Miyako, Lausanne

Le Miyako est un restaurant japonais à Lausanne. Il est situé à Ouchy au sein de l’hôtel Beau-Rivage Palace, voisin également du Café Beau-Rivage et du restaurant Anne Sophie Pic. Il n’est pas étoilé, mais figure dans le Guide Michelin 2022 et est noté 13 au Gault & Millau.

L’établissement est séparé en deux parties, une première salle avec le coin sushi d’environ 20 couverts, une seconde salle avec le teppanyaki qui doit avoir à peu près le même nombre de places et ainsi qu’une belle terrasse. Le cadre est de style contemporain avec un esprit japonais, le côté simple, mais néanmoins assez chic. Des murs de couleurs beige, ornés de gigantesques tableaux, carrelage noir, un mobilier foncé, banquette en cuir, grandes baies vitrées donnant sur le jardin et le lac. Il est ouvert du mardi au samedi, midi et soir.

La carte est sympathique, classique, bien fournie grâce aux plats du teppanyaki. Les prix sont élevés, après tout, il est affilié au Beau-Rivage Palace, un palace 5*.

Exemple de prix :
– salade d’algues (21 chf)
– brochettes de poulet (24 chf)
– mochi glacé (7 chf)
– Henniez 50 cl. (8 chf)
– Thé genmaicha (9 chf)

1er octobre 2022.

Samedi midi, seul, sans réservation, un peu avant 13h00. Il y avait déjà pas mal de monde, heureusement que je ne suis pas venu encore plus tard, car le restaurant était plein, peut-être complet. Beaucoup des gens présents étaient des clients de l’hôtel, quelques passants, mais ils sont minoritaires.

Je n’ai pas souvent fréquenté le Miyako, une fois celui de Genève et trois ou quatre fois celui de Lausanne entre 2007 et 2015 puis plus rien jusqu’à aujourd’hui. Probablement à cause des prix élevés, trop par rapport à la prestation globale, ce n’est pas mauvais, mais pas assez bon.

Il y avait quatre personnes au service en salle, c’était pro, sympathique, souriant et décontracté, mais peut-être un poil trop. Pour un tel établissement, ne serait-il pas normal que le personnel vous ouvre la porte ? Surtout que le desk est littéralement à deux pas de la porte. En cuisine, deux personnes au sushi et deux au teppanyaki, c’était rapide.

En mise en bouche, quelques edamame froids.

J’ai commencé par un tofu frit (24 chf), J’ai un excellent souvenir d’un tofu frit chez eux en 2014, les cubes étaient enveloppés d’une couche blanche et translucide, croquante et aussi un peu élastique comme du mochi, c’était assez extraordinaire. Mais aujourd’hui, déception, un « simple » tofu frit à la farine de blé, pas mauvais, plutôt bon, le bouillon était particulièrement bon, équilibré, mais tout de même 24 francs !

Miyako, Lausanne

J’avais aussi un très bon souvenir de leur kaki age (36 chf), mais malheureusement, ce n’était pas aussi bien qu’auparavant. C’est un plat, donc c’est assez copieux, sympathique, mais un peu lourd, trop gras, j’ai en mémoire d’une friture plus légère dans le temps.

Miyako, Lausanne

Pour les sushis, c’était dans l’ensemble pas mal, les nigiris par paires, n’étaient pas trop gros, ni trop petits et avec une bonne forme. Je ne pense pas que le maquereau (13 chf) soit préparé maison, la sériole (16 chf) était assez bonne, le thon gras (19 chf) était très bon, bien fondant. Le maki thon gras (18 chf) était très bon aussi et à un prix relativement « raisonnable ».

