Le Bologne, Genève

Ma duo gourmande de longue date m’a fait découvrir une belle pépite. Le Bologne à Genève, un restaurant au nom italien, mais qui n’a rien d’italien dans l’assiette. On y sert une très jolie cuisine, tantôt colorée, tantôt  gourmande, très plaisante.

L’établissement est situé à cinq minutes de la gare, un peu caché des grands axes. Une salle, une terrasse, ambiance brasserie parisienne dans des tons claires blanc et beige.

Une carte de mets assez courte avec  5 entrées, 5 plats, 5 desserts et un menu du jour.

Exemples de prix :
– menu de midi (e/p/d)  (38 chf)
– orezza 100cl.

Le Bologne
Rue Necker 9-11
1201 Genève
+41 22 732 86 80
www.lebologne.com

Crédit photo : foodaholic

2 mai 2023

Belle découverte, cela faisait longtemps que je n’avais pas trouvé un restaurant qui provoque « un petit plus ».

Il y avait du monde, peut-être même complet. Une équipe de trois ou quatre personnes en salle, pas mal de monde en cuisine aussi. Un service sympathique, rapide, efficace.

Avec mon amie, nous avons partagé un thon rouge (24 chf) crème de ricotta et vinaigrette de fruits avec un thon légèrement snacké, c’était plutôt frais, léger avec des goûts acidulés.

Puis elle a pris un risotto de céleri (24 chf), truffes noires et foie gras poêlé. Un plat très gourmand avec des goûts affirmés, un jus corsé. De mon côté, j’ai pris des asperges en tempura (18 chf), hollandaise à l’encre de seiche. C’était sympa, bon, une friture légère et croustillante, j’ai trouvé la sauce un peu « moche » au premier coup d’oeil, cette masse grisâtre, ça n’était pas vraiment alléchant.

Ensuite, elle a pris une pluma de pata negra (49 chf), teriyaki, mousseline au wasabi. La viande était vraiment tendre avec un goût très profond. Moi, j’ai pris une aile de raie rôtie (42 chf), vinaigrette de légumes, ail des ours. Très tendre, une assiette au visuel réussi, colorée et appétissante.

Pour résumer, un chouete restaurant, proche de la gare, à proximité des grands axes, mais aussi un peu caché. Jolie cuisine, gourmande et colorée.

Mardi, 12h00, deux personnes avec réservation.
3 entrées, 2 plats, 1 minérale : ~165 francs pour deux personnes.

Swagat, Vevey
Swagat, Vevey
Swagat, Vevey
Swagat, Vevey
Swagat, Vevey

UME, Chexbres

Ouvert en 2012, le UME est un restaurant asiatique qui propose une cuisine chinoise et japonaise à Chexbres dans l’ancien établissement Chez Yoshi qui était déjà un japonais connu dans la région. Le UME a des similitudes avec les restaurants Bambou présent dans diverses villes de Suisse Romande, puisque le couple de restaurateurs du UME a travaillé au Bambou de Pully, elle en salle et lui en cuisine.

Chexbres est une petite commune située entre Lausanne et Vevey, le UME est à deux minutes de la gare, juste au-dessus en empruntant le petit chemin près du parking. D’ailleurs, le parking de la gare est hyper pratique, assez grand avec toujours une place de libre. L’établissement est assez petit, deux salles, deux ambiances, un plus café, l’autre plus restaurant et aussi une terrasse. Ils sont ouverts du lundi au samedi, midi et soir, fermé les dimanches.

La carte propose des mets classiques de la cuisine chinoise et japonais et un bon choix de sushis.

Exemples de prix :
– Coca-Cola 33 cl. (4.50 chf)
– Henniez 50 cl. (4.70 chf)
– café (4 chf)

UME
Rue du Cotterd 2
1071 Chexbres
+41  21 946 12 03
www.umerestaurant.ch

Crédit photo : foodaholic

 29 mars 2023

Mercredi, 19 heures, trois personnes avec réservation.

