un peu continu, toutes ces présences accumulées aide à se sentir moins seule sans que l’on se rend compte.

Car pour les personnes qui se sentent vite seules, isolées avec un coup de blues, dormir à l’Hôtel des Patients dans un contexte de maladie n’est pas l’idéal, mais si vous aimez la paix, la tranquillité, voire la solitude, c’est plutôt un bon choix.

Hôtel des Patiens, Lausanne

Pour résumer, de ce que j’ai pu voir, c’est un hôtel plus fréquenté par des patients que par des personnes externes, il y a beaucoup de mamans avec leurs bébés et les familles qui vont avec ce qui donne parfois de très grandes tables. J’ai beaucoup aimé le confort et le staff, autant médical qu’hôtelier, mais je pense qu’il m’est difficilement de supporter la cuisine plus de 2 semaines.

Hôtel des Patients
Avenue de la Sallaz 8
1005 Lausanne
+41 21 545 41 11
www.lausanne.hoteldespatients.ch

Crédit photo : foodaholic

Activités au Pays de Gex, France

17 et 18 septembre 2022, weekend d’activités et de gastronomie au Pays de Gex avec un couple d’amis. Le même trio du Paris GT 2022 et de la sortie au Glacier 3000. Nos activités étaient plus ou moins centralisées autour de Mijoux, un village où nous aurons l’occasion de le travers de long en large à maintes reprises, même un peu trop souvent !

Notre aventure a commencé samedi matin à Noville, près de Villeneuve par une séance de parapente avec Fly-Xpérience. Départ à Noville, trajet en minibus jusqu’au site de décollage à Sonchaux (1400 m.) et vol d’environ 15 à 20 minutes. Chouette expérience, faisable par tous, ayant moi-même de nombreux problèmes de santé.

Le grand air, ça creuse. Donc petite étape au restaurant Bambou Sushi Bar à Aigle pour se remplir un peu l’estomac, histoire de ne pas partir le ventre vide, surtout pour la personne qui conduit. Endroit sympathique et familial avec une cuisine très satisfaisante.

Fin d’après-midi à Lamoura, dans un SPA du nom de Ô Châlet Zen, soins du corps et jacuzzi au programme. Moment détente un peu atypique dans un lieu perdu dans la campagne.

Début de soirée, arrivée à l’hôtel La Mainaz à Gex, un 4* avec restaurant 1* au Guide Michelin. Joli hôtel avec pour thème la montagne, disposant d’un grand parking, d’un piano-bar et deux restaurants. Le soir nous avons profité de l’occasion pour manger restaurant étoilé. Une chambre top, repas étoilé sympa, mais le service était mitigé.

Dimanche matin, lever aux aurores pour faire du cani kart près du village Les Moussières pour rencontrer Amanda et Maxime du Chalet des Sibériens et leur meute. Formidable moment avec des gens passionnés.

Fin de matinée, équitation avec le Centre équestre Tinguely situé à Les Rousses. Courte initiation, les bases, balade entre le centre et le lac des Rousses. Parcourt sur bitume, herbes, on passe à proximité du Lac, à travers la forêt. une balade tranquille guidée par un personnage atypique et convivial.

Midi, pause pour se restaurer un peu chez Le Patio dans la station Les Rousses, un bar avec petite restauration. ambiance conviviale avec une gentille équipe, mais malheureusement niveau nourriture, rien de terrible.

Début d’après-midi, retour auprès d’Amanda et Maxime au Chalet des Sibériens près de Septmoncel les Molunes pour rencontrer leur meute composée de 43 chiens ! Poils, léchouilles et bousculades, un grand moment de folie et de tendresse.

Après avoir réussi à nous séparer des 43 toutous ultra attachants, direction le Col de la Faucille pour la tyrolienne qui relie le Col de la Faucille au village de Mijoux. Une descente de 900 mètres pour un dénivelé de 310 mètres, une pente à 37%. Une magnifique vue du haut de la plateforme, si vous surmontez le vertige du départ, la descente est juste une formalité.

Avant notre retour, dernier repas au Plaisir d’Asie, un restaurant vietnamien à Gex choisit au hasard, mais près de la frontière, ouvert un dimanche, de plus à 18h30. Nous sommes très bien tombés, c’était bon et bien servi.

C’était un excellent weekend, on s’est bien amusé, mais qui à malheureusement requis beaucoup de va et viens en voiture, rien n’est très loin, mais ni proche non plus avec des distances de 15 à 30 km des uns des autres.

17 septembre 2022.

I believe i can fly …

Weekend prolongé du Jeûne Fédéral, notre weekend a commencé par un vol en parapente avec Fly-Xpérience en compagnie de mon fidèle ami et sa femme qui étaient également à mes côtés lors du Paris GT 2022 et de la sortie au Glacier 3000 fin juillet 2022.

Samedi, Noville près de Villeneuve, environ 11h00. Nous avons embarqué à bord d’un minibus avec nos moniteurs et direction Sonchaux, site de décollage situé à 1400 mètres. Après les explications de bases, vol en biplace d’une durée de 15 à 20 minutes. Le vol coûte 170 chf. par personne (adulte), prévoir environ 1h à 1h30 pour la durée totale de l’activité.

C’était vraiment tranquille, cool, aucune condition physique particulière n’est requise, même moi et avec mes multiples problèmes de santé (vertige, fracture du fémur, ostéoporose, nécrose, pacemaker ou insuffisance cardiaque), c’est passé facile. Il suffit juste de faire quelques pas au début et lors de l’atterrissage, le reste du temps, on se laisse faire. Quelques acrobaties possibles pour ceux qui le souhaitent. Merci à Fabien, Chrispophe et … désolé pour le nom du 3ème.