Miyako, Lausanne
Miyako, Lausanne

Puisque je suis là, autant me faire plaisir, j’ai donc pris des nigiris de ventrèche de thon (21 chf), du otoro alors qu’avant c’étaient du toro. Le otoro était fondant, mais aussi plus gras, plus persillé, ce requiert de plus mâcher. Je me suis aussi laissé tenter par un sashimi de thon gras (48 chf) qui est à un prix bizarrement raisonnable. Cela faisait longtemps que j’en avais plus mangé à cause de son prix et je me suis rendu compte, que le thon gras sans riz, je n’arrive plus à le manger, trop vite écoeurant.

Miyako, Lausanne
Miyako, Lausanne

Pour résumer, c’était correct, sympathique, mais cher, trop cher. Je pense que les restaurants japonais de Genève sont mieux, de meilleure qualité, plus de choix, moins cher, mais il faut faire la route. J’ai bien aimé le service, mais il sera peut-être pas assez bon pour les clients exigeants habitués aux palaces et tables gastronomiques.

1 entrée, 1 plat, 8 nigiris, 6 makis, 1 minérale, 1 thé : ~ 210 chf. pour une personne.

Miyako
Beau-Rivage Palace
Place du port 17-19
1006 Lausanne
+41 21 613 33 33
www.brp.ch

Crédit photo : foodaholic

Umamido, Lausanne

Umamido est un restaurant japonais qui vient d’ouvrir à Lausanne depuis le 22 septembre, spécialisé dans les ramens et les donburis. Umamido est aussi présent à Genève et également en Belgique. Il est situé sous la gare, là où se trouvait le restaurant Les Arcades qui était spécialisé dans les fondues.

Le gros du changement a été le bar et de la cuisine, un coup pinceau, une insonorisation au plafond et un mobilier neuf. Le cadre, l’esprit des lieux n’ont pas beaucoup changé, ils ont gardé les boiseries et les tons d’avants, c’est resté très bistrot, rien ne laisse apparaître une ambiance asiatique, mis à part quelques « norens », bouteilles de sake ou affiche de cinéma en japonais. La salle est lumineuse, pas très grande, mais il y a quand même une quarantaine de couverts et une vingtaine sur la terrasse. Ils sont ouverts tous les jours, service continu.

La carte se focalise principalement sur les ramens, les donburis et une liste d’extras ainsi que quelques entrées, pas de desserts. 

Exemples de prix :
– edamame (5.50 chf)
– karaage (11.90 chf)
– nigiris saumon (9 chf)
– Asahi 33 cl. (5.50 chf)
– Thé froid Hojicha 30 cl. (4.90 chf)

Umamido, Lausanne

23 septembre 2022

Vendredi soir, repas improvisé en compagnie de David et Tomoko de MarutCha, sans réservation. De toute façon, il n’y a pas de réservation possible, c’est donc au bonheur la chance. J’ai bien fait d’arriver tôt, seul, sans attendre mes amis, car c’était déjà bien rempli vers 19h00, quand nous sommes partis vers 20h00, c’était archi complet avec une file d’attente, pas mal pour le 2ème jour d’ouverture.

Ils sont plutôt nombreux pour un si petit local, trois personnes en salle, une à la caisse et trois en cuisine. Ambiance décontractée, mais terriblement bruyante, car plein. Un service sympathique, souriant, jeune. Le paiement a été un peu chaotique, nous avons dû faire la file au milieu de la salle entre ceux qui paient et ceux qui attendent une place, bloquant le passage, pas très pratique.

Ne raffolant pas de ramens, je me suis laissé tenter par un donburi. Le Portobello Katasu Donburi (23.40 chf) qui est végétarien, à base de riz, garni de champignons portobello frits, sauce teriyaki et légumes croquants. Je n’ai pas pu résister à l’envie de rajouter plein d’extras : oeuf parfait (2.50 chf), poulet (3.50 chf), chashu (3.50chf), huile mayu maison (1.50 chf) et sauce kara mayo (1.50 chf).