Je suis venu accompagner de deux amis et à 19 heures, le restaurant était déjà bien rempli, on mange sacrément tôt ici et il y avait de nombreuses commandes à l’emporter, ce qui a provoqué un début de repas un peu lent.

Il y avait deux serveuses, des nouvelles, car c’est la première fois que je les vois. Un service correct, gentil, mais peu efficace par moment

En entrées, nous avons choisi des edamame (9 chf), soupe miso (7 chf), potage aigre piquant (8 chf) et brochettes de poulet (10 chf).

Pour commencer, une petite mise en bouche avec une salade de calmar, celle de couleur orange que l’on trouve un peu partout. C’est une salade prête à l’emploi, mais cela reste bon et gourmand.

Nos entrées sont rapidement arrivées. Les edamames à neuf francs, ça ne rigole pas, surtout sans fleur de sel. Le potage aigre piquant était correct, agréable, bon, mais assez classique, banal. Les brochettes de poulet étaient bonnes, tendres et bien nappées de sauce, mais elles m’ont fait beaucoup penser à des brochettes industrielles, surtout à cause de la texture de la viande et de la forme de la brochette.

En plats, nous avons pris des sushis. Maki saumon épicé (8 chf), saumon-avocat (8 chf) , thon épicé (10 chf), des sashimis saumon (16 chf) et sériole (19 chf), un california crevettes panées (17 chf), nigiri anguille (10 chf), maquereau (9 chf), omelette (6 chf), thon épicé (10 chf).

Dans l’ensemble, les sushis étaient corrects, bons.

En dessert, nous avons craqué pour un beignet banane (10 chf), des beignets japonais (11 chf) et une simple boule de glace haricots rouges (3.50 chf).

Pour résumer, je connais assez bien les tenanciers, ils choisissent de bons produits, mais je trouve que la qualité baisse peu à peu au fil des ans, c’était mieux à leur début. Néanmoins, ils ont une bonne réputation, ça ne désemplit pas et les commandes à l’emporter marche bien.

5 entrées, 3 maki, 1 temaki, 2 sashimi, 8 nigiri, 1 california, 3 desserts, 5 minérales, 1 café :  ~ 215 frs. pour trois personnes.

Kozan, Genève
Kozan, Genève
Kozan, Genève
Kozan, Genève

La Jonque, Lausanne

La Jonque est un assez ancien restaurant chinois familial de Lausanne qui se situe entre la gare et Ouchy, pas loin du parc de Milan. Si je ne me trompe pas, l’actuel chef et patron a repris l’établissement vers 2013. Mon dernier repas était en 2012 avant le changement de propriétaire.

L’établissement est de taille moyenne avec environ une cinquantaine de places. Un cadre assez typique asiatique, pas trop chargé. Ouvert du lundi au samedi midi et soir, dimanche soir, fermé dimanche midi.

Une carte classique de mets chinois orientés cuisine cantonaise, quelques plats assez intéressants.

Exemples de prix :
– potage aigre piquant (11 chf)
– boeuf croustillant (29 chf)
– Coca-Cola 33 cl. (4.30 chf)
– café (3.60 chf)

La Jonque
Avenue de Cour 15
1007 Lausanne
+41 21 616 55 11
www.lajonque.com

Crédit photo : foodaholic

6 mars 2023

Lundi, 13h00, en solo sans réservation.

13 heures, c’était encore passablement rempli. Une seule personne en salle, une très jeune femme, voire une adolescente, probablement la fille du patron. Un service gentil, un bon français, pas mauvais, mais on ressent « une grosse envie de ne pas être là ». Le chef est sorti de la cuisine faire un peu de service, saluer ses clients, vêtu d’une tenue complète de cuisinier comme il est exigé. 

J’ai eu directement la carte avec les plats du jour, j’aurais bien voulu voir le menu à la carte, mais je n’avais pas le sentiment que je l’aurais eu avec le sourire.