Charme Thaï, Denens
Charme Thaï, Denens

Quelques sushis

Après notre atterrissage, peu après 12h00, direction Aigle, au restaurant asiatique Bambou Sushi Bar, histoire de se restaurer un peu et profiter de quelques bons sushis. C’est un établissement où je suis déjà venu plusieurs fois, je sais donc que le repas sera plus que satisfaisant à un prix correct et surtout pas trop lent, car nous avons de la route à faire.

Charme Thaï, Denens

Détente dans un SPA

Après 120 kilomètres parcourus en 1h30, nous sommes arrivés vers 16h00 à Lamoura au Ô Chalet Zen pour un moment de détente. C’est un petit établissement qui fait SPA, institut et gîte, un chalet au milieu de chalets, perdu dans la campagne, drôle d’endroit pour ouvrir un établissement de ce genre, mais au moins, c’était vraiment calme, J’ai réservé une heure de soins pour mes amis pendant que je me détendais tranquillement, seul, dans le jacuzzi, puis mes amis m’ont rejoint pour encore une heure.

Privatisation de l’espace SPA avec jacuzzi, hammam, sauna et deux soins corps d’une heure ont couté ~200€. Le tarif est normalement plus élevé, mais j’ai eu un peu de chance, car il pratique encore quelques règles COVID. Je pense donc que j’ai pu avoir une privatisation à petit prix.

Charme Thaï, Denens

Même si c’était très sympa, c’était pour moi, un peu étouffant, après avoir mijoté près de deux heures au milieu des bulles, j’avais très envie de prendre de l’air frais.

Hôtel et restaurant

Nous sommes arrivés à l’Hôtel La Mainaz vers 19h00. Un 4* situé sur les hauteurs de Gex, pas très loin du Col de la Faucille. Super endroit, plutôt isolé avec un très grand parking. L’établissement propose deux restaurants dont La table de la Mainaz avec 1* au Guide Michelin.

J’ai réservé la Suite Mainaz qui était appropriée à nos besoins. 48 m2 séparés en deux espaces distincts séparés par une porte. D’un côté, 1 lit king size avec une salle de bain équipée WC, baignoire et douche, de l’autre,  1 canapé-lit avec une salle de bain avec WC et douche. Chaque côté dispose d’une télévision, mini-frigo, machine à café, sa propre entrée et vue sur le Mont-Blanc et le Lac.

Après avoir posé nos affaires, nous avons diné à La Table de la Mainaz, c’était bon, mais un peu long. Le repas a duré plus de trois heures pour un repas en 7 services, hors mise en bouche et mignardises. De plus le service était plutôt mitigé. (article détaillé)

La nuitée en demi-pension avec le repas à La table de Mainaz (menu 5 services) a coûté 700€ pour trois, plus 120€ de supplément pour  le menu en 7 services.

Charme Thaï, Denens
Charme Thaï, Denens
Charme Thaï, Denens

18 septembre 2022

Dimanche matin, lever aux aurores pour se préparer pour notre activité du matin. Le réveil a été un peu dur, mais le lever de soleil avec le Mont-Blanc était plutôt joli.

Nous n’avons pas pu profiter du petit déjeuner, car notre programme nous en laissait pas le temps, j’ai donc demandé à avoir le prendre à l’emporter, mais malheureusement, même s’il était bon, il ne valait vraiment pas les 87€ que coûte la demi-pension pour trois personnes, car il était juste composé d’une boîte de mini viennoiseries, 3 bouteilles d’eau et de 3 jus de fruits de la marque Nos Jardins Imparfaits qui, il faut le souligner, sont délicieux.

Charme Thaï, Denens

Séance de cani kart

Après environ 30 minutes de route, nous sommes arrivés au refuge Sous La Joux, peu après le village Les Moussières. L’équipe du Chalet des Sibériens nous attendait, Amanda, Maxime et leurs dix huskies.

Dix huskies qui brûlaient d’impatience de partir étaient un spectacle impressionnant et très bruyant, mais dès le départ du kart, silence total, seule la voix d’Amanda, la musher, résonnait dans la forêt.

Un kart tout confort avec trois places assises rembourrées, roues tout-terrain, suspension et poignées. Une conduite assez sportive, ça va vite, montée, descente, ça secoue, ça penche, mais c’est excellent ! Selon le temps, il faut penser à bien s’habiller, car ce matin, il faisait très froid, proche du zéro degré, voir un peu moins, en plus avec le vent provoqué par la vitesse, c’est encore plus intense. Nature couverte d’un léger manteau blanc, c’est la gelée du matin.

Nous trois, plus le musher et le kart, cela fait un sacré poids, rien que moi et mes amis, ça fait déjà presque 250 kg. Des vraies bêtes de guerres ces huskies.

Le parcours fait environ 10 kilomètres et l’activité dure environ 1 heure pour un coût de 65€ par personne. Sur la dernière photo, ce n’est pas du brouillard, ni de la brume, mais l’air expiré par les chiens !

Charme Thaï, Denens
Charme Thaï, Denens
Charme Thaï, Denens

Un peu d’équitation

Après les chiens, du cheval !

Direction le nord, environ 40 minutes de trajet en passant encore par Mijoux, nous arrivons au village et station Les Rousses. J’ai réservé une séance de deux heures avec le Centre Equestre Tinguely.

La première impression m’a fait un peu peur, mais au final, c’était un moment sympa accompagné par un guide drôle et atypique.

Après une brève initiation, nous avons parcouru village, champs, forêt et même un golf ! Un peu de bitume, pas mal d’herbe, chemin de terre et quelques rochers.

Il faut prévoir des vêtements adaptés et surtout les chaussures, car il y a des risques de poils, de boues et de crottins. Avoir un peu d’agilité aide à monter et descendre de cheval, mais un caisson était là pour aider.

Pour les plus anxieux, même si le cheval est vraiment habitué à faire la balade presque tout seul, notre gentil guide est prêt à le faire à pied à vos côtés en tenant le cheval. Parfois les chevaux s’écartaient un peu de la file pour aller se remplir l’estomac.

60€ par personne pour deux heures, dont 1h15 à 1h30 de balade.