Mon donburi de luxe était gourmand, mais pas vraiment bon. Les champignons étaient croustillants, mais vite mous à cause de la sauce. Le riz était trop humide, trop cuit, pâteux et avec la sauce, ce n’était pas mieux. Les trois fines tranches de chashu étaient bien pâles, un chashu plus bouilli que rôti. Les trois morceaux de poulet frits n’étaient pas très tendres, plutôt secs. Seul l’oeuf parfait, onctueux, coulant, servi froid était bien préparé, mais froid.

Umamido, Lausanne

Mon ami a pris des Tan Tan Men (25.90 chf), un plat signature à base d’un bouillon crémeux de poulet assaisonné de sauce sésame, porc haché, épinards, negi, huile rayu parfumée et oeuf parfait. C’était correct, mais pas assez copieux pour lui, il a donc pris pour compléter des gyozas (9.70 chf) au poulet et légumes, une portion de six pièces. Des gyozas fait maison, selon la serveuse, mais j’en doute grandement,

Son amie a pris un Tonkotsu Ramen (21.50 chf) qu’elle a plutôt bien aimé. Base de bouillon de porc, deux tranches de chashu, huile mayu, pousses de soja, champignons kikurage, negi.

Pour résumer, joli départ avec une grosse affluence, mais dommage que mon donburi ait été plutôt décevant. Je metse sur le compte, je l’espère des balbutiements du début.

Umamido
Boulevard de Grancy 46
1006 Lausanne
+41 21 616 31 06
www.umamido.ch

Crédit photo : foodaholic

enYaa, Paris

Le enYaa est un restaurant japonais à Paris qui propose une cuisine japonaise créative, il est situé dans le 1er dans une rue discrète et tranquille qui longe le Jardin du Palais Royal.

C’est un restaurant de taille moyenne avec trois salles qui comportent un comptoir « à la japonaise » et une salle de dégustation. J’ai bien aimé le cadre : simple, en mélangeant contemporain et rustique avec des matériaux brut ou pierres apparentes.

Ils sont ouverts du mardi au dimanche, horaires coupés, fermés les lundis.

Les menus omakase et dégustation sont mis avant, il y a aussi des plats à la carte et quasiment pas de sushis ou sashimis. Grand choix de sakés et champagnes.

Exemples de prix : dégustation (120), omakase (180), soupe miso (4), riz nature (4), anguille grillée (35), Chateldon 75 cl. (8), thé hoji/genmai (3.50), café (3.50).

Ryô, Paris

Navré, la photo n’arrive pas vraiment à retransmettre l’atmosphère particulière que j’avais ressentie sur le moment.

Au fond à gauche se trouvent les toilettes, une ambiance un peu médiévale, on aurait dit des cellules avec une grosse porte en bois. Priez pour avoir un besoin silencieux, car si la salle à manger est un peu éloignée, il y a une sorte de salle de dégustation à quelques mètres.

enYaa, Paris

Vendredi 8 juillet 2022

4e jour de notre séjour « Paris GT 2022« , repas du soir.

Réservation pour 19 heures pour trois personnes. Nous étions dans la salle de droite en entrant. Vide au début, mais ce sera complet par la suite.

Deux, trois personnes en salle. Un service sympathique et décontracté.

Huître frite, figue et fève, sauce au gingembre épaissie (18). J’adore les huîtres frites, mais là, c’était simplement des huîtres passées à la farine puis frites, je pensais plus à des kakifurai ou des tempuras. C’était sympathique, mais deux huîtres et quelques fèves pour 18€, c’est assez cher,

enYaa, Paris

Le sushi de maquereau (10) est selon la serveuse l’une des spécialités du chef. Il était preparé d’une façon peu répandue,  de la même façon que mon chef Toshio Kojima le préparait quand j’étais apprenti au Ko-An à Lutry, il y a plus de dix ans, mais malheureusement, il n’était pas aussi bon, le maquereau était moins fondant, moins lisse, trop cuit par acidité. 

enYaa, Paris

Mon amie a choisi une tempura de légumes de saison (20) qui m’a paru plutôt appétissant. La friture avait l’air légère et pas trop grasse.