J’ai pris l’un des plats du jour à choix, c’était du poulet au basilic (18 chf), riz sauté avec une entrée (crevettes panées ou salade). C’était plutôt bon, bien servi, le poulet était tendre et bien assaisonné. Le riz sauté avec oeuf et petits pois était bon. Leur recette de poulet au basilic ressemble beaucoup à celle du Canard Pékinois.

La Jonque, Lausanne
La Jonque, Lausanne

Pour résumer, un restaurant chinois sympathique proposant une cuisine cantonaise, ce qui est de plus en plus rare dans le coin, des prix dans la moyenne, dommage pour le service loin dêtre chaleureux, voire un peu froid.

1 menu du jour, 1 minérale, 1 café : ~25 francs pour une personne.

L’Orchidée, Lausanne

L’Orchidée est un restaurant vietnamien de Lausanne ouvert depuis fort bien longtemps, tellement longtemps que je ne sais même pas ce qu’il y avait avant ! Il est vraiment bien situé au centre dans une rue pietonne, pas loin de Chauderon, Bel-air ou la Riponne.

L’établissement est de taille moyenne avec une terrasse. Le cadre a été rénové il y a quelques années, peu typé asiatique. L’ambiance est bon vivant, une clientèle avec de tout, des asiatiques, des européens, jeunes et moins jeunes. Il est ouvert du lundi au samedi toute la journée, fermé les dimanches, cuisine non-stop.

Une carte est d’une longueur relativement raisonnable pour un restaurant asiatique. Les classiques, des spécialités.

Exemples de prix :
– crêpe « banh cuon » (8 chf)
– soupe pho (22 chf)
– Coca-Cola 33 cl. (4.70 chf)

2 mars 2023

Jeudi, 13h30, en solo, sans réservation.

Après le rush de midi, il ne restait que quelques tables occupées, plus calme aussi. Une à deux personnes en salle, un service rapide et souriant, parlant français. Petit bémol pour la personne qui débarrasse, nettoie, manipule divers objets comme des torchons, produits ou cendriers et qui sert sans trop se laver les mains.

Cela faisait environ une année que je n’étais plus revenu, pourtant l’Orchidée possède de nombreux points forts : il est situé au centre, cuisine non-stop, terrasse, mets intéressants.

Comme d’habitude, j’ai pris des nems (10 chf) car j’aime en manger, j’ai également pris une salade de boeuf (18 chf) à la citronnelle, car j’adore aussi ce plat et un boeuf croustillant (29 chf), ce n’est pas un plat que je prends souvent, mais pourquoi pas aujourd’hui, puis aussi un riz nature (4 chf) pour compléter le tableau.

Les nems étaient très bons. Bien grillés, colorés, pas trop gras. Des petites feuilles de menthe et une grande unique feuille de salade, pas pratique.

La salade de boeuf était mortellement bonne. Cela faisait très longtemps que j’en n’avais pas manger d’aussi délicieuse. C’est dommage, cela montre que la qualité n’est pas constante. La viande était tendre et juteuse avec une couleur rosée à faire baver.

Le boeuf croustillant m’a un peu déçu. Il n’y a pas vraiment de bonnes ou de mauvaises recettes car chacun l’aime différemment, mais là, il était un peu « gros », difficile à mâcher. Je le préfère fin et sec, sans trop de sauce, bien croustillant.

Makhaao Thai Food, Morges
Makhaao Thai Food, Morges
Mokhaao Thai Food, Morges

Pour résumer, si on fait abstraction des habitués parfois originaux, c’est un restaurant vietnamien sympathique d’une qualité supérieure à la moyenne. Bonne situation, quelques spécialités, prix corrects et surtout ouvert avec cuisine non-stop.

2 entrées, 1 plat, 1 riz, 1 minérale PET : ~65 francs pour 1 personne.