Charme Thaï, Denens
Charme Thaï, Denens

Retour chez les poilus

Après la balade à cheval, pause rapide chez Le Patio, un bar choisi au hasard pour sa proximité avec le parking dans le village Les Rousses. C’était plus pour nécessité d’avoir quelque chose dans le ventre que par envie, car notre bar avec petite restauration n’était pas terrible. Les sandwichs étaient frais, fait minute avec sourire, mais le plaisir n’y était pas.

Retour dans le sud en passant à nouveau par Mijoux, après une vingtaine de minutes, nous sommes arrivés au QG du Chalet des Sibériens près de Septmoncel les Molunes. Cela a été un formidable moment en compagnie d’Amanda qui nous a tout expliqué sur sa meute : la hiérarchie, le comportement, la nourriture, etc.

La meute est composée de 43 huskies très attachants, parfois trop, ils n’hésitent pas à vous sauter dessus pour avoir des caresses ou à vous lécher, mais toujours sans méchanceté. J’ai été fort étonné par la propreté, peu de poils, pas d’odeur, ni crottes. Non, vraiment, ça a été l’un des meilleurs moments de ce weekend. De plus, il ne coûte que 10€ par personne pour 1 heure de visite.

Charme Thaï, Denens
Charme Thaï, Denens
Charme Thaï, Denens
Charme Thaï, Denens

De la tyrolienne

Après avoir traversé une énième fois le village de Mijoux, nous sommes arrivés au Col de la Faucille à la Station du Mont Jura, le site La Faucille. Un lieu très touristique et fréquenté, grand parking, hôtels, restaurants, boutiques de sport, c’est le lieu de départ pour de nombreuses activités : ski, luge, randonnée, parapente, etc.

Pour mon ami et moi, ce sera de la tyrolienne. L’aventure a commencé par quelques mesures de sécurité, contrôle de l’âge, du poids et de la taille, ensuite on enfile un casque et un baudrier, puis on repart avec notre poulie direction la plateforme de départ. C’est l’étape le plus difficile pour les personnes sujet au vertige : traverser une passerelle de 150 mètres  de long, mais cela passe relativement facile, car la passerelle est assez large, on ne ressent pas trop la hauteur. Tout au bout, c’est déjà une autre histoire, car nous sommes à 20 mètres de haut.

Le plus dur a été de se mettre en position « assise » au bord de la plateforme, c’est le plus gros effort à faire, il y a cette petite appréhension du vide, mais une fois parti, toute peur s’envole, je vous l’assure. Une foi en l’air, on se laisse glisser, il n’y a aucune sensation de peur ou de vitesse et pourtant, je suis loin d’être amateur de sensation, j’ai le vertige et je n’aime pas les montagnes russes, même petites.

La descente dure environ 70 secondes, par contre la remontée n’est pas vraiment pratique quand le télésiège ne marche pas. Durant la saison d’été, il y a un bus qui fait la navette toutes les 30 minutes environ et ne remonte que sept clients maximum à chaque voyage.

L’activité coûte 34€, réservation en ligne possible, mais je n’ai pas eu l’impression que cela donnait des avantages, car il est possible de payer sur place et les créneaux horaires choisis lors de la réservation ne font pas passez avant et au final ont fait la queue comme le monde, réservation ou non.

Charme Thaï, Denens
Charme Thaï, Denens

Dernier repas

Avant de revenir en Suisse, dernier repas en France. Nous avons choisi un en cherchant un endroit proche de la frontière, ouvert le dimanche et avant 19 heures. Nous sommes tombés sur le Plaisir d’Asie, un restaurant vietnamien à Gex qui a été une très bonne surprise. (article détaillé à venir)

Charme Thaï, Denens

Fly-Xpérience
Chemin des Roseaux
1845 Noville
+41 78 648 20 68
www.fly-xperience.com

Bambou Sushi bar
Rue de la Gare 28
1860 Aigle
+41 24 466 66 56
www.bambousushibar.ch

Ô Chalet Zen
8, Chemin des Gentianes
39310 Lamoura
+33 3 84 60 03 66
www.o-chalet-zen.fr

La Mainaz
Route de la Faucille
01170 Gex
+33 4 50 41 31 10

www.la-mainaz.com/fr

Chalet des Sibériens
Lieu dit Le Manon
39310 Septmoncel les Molunes
+41 6 17 69 70 64
www.chaletdessiberiens.com

Centre équestre Tinguely
155, Route du Mont Saint-Jean
39220 Les Rousses

+33 3 84 60 04 09
www.centre-equestre-tinguely.com

Tyrolienne
Col de la Faucille
01410 Mijoux
+33 4 50 42 45 77
www.paysdegex-montsjura.com

Plaisir d’Asie
514, Rue de l’Aiglette N
01170 Gex
+33 4 50 41 31 10

www.plaisirdasie.fr

Le Botta, Glacier 3000, Les Diablerets

Le Botta est l’une des possibilité de restauration sur le site touristique Glacier 3000 situé à 3000 mètres de hauteur. On y accède en prenant deux téléphériques (payants) successifs depuis le Col du Pillon.

Le complexe propore divers concepts sur plusieurs étages. Au 4e étage, il y a un restaurant de 140 places, un self de 160 places au 3e et une terrasse de 70 places au 2e. Il y a aussi une boutique qui vend des articles de sport, des montres, du chocolat …

Ils sont ouverts tous les jours, cuisine de 9h15 à 16h30 aux heures d’ouvertures des installations (téléphériques).

Une carte assez traditionnelle avec salade, roesti, crôute au fromage, fondue et planchettes. On peut aussi trouvé un burger, petit choix de viandes, poissons et des plats pour enfants.

Exemples de prix : salade mêlée (11 chf), gazpacho (12 chf), fondue traditionnelle (26 chf), filet d’omble (45 chf), tagliata de boeuf  (49 chf), boule de glace (4 chf), Coca Sinalco 33 cl. (5.50 chf), café (4.50 chf).