enYaa, Paris

J’ai testé le sushi “Témaki” de bœuf Wagyû tartare et œufs de saumon (21) qui était très bon et gourmand. C’est le plat qui m’aura le plus plu du repas, j’ai beaucoup apprécié le jeu de texture, 21€ quand même.

enYaa, Paris

Les sushis “Nigiri” de thon rouge et thon gras (21) étaient corrects, bons. Honorable si on considère que les sushis ne sont pas la spécialité de la maison. C’est une portion de 2 pièces de thon rouge et 2 pièces de thon gras.

enYaa, Paris
enYaa, Paris

En plat, j’ai pris une tempura de langoustine et daurade, haricots frits, bisque et dashi (35) qui était bon, mais la daurade était trop cuite. J’ai trouvé le dashi et les haricots un peu superflu, une sauce à « tempura » traditionnelle  à base de dashi, soja, gingembre et radis râpés aurait été plus gourmand.

Mon ami a pris le filet de bœuf Simmental grillé au Binchôtan, sauce “Oroshi ponzu” (45).

enYaa, Paris
enYaa, Paris

Un repas en demi-teinte, mais qui s’est fini par de belles notes de douceur avec une cerise en compote et gelée, panna cotta de Sencha et glace pistache (12), un abricot en sorbet et confit, gelée de verveine (12) et un flan au thé grillé et caramel (10). Des petits desserts légers et gourmands.

enYaa, Paris
enYaa, Paris
enYaa, Paris

Pour résumer, dommage, un peu déçu de ce dernier restaurant japonais de notre séjour. La carte m’avait vraiment plue à la lecture, mais dans l’assiette, ce n’était pas ça, pas mauvais, correct, mais je m’attendais à autre chose, surtout que les prix étaient assez élevés.

6 entrées, 3 plats, 3 desserts, 2 minérales, 2 thés, 2 cafés. Environ 280€ pour trois personnes, dont une petite mangeuse.

enYaa
37 Rue de Montpensier
75001 Paris, France
+33 1 40 26 78 25
www.enyaa-paris.com

Crédit photo : foodaholic

Sushi B, Paris

Le Sushi B est un restaurant japonais gastronomique à Paris qui est situé dans le 2e à côté du Square Louvois. En 2022, il possède 1* Michelin depuis 2019. Il fait parti d’un « chaîne », car le nom existe aussi à Villars (CH), Ginza (JP) et Milan (IT), mais qui semble fermé maintenant.

C’est minuscule, c’est un restaurant de poche avec juste huit places au comptoir. Un cadre moderne, sobre, austère, très simple, presque sans décoration.

Ils sont ouverts du mercredi au dimanche, horaires coupés, fermés les lundis et les mardis. Les services commencent à 12h30, 19h00 et 21h30, pas avant, ni après.

Il n’y a pas de menu à la carte. Deux menus omakase à midi et 1 le soir. Pas de menu végétarien.

Exemples de prix : menu sushi, midi (78), menu omakase midi (110), menu omakase, soir (190), eau minérale 75 cl. (8), bière Asashi 33 cl. (10), thé vert / grillé (10). café (5)

Sushi B, Paris

Vendredi 8 juillet 2022

4e jour de notre séjour  « Paris GT 2022« , repas de midi.

Réservation pour trois personnes, 12h30. Six clients en tout. Informations bancaires demandées lors de la réservation, des frais seront facturés, 70€ à midi et 140€ le soir par personne en cas d’annulation tardive, non présentation ou convive manquant.

Leur site web vaut le coup d’oeil pour la longue liste de « règles » à respecter. J’ai eu un peu peur, mais au final, le repas s’est bien passé.

Nous avons choisi le menu sushi (78) :  amuse-bouche, sushis, dessert.

Le repas a commencé par un tofu au sésame frit qui était très chaud, la première bouchée à mordre avec précaution. C’était rigolo, mou, moelleux, un peu comme un soufflé en moins aeré.