L’Orchidée
Rue de l’Ale 25
1005 Lausanne
+41 21 312 86 86
www.restaurantorchidee.ch

Crédit photo : foodaholic

Kozan, Genève

Ouvert en 2017, le Kozan est l’un de mes restaurants japonais favoris à Genève, probablement même de Suisse Romande. Propriétaire et également chef, Hiroshi Machida avec plus de 20 ans d’expérience, propose des sushis traditionnels avec sa petite touche personnelle. Son épouse Makiko, oeuvre en cuisine. C’est une adresse que je conseille vivement à tous ceux qui cherchent des sushis de qualité.

Le restaurant est situé dans le quartier des Grottes, à cinq petites minutes à pied derrière de la gare de Cornavin, très pratique si on vient en train, bus ou à pieds, mais en voiture, le parking de la gare de Cornavin est le choix le plus sûr, à moins de vouloir tenter sa chance dans les rues aux alentours.

L’établissement est assez petit, cinq places au comptoir, une salle principale climatisée et une petite pièce, une trentaine de couverts, quarante, tout au plus avec une terrasse ombragée sur le trottoir de 16 places, pas très glamour, mais c’est mieux que rien. Un cadre simple à la japonaise, des tons clairs, un mobilier en bois, des tables dressées très simplement. Ils sont ouverts du mardi au samedi, fermés les dimanches et les lundis. Horaires coupés. Vente à l’emporter.

La carte axée très sushis & sashimis, grand choix d’entrées, quelques plats principaux. Belle variété de poisson et crustacés, des propositions folles (wagyu, caviar, botan ebi, natto).

Exemples de prix :
– edamame (8 chf)
– poulet teriyaki (34 chf
– thé vert froid 3 dl. (5 chf)
– thé vert, tasse (4 chf)
– café (4 chf)

Dans une ville où les restaurants japonais pullulent dans tous les coins et malgré des prix assez élevés, ils ont réussi en quelques années à se faire une très bonne réputation auprès d’une clientèle exigeante. C’est souvent plein, il vaut mieux réserver ou venir tôt.

J’aime beaucoup les sushis du Kozan, car les nigiris sont petits et légers avec la petite touche personnelle du chef quand il ne croule pas sous les commandes. Comme le riz n’est pas trop serré, il faut un peu de dextérité lors de la manipulation et surtout éviter de trop les tremper dans la sauce soja.

Je ne conseille pas trop le gunkan super luxe au wagyu, oursin et caviar, un mélange qui se marie mal, vaut mieux les manger séparement.

Kozan
Rue Jean-Jacques-de-Sellon 7
1201 Genève
+41 22 740 30 80
www.kozan-geneve.ch

Crédit photo : foodaholic

 Repas du 21 février 2023

Mardi, 12 heures, à deux avec réservation.

Mon dernier repas au Kozan datait de septembre 2022. C’est toujours aussi fréquenté, il n’est pas facile d’obtenir une table à midi à la dernière minute. Les sushis étaient toujours aussi bons, fins, légers, de très bonne qualité. Un service jeune et sympathique, il faut aimer le style « détendu ». Le Kozan reste pour moi l’un des tops japonais de Genève.

Les brochettes de poulet (14 chf) au wasabi étaient délicieuses, ils sont les seuls à les proposer de cette facon. La qualité du thon gras dans le negitoromaki (16 chf) était très bonne. Le takokara (19 chf), des bouchées de poulpe frits bien croustillantes, tendres et légères. Le gourmand mais onéreux ika uni (20 chf), de la seiche coupée en spaghetti mélangé avec du corail d’oursin.

On ne le trouve pas partout, on profite du crabe mou en uramaki (21 chf). Je n’oublie pas mon nigiri favori, le maquereau mariné (9 chf), sans oublier quelques classiques, comme la daurade (10 chf), le loup de mer (10 chf), l’anguille (12 chf) ou le saumon saisi (11 chf). Un peu déçu de la seiche (9 chf), je préfère la version du Myo Sushi Bar à Lausanne qui est coupée de façon plus épaisse.