Ryô, Paris

Jeudi 21 juillet 2022

Journée détente avec un couple d’amis. Notre journée commence par un petit vol en hélicoptère avec Air Glacier depuis la base de Collombey-Muraz. Ce n’était pas le tarif le plus avantageux, mais c’était le seul vol disponible sur notre créneau horaire. Maximum cinq passagers, un devant, quatre derrière, mais les deux places derrière au milieu ne sont pas vraiment les plus sympathiques.

Ryô, Paris
Ryô, Paris

Puis direction Col du Pillon en voiture où il y a un grand parking gratuit non-couvert, pas vraiment terrible quand il fait très chaud, mais c’est toujours plus pratique que le Car Postal. L’ascension en téléphérique a été rapide, un départ tous les vingt minutes. Huitante francs en plein tarif pour l’aller-retour. ça fait un peu mal.

Avant de partir en balade, nous avons commencé par nous restaurer, nous avons opté pour Le Botta. Certe la vue est vraiment sympathique, tout le monde veut évidemment une table côté fenêtre, mais autrement, c’était très cantine avec des longues rangées de tables préparées pour accueillir les grands groupes.

Trois personnes en salle, le service n’était pas franchement terrible, , un peu désordonné, décousu, lent. 

J’ai pris le roesti d’alpages (29 chf) au jambon cru, viande séchée et fromage à raclette. C’était correct, appétissant, assez copieux.

Ryô, Paris

Mon ami a choisi le hamburger façon Botta (31 chf) composé d’un steak haché de bœuf, oignons confits, lard grillé, fromage à raclette, tomates, salade, sauce cocktail et rösti-frites. C’était pour lui correct, mais sans plus.

Son amie a pris le même plat que moi, un roesti d’alpages (29 chf), mais en version légumes.

Ryô, Paris
Ryô, Paris

Il y a pas mal d’activités possibles : randonnée, via feratta, luge d’été, pont suspendu, escalade, En hiver, vous pourrez aussi faire du snow bus, chien de traineau, ski, snowboard, ski de fond, etc.

Ryô, Paris
Ryô, Paris
Ryô, Paris

Pour résumer, huitante francs l’aller-retour, ce n’est pas donné, vaut mieux prévoir une bonne occupation pour éviter simplement une balade de 20 minutes en haut. Côté restaurant, rien de notable, une cuisine correcte avec des prix un peu « touriste ». C’était assez intéressant de voir un groupe de vietnamiens « manger » la fondue.

3 plats, 2 boules de glace, 3 boissons, 2 cafés : 120 chf. pour trois personnes.

Crédit photo : foodaholic

Le Botta
Glacier 3000
Route du Pillon 253
1865 Les Diablerets
+41 24 492 09 42
www.glacier3000.ch

Air Glacier
Z.I. Pré-Loup 21
Case postale 236
1868 Collombey
+41 24 473 70 70
www.air-glaciers.ch

Barrage de Moiry, Grimentz

Situé dans la vallée d’Anniviers, à 15 minutes après le village de Grimentz, il y a le Restaurant du Lac de Moiry, parfois appelé le Restaurant du Barrage de Moiry ou Clems et Fabs. À 2250 mètres, le site est posé au-dessus du barrage qui est aussi accessible en Car Postal, il comporte un restaurant traditionnel une buvette et un gîte, c’est le point de départ pour de nombreuses randonnées.

C’est un restaurant de taille moyenne avec une salle et une terrasse panoramique. Les clients peuvent se parquer dans le grand parking juste à côté qui est gratuit. L’intérieur propose une ambiance chalet, la terrasse est assez classique, simple, quelques décorations, ombragée, propre, sans oublier la superbe vue.

Ils sont ouverts tous les jours en été, cuisine non-stop de 9h à 17h (à vérifier, selon la météo).

Une carte de mets traditionnelle, la spécialité semble être la croûte au fromage. Il y a aussi quelques plats divers, salades, jambon cru et viande séchée. Plats pour enfants.

Exemples de prix : salade verte (7 chf), croûte au fromage (22 chf), meringues de Grimentz (14 chf), café glacé (11.50 chf) Coca Cola 33 cl. (4.70 chf).

Ryô, Paris

21 juillet 2022

J’ai passé quelques jours à Sierre en compagnie d’un couple d’amis où j’ai séjourné dans l’airbnb d’un ami qui était très chouette, bien équipé, place de parking, il ne manquait que la climatisation, il faisait vraiment trop chaud durant cette semaine de canicule, nous avons donc cherché la hauteur et la fraîcheur dans les alentours.

Après avoir visité le Barrage de la Grande Dixence, nous sommes allés visiter celui du Lac de Moiry situé à une trentaine de minutes de Sierre. Sur le chemin, petite halte au Pont suspendu de Niouc long de 200 mètres. On peut y faire diverses activités telles que la traversée (5 chf), la tyrolienne (~25 chf), le saut à l’élastique (~200 chf) ou boire un verre à la petite buvette.

Pont Suspendu de Niouc

Arrivé au barrage du Lac de Moiry, nous avons profité du restaurant avant de faire une balade. La terrasse était bondée, mais il restait quelques tables de libre, l’intérieur était presque vide.

J’ai pris la salade gourmande (29.50 chf) qui était composée de salade verte, poire, foie gras et vieux fromage. Elle était bonne, sympathique, un foie gras qui faisait un peu mousse de foie gras, mais j’ai quand même eu du plaisir à manger.

Ryô, Paris

Mon ami a pris une croûte au fromage (26 chf) au jambon et oeuf. Une sacrée portion, ça m’a paru très copieux.

Ryô, Paris

Mon amie a pris la saucisse de veau (22 chf). Simple, rien d’extraordinaire, mais appétissant.

Ryô, Paris

Pour résumer, un chouette endroit pour faire une pause afin de boire un verre ou manger en profitant de la vue. Cuisine simple et bien faite. Un service sympathique qui court beaucoup. Propre malgré le va-et-vient constant des randonneurs.