Sushi B, Paris

Duo de petites entrées avec des nouilles de seiche en sauce et une boulette de volaille froide.

Sushi B, Paris

Le chef travaille par séquences, il préparait les sushis par groupe. Nous étions six clients, il préparait pour la personne seule, puis mes amis et moi, ensuite un couple. Il change de poisson et recommence.

Des sushis d’excellente qualité, ils seront les meilleurs sushis que nous avons pu trouver et déguster durant notre séjour à Paris. Les sushis étaient fins, légers, préparés avec beaucoup de minutie. Le riz vinaigré était différent, probablement une recette avec du vinaigre rouge ou du vin. Le chef Isao Horai était très méticuleux dans ses préparations, précis avec un mouvement perpétuel, c’était un spectacle presque envoutant.

Le chef nous a préparé de la barbue, seiche, langoustine, chinchard, saumon sauvage, thon rouge, thon gras, anguille grillée, maki thon gras et shiso et omelette façon castella, très peu sucrée.

Tous les sushis étaient très bons, mais le chinchard était pour moi au-dessus du lot, suivi du thon gras et de l’anguille.

Nous n’avons pas eu le traditionnel gingembre mariné, mais des fines lamelles de daikon mariné qui étaient doux, acidulées, croquantes, c’était beaucoup plus facile et agréable.

Nous avons eu la possibilité de commander quelques pièces en plus, nous avons donc sauté sur l’occasion et avons repris du chinchard (8) et du thon gras (18). Nous avons commandé sans connaître les prix, heureusement que nous avons été raisonnables, car à 18€ le nigiri de thon gras, nous aurions pu finir sur la paille.

Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris
Sushi B, Paris

En dessert, glace au riz avec quelques gouttes d’huile d’olive et un chou au thé vert.

Sushi B, Paris
Sushi B, Paris

Pour résumer, c’était excellent, un japonais dans la plus pure tradition avec ses codes, on mange comme le chef a prévu de manger ses sushis, il vous sera demandé si la quantité de wasabi est convenable, mais ça s’arrête là, ne pensez même pas à tremper vos sushis dans de la sauce soja.

3 menus sushi, 4 chinchard, 4 thon gras, 2 minérales 75 cl, 2 thés à volonté, 1x bière et 3x cafés, environ 400€ pour trois personnes.

Pensez à passer aux toilettes, experience ludique garantie.

Sushi B
 5 rue Rameau
75002 Paris, France
+ 33 1 40 26 52 87
www.sushi-b-fr.com

Crédit photo : foodaholic

Sushi B, Paris

Komatsubaki, Paris

Le Komatsubaki est un restaurant japonais à Paris situé dans le 8e.

C’est un petit restaurant sur deux étages. Au rez, une petite pièce utilisée comme hall multi usages avec un comptoir où il y a des futs de bière stockés en dessous, un accès à une réserve et les toilettes. Le restaurant est situé à l’étage, il y a un comptoir de dix places, une table de quatre et une pièce japonaise pouvant accueillir six à huit personnes. Un cadre japonais classique, simple, austère, lumineux, quelques décorations. Une ambiance calme, un service traditionnel et décontracté.

Ils sont ouverts du mardi au dimanche, uniquement le soir.

Pour le moment, pas de choix à la carte. Trois menus omakase à choix, un orienté sushi, un autre kaiseki et le dernier shôjin orienté vegan (sans viande, ni poisson).

Exemples de prix : omakase sushi (120), omakase kaiseki (120), omakase shôjin (120), Coca 33 cl. (5) thé glacé, verre (5).

Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris

Mercredi 6 juillet 2022

2e jour de notre séjour  « Paris GT 2022« , repas du soir.

Réservation pour deux personnes, 19 heures, c’était complet.

Des officiels de l’ambassade du Japon étaient dans la salle « japonaise », peut-être l’ambassadeur lui-même accompagné de deux jeunes subordonnés ainsi qu’un officiel de Paris, c’était rigolo de voir le côté hiérarchie et protocole.