Kozan, Genève
Kozan, Genève
Kozan, Genève
Kozan, Genève
Kozan, Genève
Kozan, Genève

13 septembre 2022

Il y a en ce moment à Genève, beaucoup de chamboulements concernant les restaurants japonais. La fermeture du Sauan, le Kakinuma qui n’accueille plus de clients le soir, l’Izumi qui ne renouvelle plus sa « licence Nobu » dont le chef va aller au Sachi du Mandarin Oriental, sans compter le projet Gaku.

Mardi midi, seul, sans réservation, peu avant midi. Il y avait déjà pas mal de monde, il ne me restait que la petite salle au fond, le bar ou la terrasse. Comme à mon habitude, j’ai choisi le bar, rien de plus plaisant que de voir le chef à l’oeuvre, surtout quand on mange seul.

Comme souvent, j’ai fait une première commande histoire de jauger la qualité des poisons du jour, car ce qui est magique avec les sushis, nous pouvons manger à chaque fois les mêmes poissons sans qu’ils soient la même chose, car les goûts et surtout la texture peuvent changer.

Comme la daurade que j’ai mangée une fois était fabuleuse, la dernière, elle était assez commune et aujourd’hui il n’y en a pas.

Les brochettes de poulet (14 chf) au wasabi étaient délicieuses, la viande était tendre et moelleuse, le wasabi et l’ail donnent un bon coup de fouet sans arracher le nez. Pas de daurade disponible aujourd’hui, j’ai donc pris du loup de mer (10 chf) à la place qui était bon, gras, mais une chaire un peu molle. La sériole (15 chf) était bonne aussi, mais sa chair était aussi molle. Pareil pour la seiche (9 chf), bon goût, mais aussi mou. Dommage. j’aime bien quand le poisson est un peu ferme sous la dent. Le saumon grillé (10 chf) était bon, fondant et parfumé. Le maquereau (9 chf) était excellent, lisse et fondant, légèrement acidulé, c’est vraiment l’un des poissons que j’adore le plus chez eux, le Kozan a vraiment la meilleure recette.

Kozan, Genève
Kozan, Genève
Kozan, Genève

20 mai 2022

J’ai débarqué du train à Cornavin un jeudi soir à 18h50, sans réservation nulle part, le premier restaurant japonais appelé était complet, mais heureusement, il y avait encore de la place au Kozan.

Arrivé au restaurant, il n’y avait que le chef, ne parlant pas bien le français et soucieux de l’accueil, il est vite allé chercher quelqu’un, ah si je pouvais parler japonais. L’accueil était sympathique, souriant, je pouvais choisir une place en salle ou au bar, le comptoir évidemment, par contre les tabourets sont assez bas par rapport à la hauteur du comptoir. Durant la soirée, trois personnes en salle, un service souriant et convivial, deux en cuisine et le chef Machida derrière son comptoir à faire les sushis.

Il était à peine 19 heures, que le chef Machida était déjà pleinement occupé par des commandes à l’emporter.

Petite mise en bouche pour commencer. Du saumon frit dans une petite sauce aigre-douce, servi froid, un classique.

Arrive en premier une paire de brochettes de poulet au wasabi (12 chf), sakiyabi en japonais. J’adore ces brochettes, elles étaient tendres, nappées d’une sauce sucrée légèrement épaisse et recouvertes surtout de racine de wasabi hachée, juste ce qu’il faut pour chatouiller les narines.

Kozan, Genève

Puis arrivent les sushis, par paires lors de la commande. Un peu au compte goûte quand on est assis au comptoir. Dans l’ensemble, ils étaient tous très bons, celui à la daurade était ce soir au-dessus des autres, tandis que celui au thon gras un peu en-dessous.

Les nigiris à la seiche (9 chf) avaient une chair ferme au début qui requiert un peu de « mâchouiller » pour développer son goût. « customisé » avec une feuille de shiso et un coulis d’umeboshi. À éviter si vous n’aimez pas les textures visqueuses.