3 plats, 1 dessert, 3 boissons : 105 chf. pour trois personnes

Restaurant Barrage de Moiry
Route de l’Arbage
3961 Grimentz
+41 27 475 15 48
www.clemsfabs.ch

Crédit photo : foodaholic

Barrage de la Grande Dixence, Hérémence

Pour une fois, pas de restaurant, même pas un petit truc à manger, mais une simple balade sur le Barrage de la Grande Dixence à Hérémence situé à environ 45 minutes de Sion.

Le barrage de la Grande Dixence est un célèbre lieu touristique en Suisse, il a été construit entre 1953 et 1961, c’est une installation hydroélectrique, le plus massif d’Europe qui retient l’eau du Lac des Dix, long de 5 km.

Il est situé à environ 2350 mètres, il fait 285 mètres de haut pour 15 mètres de large et 750 mètres de long à son couronnement. On peut y faire de la tyroliene (payante) ou même dormir dans l’hôtel-restaurant situé à ses pieds.

Le site est accessible en voiture avec un parking au pied du barrage ou en bus de ligne au départ de Sion.

Pour monter sur le barrage, il y a un téléphérique (payant) qui vous amène sur le barrage en quelques minutes, pour les plus courageux, il y a deux chemins. Un premier qui est relativement pentu et plus confortable qui nécessite environ 45 minutes d’ascension, le second est plus court, mais plus étroit, pentu et difficile à gravir.

Il y a une sorte de buvette sur le barrage qui propose des glaces et je crois des plats simples. Il y a également des toilettes en haut et en bas, à côté du téléphérique.

Barrage de la Grande Dixence, Hérérmence

Mercredi 20 juillet 2022

Durant la semaine du 18 au 24 juillet où il a fait très chaud, j’ai « malheureusement » passé quelques jours à Sierre en compagnie d’un couple d’amis restaurateurs dans l’airbnb d’un ami.

Nous avons donc chercher la hauteur pour trouver un peu de fraicheur. Nous sommes allés nous balader sur le Barrage du Lac de Moiry et nous avons mangé sur la terrasse du restaurant du Lac de Moiry,  nous avons sommes aussi passés par Loèche-les-Bains pour manger au Romerhöf avec d’autres amis et nous avons aussi visité le Barrage de la Grande Dixence.

Pendant qu’il faisait plus de 35°C dans la vallée, il faisait une température plus qu’agréable sur le barrage, il faisait beau, c’était ensoleillé avec un petit vent, sans compter la vue, quel bonheur.

Nous avons profité de boire un café sur la terrasse de l’hôtel situé en bas du barrage, pas très accueillant, encore moins quand nous avons voulu aller aux toilettes, même en demandant poliment. Mes amis sont allés dans les toilettes de l’hôtel et moi je suis allé aux toilettes publiques situées à 20 mètres, en face du téléphérique. J’ai été étonné par la propreté relativement correcte.

Barrage de la Grande Dixence, Hérérmence
Barrage de la Grande Dixence, Hérérmence
Barrage de la Grande Dixence, Hérérmence
Barrage de la Grande Dixence, Hérérmence

Barrage de la Grande Dixence
1987 Hérémence
+41 27 328 43 43
www.visit-grande-dixence.ch

Crédit photo : foodaholic

Paris GT 2022

Paris, capitale, ville touristique, centre culturelle de l’art et de la mode, mais pour moi, surtout gastronomique. On y trouve un très grand nombre de restaurants, des étoilés, des chefs connus. Paris comptait en 2021, dix 3* et quatorze 2* au Guide Michelin, sans oublier la pléthore de restaurants asiatiques qui pulullent un peu partout à travers Paris, il y a plus de mille restaurants japonais selon Tripadvisor, chiffre à interprêter avec précaution.

Je suis déjà venu deux reprises à Paris.

Première fois en 2011, un voyage familial plutôt touristique et un peu gastronomique, monuments et boutiques en journée, restaurant en solo le soir. J’avais testé le vietnamien Palanquin, le populaire chinois Impérial Choisy, le chic japonais Kinugawa Vendôme, un plus standard comme le Zen, le spécialiste de l’anguille Nodaiwa et le raffiné Kai qui a fermé, remplacé par Sushi Ginda Onodera qui a aussi fermé et qui est maintenant iiniku 1129, un restaurant de wagyu haut de gamme.

Seconde fois en 2014, beaucoup plus gastronomique. J’étais venu avec un ami et nous avons séjourné à l’Hôtel Louvre Marsollier Opera, choisi pour sa proximité avec la fameuse rue Sainte-Anne. Nous avons testé le Violon d’Ingres, les étoilés japonais Jin et Aida, le raffiné et traditionnel japonais Okuda, le Zen, le Yamamoto et aussi le Bizan qui m’a laissé un excellent souvenir, mais qui a malheureusement fermé. Sas oublier l’Impérial Choisy, une cantine cantonaise vraiment pas cher avec des plats simples et délicieux, j’avais ramené je crois deux poulets et un canard, ou l’inverse.

Pour ce troisième voyage en compagnie d’un couple d’amis, j’ai pris soins d’organiser et de faire les réservations, un programme hautement gastronomique. Notre choix s’est porté sur l’Hôtel Lumen, un 4* situé dans le 1er entre le Louvre et l’Opera, mais aussi à deux pas du 2e et de la rue Sainte-Anne.

Le choix des restaurants n’a pas été facile. Entre envie, prix, disponibilité et situation, j’ai passé un nombre d’heures conséquent devant mon écran à faire le tri en me basant sur les menus, prix, commentaires et surtout les photos. Un sacré casse-tête, voire une équation au moment de faire les réservations.