Mon ami et moi avons opté pour le menu KOMA (120) qui est orienté sushi.

Kobachi
(amuse-bouche)

Wanmono
(soupe de saison)

Otsukuri
(sashimi)

Hassun
(entrée de saison)

Assortiment de sushis

Misoshiru
(soupe miso)

Dessert

Le repas a commencé avec un appétissant amuse-bouche qui était une feuille de shiso en tempura garnie d’un tartare de loup de mer et oeufs de saumon. C’était délicieux, mais pas facile à manger en une bouchée.

Komatsubaki, Paris

Suivi d’une soupe de saison composée d’un puissant dashi aux coquillages, garnie d’une tomate et moules.

Komatsubaki, Paris

Petit assortiment de sashimi sympathique composé de thon gras, loup de mer et sériole. Qualité excellente, fraîs, une chair ferme, pleine de goût.

Komatsubaki, Paris

L’assortiment d’entrées de saison avec un petit mot pour le « tanabata », la fête des étoiles. Tartare de thon gras, mochi au sésame, edamame en tempura, barbue au yuzu kosho.

Komatsubaki, Paris

Le défilé des sushis commence. Ils étaient préparés à la minute et servis les uns après les autres sur un plat placé entre le chef et les clients. Une manière de faire particulière ici, mais c’est une pratique traditionnelle courante au Japon.

Thon rouge « akami », thon gras « chutoro », ventrèche de saumon, barbue au shiso et prune aigre « umeboshi », noix de Saint-Jacques, sériole et poutargue.

Bien, bon, excellent. bonne taille, extra fraîs, rien à redire. Mis à part la barbue, un choix de produit assez standard et similaire par rapport à la Suisse.

Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris

J’ai pris en supplément le homard gratiné (+30), une spécialité de la maison, gratiné sans fromage. Présentation simple, mais jolie, très parfumé, mais je suis déçu du goût. C’était servi très chaud, presque brûlant, lourd et surtout beaucoup trop cuit, toute la finesse du homard avait disparu.

J’en avais commandé qu’un, car mon ami n’est pas amateur de crustacés, mais nous avons tous deux reçu une portion. Double dose pour moi au final.

Komatsubaki, Paris

Reprise du menu avec une soupe miso. Contrairement en Suisse, leur soupe miso est très rougeâtre avec un goût corsé et assez âpre.

Komatsubaki, Paris

Mini portion de riz garni d’oeufs de saumon et graine de sésame.

Komatsubaki, Paris

Derniers sushis avec un nigiri de seiche et yuzu kosho, un à la ventrèche de saumon grillée avec un topping à base de soja, un goût qui m’a rappelé la cuisine chinoise avec les haricots noirs fermentés et une délicieuse anguille grillée et pour finir un temaki au thon gras et ciboulette. J’ai enfin pu manger une délicieuse anguille à Paris !

Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris
Komatsubaki, Paris

Mon ami et moi avons commandé quelques sushis en supplément. On n’allait pas passer à côté de cette occasion alors qu’on a enfin trouvé des sushis de qualité. Les nigiris en plus ont coûté entre 5 et 8€ la pièce.

Pour le dessert, un mochi à la fraise et haricots rouges et un tiramisu.

Komatsubaki, Paris

Pour résumer, c’était un excellent repas. Les chefs ont expliqué chaque plat, ambiance décontractée. Dommage pour les verres de thé glacé facturé à l’unité, mais ce n’est pas nouveau, c’est pareil au Kozan à Genève.

Deux menus KOMA, 1 supplément homard, 8 suppléments nigiris, 4 verres de thé glacé, 2 coca.
Environ 340€ pour deux personnes

Komatsubaki
3 Rue d’Artois
75008 Paris, France
+ 33 1 42 25 26 78
www.komatsubaki-paris.com

Crédit photo : foodaholic