Les nigiris à la daurade (9 chf) étaient incroyables, excellents. Un poisson plein de significations au Japon. La chair était souple et ferme, goûtu, j’ai été agréablement surpris. Je le choisis rarement, car la daurade ou le loup de mer que j’ai pu manger dans le passé étaient souvent peu intéressants. Si la qualité au Kozan reste constante, je vais le prendre beaucoup plus souvent.

Kozan, Genève

Les nigiris au maquereau mariné (9 chf) avaient une chair fondante, lisse, légèrement acidulée et douce, garnis d’une petite algue marinée légèrement croquante. Qualité constante, vraiment top.

Kozan, Genève

Les nigiris au thon gras (20 chf) étaient aujourd’hui corrects, satisfaisants. Le thon était fondant et goûtu, bien coupé dans le sens de la membrane, mais on sentait quand même un peu de nerfs en bouche.

Les makis thon gras et ciboulette (15 chf) étaient bien garnis, on y sentait bien le thon et la ciboulette, un thon fondant et goûtu. Puisqu’il est haché, les quelques nerfs possibles passent inaperçus.

Les nigiris au saumon flambé (10 chf) étaient fondants, garnis d’un topping amer et piquant, de l’ail râpé peut-être ?

Kozan, Genève

Les nigiris anguille (12 chf) étaient servis chauds, une tranche épaisse, gélatineux, un mélange de texture souple, élastique et ferme. Quand c’est réussi, c’est vraiment un délice.

L’omelette (8 chf) en format izakaya, sans riz, était bonne, spongieuse, pas trop sucrée.

Kozan, Genève

La boule de sorbet citron et gingembre (8 chf) était bonne, goût équilibré, on sentait bien les deux ingrédients, assez sucré quand même, mais son prix fait un peu mal au cul. Pas trop le choix, après un copieux repas, j’aime finir sur un truc bien froid, glacé et si possible acide.

6 mai 2022

Sortant d’un autre restaurant japonais, mais qui n’était pas trop à mon goût, j’ai décidé de finir mon repas au Kozan, car assez proche, à 13h15, je n’avais pas énormément de choix.

Je suis arrivé à l’improviste, il restait encore de la place au bar. Ayant déjà mangé un peu, je mangerais moins, mais je vais me faire plaisir en testant des sushis un peu fous.

Les nigiris botan ebi (30 chf) étaient une première pour moi. C’était bon et fin, bien en chair, de couleur blanche, un peu rouge et translucide comme si elle était cuite, mais elle est bien crue. Garni d’oeufs de poisson volant. Attention, une grosse crevette crue, comme ça, peut s’avérer un peu écoeurant.

Kozan, Genève

Les gunkans au wagyu, oursin et caviar (80 chf) sont la proposition la plus luxueuse, mais dommage, ce n’est pas réussi, ça ne se marie simplement pas bien. À peine servie, j’ai fait l’erreur de sauter dessus, le caviar venait de sortir du frigo, donc trop froid, ses saveurs étaient atténuées. Le wagyu, flambé, était très fondant, mais l’oursin masquait son goût, ainsi que celui du caviar. Au final, une bouchée onctueuse au goût d’oursin, un peu cher payé pour cette expérience. Puis si on laisse au caviar se réchauffer pour gagner plus de saveur, le wagyu qui est flambé, refroidit et perd en qualité.

Kozan, Genève

Les nigiris au maquereau mariné (9 chf) étaient toujours aussi bons, fondant, d’une qualité constante, parmi les meilleurs que j’ai pu trouver.

Kozan, Genève

Les makis au thon gras et ciboulette (15 chf) étaient, délicieux, bien garnis, on y sentait bien le goût du thon.

Kozan, Genève

Les brochettes de poulet au wasabi (12 chf) étaient bonnes, bien grillées, tendres, douces, légèrement grasses, ce qu’il faut de piquant pour titiller le nez.

Kozan, Genève
Kozan, Genève
Kozan, Genève
Kozan, Genève