Je voulais un 3* Michelin, mais certains sont hors de prix et ceux qui étaient abordables sont complet des semaines, voire des mois à l’avance. Je voulais aussi faire les 1* japonais comme Sushi B et Shunei, mais complet, Kei, c’était pareil, comme Pierre Sang Boyer. Jin était une possibilité, comme Aida, mais les prix ont flambés, 160 le menu omakase en 2014 contre 280 actuellement.

Mon amie adore « Top Chef », j’ai donc réservé La Scène (Stèphanie Le Quellec) et Marsan (Hélène Darroze), des 2* Michelin. J’en avais entendu parlé, mais ce n’est pas encore très courant en Suisse, je parle de l’emprunte bancaire demandée lors de la réservation pour confirmer sa réservation, un certain montant sera prelevé en cas de non présentation, convive manquant ou annulation tardives. Dans notre situation, c’est 525€ pour Marsan et 750€ pour La Scène.

Côté japonais, j’ai réservé au Ryô, Nodaîwa, Komatsubaki, Kunitoraya et enYaa. J’ai hésité avec Kifune, le bar à sushi Izumi, Sushi Okuda ou de retourner chez Jin, mais malgré son étoile Michelin, les commentaires de ce dernier ne sont vraiment pas fameux et comme je l’avais testé en 2014, il y a un peu de vrai, j’avais mangé au bar avec le cuisinier à un mètre de moi, c’était froid, pas de bruit, aucun échange, aucune ambiance, le vide sidéral.

Je vais aussiessayer de tester quelques pâtisseries comme Tomo, Aki, Pierre Hermé, Cyril Lignac ou des bubbles tea comme TeaYammi, Machi Machi, Zen Zoo, le salon de thé Kosyuen.

Voila le programme de notre Paris Gastronomique Tour 2022.

Jour 1, mardi 5 juillet 2022

7h43, gare de Lausanne, point de départ de notre voyage. 35 minutes pour arriver à Genève, 11 minutes pour la correspondance, départ du TGV Lyria à 8h29 pour Paris Gare de Lyon, arrivée prévue à 11h46.

Il y avait très peu de monde dans le train, mais il est arrivé à Paris Gare de Lyon presque plein. Il nous a fallu un bon quart d’heure d’attente dans la file pour avoir notre taxi. 15 à 20 minutes dans une circulation dense pour rejoindre Le Lumen, notre hôtel 4* situé dans le 1er entre le Louvre et l’Opéra. Check-in à partir de 15 heures, nous avons laissé nos bagages à la réception, puis nous sommes parti au Ryô, notre premier restaurant.

Le Ryô est un petit restaurant japonais situé dans le 1er, près de la rue Saint-Anne. Je l’ai choisi pour sa proximité avec notre hôtel. Leur site web était attractif, les photos montrent un endroit lumineux, chic et raffiné, la carte et les prix semblaient prometteur, puis les notes, commentaires et les photos sur Google n’étaient pas trop mauvais. La réalité était moins charmante, la cuisine n’était pas mauvaise, plutôt correcte, bonne, mais c’était assez quelconque, dommage. (Article détaillé).

En attendant l’heure du check-in (15 heures), nous nous sommes baladé dans le « quartier japonais » du 2e, autour de la rue Sainte-Anne comme le passage Choiseul.

Le passage Choiseul est une longue galerie commercante paralèlle à la rue Saint-Anne. Assez sympathique et  très lumineuse avec une très haut et longue verrière, mais il faisait vraiment chaud. On y trouve beaucoup de points de restaurations en tout genres et quelques boutiques de vêtements et d’accessoires.

Nous avons marché jusqu’à l’Opera, on pensait faire un saut aux Galeries Lafayette, mais on ira finalement un autre jour. Nous avons fait marche arrière pour faire un saut chez TOMO.

TOMO est une pâtisserie japonaise proche du Square Louvois qui semble être un lieu assez réputé, souvent plein avec de monde qui font la queue. (Article détaillé à venir).

Paris, passahe Choisseul
Paris, passahe Choisseul

Après TOMO, retour à l’hôtel, nous avons pris nos quartiers dans une chambre duplex deluxe, canapé-lit avec des toilettes au rez et lit king size avec toilettes, bain-douche à l’étage, sans compter le mini bar et surtout la climatisation.

Le soir venu, direction restaurant La Scène en taxi, pas question de risquer d’arriver en retard et se faire refiler notre table et me faire ponctionner 750€. Le plus chiant aura été le dress code, j’ai apporté exprès dans mes affaires une tenue en plus et le porter, malgré la chaleur. Mis à part cela, nous avons bien mangé, ambiance un peu tendue en début de soirée, mais le service a su détendre l’atmosphère. (Article détaillé).

Jour 2, mercredi 6 juillet 2022

Pendant que mon ami dormait encore, sa femme est allée tester le buffet de l’hôtel, moi, je suis allé tester la boulangerie Kaiser du Louvre. Il y avait une petite file d’attente, ce qui est plutôt bon signe. J’ai acheté un croissant, un pain au chocolat et un jus d’orange pour 6.30. Les viennoiseries étaient très bonnes, légères.

Paris, passahe Choisseul

Peu avant midi, nous avons fait un tour dans la grande roue dans le parc des Tuileries. La dernière fois que j’ai fait ce genre de chose, c’était il y a genre 30 ans dans la roue du Luna Park à Bellerive.

Midi, mon ami et moi sommes allé manger au Nodaîwa, un japonais spécialisé dans l’anguille. Notre amie n’étant pas fan de l’anguille est allée de son côté.

Au Nodaïwa, vous êtes prévenu, il n’y a que de l’anguille, mais sous de nombreuses formes, si vous n’aimez pas, il a bien deux, trois plats, mais rien de folichon : sashimi, soupe miso, quelques légumes et des desserts.

Mon ami a choisi un bento classique avec quelques accompagnements, tandis que moi, j’ai choisi plein d’entrées à la carte. Ils étaient tous bons, mais pas vraiment à mon goût. Celui que j’ai le plus adoré était la brochette de foie d’anguille grillée. L’anguille que nous avons l’habitude de manger en Suisse dans les sushis, c’est de l’anguille d’eau douce. Celui utilisé ici, c’est du congre, de l’anguille de mer, des poissons similaires, mais avec une texture très différente, je n’arrive vraiment pas à manger l’anguille de mer que je trouve très « carton ». (Article détaillé).

L’après-midi, nous sommes partis aux Galeries Lafayette et les Printemps, deux magasins, que dis-je, deux temples dédiés aux shoppings. C’est le monde de mon amie, son mari et moi, n’a fait que de suivre, tandis que son coeur virevoltait à travers les étages au gré des marques et des soldes. Au moins, j’aurais appris quelques noms : Balenciaga, Burberry, Céline, Dior, Jonak, Longchamps, Louis Vuitton, Prada, et plein, plein d’autres … Jésus, oh tout-puissant, sauve mon âme qui s’est égarée.

Le soir, mon ami et moi sommes allés chez Komatsubaki, un japonais gastronomique orienté omakase. La porte ne s’est ouverte qu’à 19 heures, avant le store metallique était descendue, on cherchait l’entrée et nous sommes passés devant sans le savoir.

C’est petit, dix places au comptoir et deux tables de quatre personnes. Ambiance japonaise traditionnelle. contemporain et sobre.

Trois menus dont un « shojin », cuisine végétarienne bouddhique que j’aurais voulu faire découvrir à mon amie, mais c’était complet quand elle voulut venir.

Nous avons pris le menu Omakase Sushi. Vraiment bien, très bon avec la possibilité de reprendre des sushis en supplément.

J’ai essayé le homard gratiné, la spécialité de la maison, mais c’était vraiment pas super. Tout le contraire de la cuisine japonaise. Trop cuit, pas de finesse, on ne sentait pas le goût subtil du homard. vraiment dommage. (Article détaillé).

Jour 3, jeudi 7 juillet 2022

Mardi soir, on m’a demandé de rentrer en urgence pour un motif professionnel. Heureusement que je n’avais pas prévu un repas important pour le midi.

Départ de l’hôtel à 05h00 heures du matin pour le vol de 07h10 de Paris CDC. Paris tôt le matin, c’était particulier, sympathique, sans âmes qui vivent au centre, mais avec déjà une bonne circulation sur le périphérique encore relativement fluide, une petite demi-heure pour rejoindre l’aéroport. À 06h00 heures, j’étais prêt à embarquer. Un vol en business tranquille avec peu de monde à bord.

Retour avec le vol de 17h00 de GVA. Ce n’était plus la même chose, un avion passablement bondé, presque une heure pour rejoindre le centre de Paris. J’ai récupéré mes amis à l’hôtel et nous sommes allés directement chez Marsan en prenant soin de les avoir appelés pour prevenir d’un éventuel retard.

Marsan est le restaurant 2* Michelin d’Hélène D’arroze. Le restaurant est grand, divers concepts sur deux étages. Cadre chic, ambiance tamisée, assez calme mise à part une table très bruyante, on avait de la peine à parler, mais notre peine n’était rien comparer à la table qui était juste à côté.

La cuisine était sympathique, je l’ai trouvé très directe avec beaucoup d’impact. J’ai aimé l’amuse-bouche à base de maquereau préparé comme un tacos, l’entrée qui associait caviar, thon rouge et melon, un plat très frais. Les viandes étaient délicieuses, la tendresse du filet de boeuf wagyu A5 était fantastique. Je n’ai pas su apprécier les desserts qui étaient beaucoup trop sucrés, denses.

Concernant le service, c’était certes très pro, mais pas constant, certaines personnes étaient vraiment charmantes, d’autre assez fermées, je ne leur demande pas d’être ami avec nous, mais savoir mettre un client à l’aise fait partie de leur savoir-faire, surtout au vu des prix. (Article détaillé).

Jour 4, vendredi 8 juillet 2022

Petite balade du matin, je suis passé à la pâtisserie Cédric Grolet à côté du Meurice, mais ils n’ouvrent qu’à partir de midi, J’ai donc fini chez Kaiser pour boire un petit cappuccino. Puis un autre café avec mes amis au Café Verlet.

Le Café Verlet est un spécialiste du thé et du café. Il y a une partie boutique et une partie salon, j’ai beaucoup aimé leur cadre année 1900, petite table en bois, ambiance apothicaire. Mon amie s’est laissé tenter par une brioche, sacrée tranche !

Repas de midi au Sushi B, un minuscule restaurant japonais de huit places avec 1* Michelin depuis 2019. C’est un pur traditionnel avec ses « règles » qui sont clairement annoncées sur le site web. Un chef très minutieux, des sushis de haute qualité, très technique, n’essayez pas de mettre votre téléphone n’importe où, il sera déplacé au bon endroit !

Nous avons adoré le repas omakase, c’était une grande première pour mon amie. L’ambiance était un peu pesante au début, mais la fin du repas était beaucoup plus détendue. Prenez deux minutes pour passer aux toilettes vivre une expérience ludique amusante. (Article détaillé).

L’après-midi, nous nous sommes baladés à travers Paris. Quelques photos devant le Sacré Coeur, passage rapide dans la rue Steinkerque rempli de boutiques pour touristes, colorés et surtout « inutiles ». puis le mini-marché alimentaire de la Place d’Anvers où en plein milieu d’après-midi par 26°C, les poissons n’avaient plus l’air de première fraîcheur, malgré les dispositifs de réfrigération. Puis nous avons pris le métro pour aller à la pâtisserie de Cyril Lignac de Chailot pour acheter son fameux ourson à la Guimauve. Retour au Lumen, pour se reposer un peu avant le diner.

Le soir, nous avons tous les trois mangé au enYaa, un restaurant japonais proposant une cuisine créative avec un fort attrait pour les sakés et les champagnes. La carte des mets m’avait beaucoup attirée, la cuisine, le cadre et le service étaient bons, mais la cuisine n’était pas aussi fabuleuse que je l’espérais. (Article détaillé).

Fin de soirée à la Place Trocadero pour voir la Tour Eiffel scintillée. Un show qui démarre quand la nuit tombe, ça ne dure que cinq minutes, à chaque heure jusqu’à 01h00. Pas de chance, nous sommes arrivés vers 21h30, mais il ne faisait encore pas assez nuit à 22h00, nous avons donc attendu sur les escaliers du Trocadero jusqu’à 23 heures au milieu des touristes et des vendeurs ambulants de boissons.

Jour 5, samedi 9 juillet 2022

J’ai profité de ce séjour pour voir un ami. Nous avons déjeuné chez AKI Boulangerie. mais vraiment pas de bol, un camion faisait la vidange d’une fosse septique quand nous étions sur la terrasse … de quoi refroidir mon chocolat chaud. Alors nous sommes partis nous balader vers le Louvre qui était déjà bien animé, une longue file d’attente et une température élevée. Je ne peux que féliciter de leur courage, je n’aurais pas pu.

Retour à l’hôtel le check-out, nous avons laissé nos valises à la réception et direction le quartier des Marais pour notre dernier repas.

Repas de midi au GrandCoeur, une brasserie chic portée par le chef Mauro Colagreco (Mirazur, 3*, Menton), leur terrasse était interéssante, car elle est située au coeur de divers studios de danse. J’ai été épaté surpris par leur cuisine, simple, joli, délicieuse. (Article détaillé).

Après nous être rassasiés, nous sommes allés chez Méert à pied. C’est une célèbre confiserie où le Général De Gaulle se procurait ses gaufres, c’est produit phare de Méert dont la maison mère est à Lille.

L’après-midi, retour dans le 1er pour nos derniers achats.

Nous sommes passé devant Cédric Grolet, mais on se contenteras juste d’une photo. Il y avait une file d’attente extraordinaire devant la Maison Goyard, les malles de luxe sont si attrayantes que ça ? Petit saut chez Stella McCartney, ambiance sympathique et décontractée, mon ami a failli craqué. Puis Yves Saint-Laurent, c’est beau, mais c’est une autre ambiance, si vous n’avez pas le compte en banque qu’il faut, au mieux on vous ignore, au pire on se sent « humilier ».

Dernier saut chez TOMO pour boire un verre, s’hydrater et acheter quelques pâtisseries pour en ramener à nos amis. On récupère nos affaires à l’hôtel et juste avant de prendre le taxi pour la Gare de Lyon, on retourne vite chez Stella McCartney pour un petit sac …

Dans la gare, nous avons pris des sandwichs de chez PICTO. Plutôt correct, mais pas facile à mâcher.

Pour résumer, c’était un magnifique séjour avec des jolies découvertes, mais aussi quelques déceptions. Paris est vraiment une belle ville pour les restaurants japonais et étoilés, le japon n’a rien a envier à la France, mais ce n’est pas aussi près.

La circulation à Paris, c’est un truc de fou, je suis étonné qu’il n’y a pas des accidents tous les 100 mètres, certains vélos roulent comme s’ils étaient seuls au monde et les piétons, c’est encore pire. C’est totalement chaotique, mais ordonné. On dit souvent que les flics ne sont pas souples et sont là que pour mettre des amendes, c’est plutôt faux, car avec toutes les infractions, s’ils voulaient vraiment amender, ils pourraient se faire construire une flotte de station spatiale avec l’argent récolté.

L’Hôtel Lumen a été un assez bon choix. Très bien situé par rapport à nos activiés, la chambre a rempli tout nos critères, l’équipe était sympathique et a su répondre à presque toutes nos demandes. On s’y prenant plus à l’avance, il aurait été problable de trouver une meilleur rapport qualité-prix dans le même secteur.

Pour les restaurants japonais, la Suisse Romande n’a pas trop à envier à Paris, le choix des poissons est assez similaire. À Paris, la barbue est beaucoup utilisée, je n’ai trouvé que du congre / anguille de mer et le maquereau, plutôt chinchard est peu ou pas mariné. L’écart se situe dans des plats cuisinés, l’offre est beaucoup plus variée et intéressante. Le nombre de restaurants coréens est aussi impressionnant, les bubbles tea et ramens ont explosé.

Le Sushi B et le Komatsubaki étaient au final les meilleurs japonais, prestation globale à peu près équivalente, avantage pour le Sushi B pour les sushis et une ambiance plus décontractée au Komatsubaki.

Côté restaurants français, le GrandCoeur a été une énorme surprise pour son qualité-prix. Pour les étoilés, mes amis ont un peu plus préféré La Scène, tandis que moi, globalement ex-aequo, j’ai trouvé chez l’un ou l’autre d’excellents plats, mais aussi des plats plus moyens. 

En matière de budget, on s’est fait plaisir, surtout en bouffe, nous avons dépensé presque sans compter. 5 jours, 4 nuits, hôtel 4*, billets de train, déplacements en taxi, petit-déjeuner, encas, restaurants midi et soir, des étoilés, des gastros, un séjour à environ sept, huit mille euros.

Bon ben on recommence à mettre des sous de côté et on remettra ça dès que possible, mars ou avril 2023 peut-être.

Crédit photo : foodaholic

Hôtel Lumen
15 Rue des Pyramides
75001 Paris
+33 1 44 50 77 00
www.hotel-lumenparis.com

Café Verlet
256 Rue St Honoré
75001 Paris
+33 1 42 60 67 39
www.verlet.fr

Maison Méert
16 Rue Elzevir
75003 Paris
+33 1 49 96 56 90
www.meert.fr

Maison Kaiser
4 Rue de l’Échelle
75001 Paris
+33 1 40 15 01 31
www.maison-kayser.com

AKI Boulangerie
16 Rue Sainte-Anne,
75001 Paris, France

www.akiparis.fr